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Réveil Communiste

Pasquale Noizet répond à l'article de Politis sur FVR-PCF

23 Septembre 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Réseaux communistes

Lundi 14 septembre 2009

Droit de réponse à l'article de Politis « Quatre tendances qui ne disent pas leur non ,(...) Les fondamentalistes »

Lire l'article ici : Thorez Akbar?!!! sur le blog FVR PCF de l'Ain

Elue au CN du PCF sur la liste d’André Gerin, et membre de la coordination nationale du réseau « Faire Vivre et Renforcer le PCF, constitué à Malakoff le 21 mars 2009 dont voici la déclaration de formation édité sur le blog Réveil Communiste.

Faire vivre et renforcer le PCF, déclaration de Malakoff, 21 mars 2009 


Je souhaite répondre à titre personnel à l’article intitulé « Les fondamentalistes » qui définit le réseau de façon tronquée et caricaturale.  L’ironie distillée dans ce titre « les fondamentalistes » en  référence au  portrait d’André Gerin un peu plus loin me conduit aussi à réagir. Quel parti qui se respecte n’a-t-il pas vocation de défendre ses fondamentaux ? Le parti communiste français n’a pas à avoir honte de son histoire ni de défendre les exploités ni de prôner la fin du capitalisme. Le réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » n’est pas une tendance mais le garde fou d’un parti dont la pratique de la direction actuelle est de naviguer à vue en utilisant les élections pour  grignoter sur son identité. Lorsque l’on a conscience du malaise ressenti par les catégories les plus touchées par la dite « crise », que l’on constate que la révolte  sociale est insuffisamment relayée par les médias, que le mouvement social est insuffisamment porté par les responsables syndicaux, il apparait urgent et nécessaire dans un parti comme le parti communiste français qu’un réseau se constitue pour permettre à des militants très diversifiés (générations, formation, culture politique, métiers, divergences dans le débat sociétal) de se retrouver sur une base militante commune pour reconstruire leur parti.  Depuis la mutation de Robert Hue, les anticommunistes attendent la mort de notre parti (Les Verts, La droite, sociaux-libéraux …) parce que cela les arrangerait bien de voir disparaitre un symbole  de la lutte des classes non pas basé comme pour le NPA sur un discours idéologique creux mais sur une histoire, une culture, des pratiques et des élus. La formation que notre réseau a organisé à St Chinian cet été n’était pas « concurrente » à l’université d’été du PCF mais répondait à une attente réelle (80 participants dont de nombreux jeunes).  Sans nier l'existence de pratiques anciennes dites « staliniennes » que nous critiquons et qui souvent se retrouvent  aujourd’hui dans notre direction qui pourtant se prévaut de la démocratie et de la transformation, notre réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » s’est constitué afin de combattre le renoncement aux valeurs communistes et la dilution /disparition du PCF dans les fronts de gauche (qui, dans la tradition communiste, ne devrait être  qu’un rassemblement sur un programme et non un leitmotiv qui caractériserait un projet de société). La formation de St Chinian organisée par notre réseau avait vocation de mettre à l’ordre du jour la théorie marxiste plus que jamais nécessaire avec la crise du capitalisme que traverse la France, l’Europe et le monde, et que des militants puissent se retrouver sur des bases communes qui leur permettront de faire vivre et de renforcer le PCF.

Vous avez passé sous silence dans votre présentation ce qui le définit positivement : volonté de mener la lutte des classes, volonté d'un parti marxiste, nécessité de nationaliser les grands moyens de production, proposer un nouveau modèle de socialisme, et lutter contre les empiètements à la souveraineté de la part de l'UE et l'OTAN. Bref, un parti communiste vraiment communiste et révolutionnaire et du coup audible.

C'est dommage pour un journal qui se voulait autrefois fédérateur des révolutionnaires. 

