Le monument en mémoire des crimes de Stépan Bandéra, devenu héro national de l’Ukraine d’aujourd’hui…. Ce monument se trouve en Pologne. Il a été sculpté d’après une photo de l’exécution des enfants par les sbires de Bandera. Afin d’économiser les balles, les bandéristes attachaient les enfants aux poteaux avec du fil de fer..Dans la pierre, en relief, il est écrit ‘SI JE L’OUBLIE, QUE LE CIEL M’OUBLIE"…..
Voici un article qui illustre bien la manière dont une grande partie des Russes et la totalité de ceux que nous avons rencontrés analysent la leçon qu’ils tirent de la situation en Ukraine… (note de Danielle Bleitrach)
http://aanalitik.com.ua/vopreki-ozhidaniyam-pentagona/
Ces derniers jours ont été un vrai enfer pour les gens qui s’inquiètent de ce qui se passe en Ukraine.
La retraite des milices populaires de Slavyansk a provoqué une double réaction de la population. Les uns désapprouvent l’action de Strelkov, commandant des forces d’autodéfense, en disant qu’il a laissé des nazis déchirer la ville. D’autres font confiance à Strelkov en se rappelant son patriotisme, ses talents stratégiques et sa foi dans ce qu’il fait. Nous n’allons pas considérer les différents scénaris ultérieurs de l’est de l’Ukraine. Nous allons simplement tenter de vous présenter le génie militaire de cette personne. Quel que soit votre rapport à l’égard ce qu’il a fait, vous ne pouvez pas nier le génie de sa campagne et son courage.
Pourtant, il n’est pas unique au monde. Les dernières années, on a pu voir la même manière héroïque de conduite du président de la Syrie, Bachar Asad. La fermeté et la sûreté de ses actions mettant toujours obstacle à ceux qui voulaient remanier vite