Pasquale Noizet

Membre du CN du PCF


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J
<br /> Je me relis, c'est quand même dommage de ne pouvoir éditer son message, et évidemment les expériences de planification connues jusqu'à ce jour tant à l'Est qu'à l'ouest n'ont pas été démocratiques<br /> mais technocratiques (c'est pas pour ça que c'était mauvais non plus).<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Pour aller dans le sens d'Éric,  je ressors une nouvelle fois ma boutade préférée : quand je croise un "vert" je lui dis de regarder un poivron ou une tomate , il pousse, il est vert, il murit<br /> il devient rouge. Pour moi vert, c'est du rouge pas mûr. Les verts et le vieux con de bandit ou la girouette à moustache en tête sont soit des libéraux pur et durs (voire anarcho-capitalistes) soit<br /> des socialistes réactionnaires. Tout ça cohabite et c'est certainement pourquoi c'était le bordel chez les verts. Maintenant ils sont tous électoralistes et ça règle en partie leur problème.<br /> Quoiqu'il en soit ce ne sont pas des progressistes.<br /> Dans mon esprit c'est absolument clair et net.<br /> <br /> Politiquement l'accident europe écologie est du à une instrumentalisation (on n'en est qu'au début) des médias d'une élection détournée, avec forte abstention ; d'ailleurs aux législatives<br /> récentes, les verts sont en reflux en Allemagne, leur bastion politique d'origine.<br /> <br /> Le thème écologique ne peut être embrasé que dans un contexte d'éradication du capitalisme. La croissance verte proposée tout à la fois par la droite et les socialistes (cf. Larouturou au dernier<br /> café politique de Paris 20ème) c'est refaire la guigne du capitalisme où les salopards d'hier nettoient leur merde aujourd'hui et demain. Faire et défaire, c'est faire deux fois. Les travailleurs<br /> et la planète méritent mieux que ça. Nous méritons d'avoir un écommunisme total et entier.<br /> <br /> Le "productivisme"  contre la décroissance, le communisme ne peut poser en ces termes le débat car il y a, sous contrainte environnementale désormais vitale, à satisfaire le besoin des classes<br /> laborieuses tout en décroissant fortement les besoins artificiels et pour certaines assimilables au luxe toujours et encore totalement indécentes quand par ailleurs on crève de faim.<br /> <br /> Je redis à ce propos - toujours et encore je rabâcherai - que la planification macro-économique non technocratique (que ce fut à l'Est où chez nous, on n'a jusqu'à présent connu que ça,<br /> maintenant c'est le bordel du tout-marché), couplée à la démocratisation sur les lieux de production, est un véritable enjeu démocratique, c'est à dire communiste :  les producteurs associés<br /> réglant leurs problèmes d'organisation au plus près se doivent en tant que citoyens de décider collectivement quels sont les besoins à satisfaire absolument (il y a des manques criants en France)<br /> les secteurs à investir,  et bien sûr, donc sous quelles contraintes.<br /> <br /> Je le redis encore une fois. La direction mutante de notre parti et y compris la section éco-po sont à l'ouest.<br /> Le parti de Gauche lui, parle depuis presqu'un an de planification écologique.<br /> Je viens d'aller là http://www.lepartidegauche.fr/vie-du-pg/forum-ecologique/501-compte-rendu-du-forume-ecologique-du-parti-de-gauche-organiser-la-transition-vers-un-alterdeveloppement-la-planification-ecologique,<br /> ben c'est pas gagné cf. Jacques Généreux : "Une des grandes illusions ou facilité de la gauche en écologie, c'est de considérer que le capitalisme est responsable." mais c'est autrement<br /> plus intéressant que le salmigondis de notre direction.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> "Politis" doit confondre écolos et bobos.<br /> <br /> Faire de l'écologie sans remettre en cause la logique productiviste et marchande de la société capitaliste, c'est se donner bonne conscience !<br /> Le lien entre la libéralisation des échanges marchands, les délocalisations et l'accroissement du trafic routier et maritime est pourtant facile à comprendre.<br /> <br /> Lutter contre la dégradation de notre environnement (pollutions et effet de serre), c'est donc lutter contre le capitalisme.<br /> <br /> Conclusion : les seuls vrais écolos sont les cocos !<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Politis a publié cette fois un édito qui se lamente sur le caractère antiécolo de la culture communiste, sans se poser une minute la question de savoir ce que pensent vraiment les communistes à ce<br /> sujet.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Politis l'a publié aujourd'hui, avec une coupure (la parenthèse décrivant la diversité du réseau).<br /> <br /> <br />
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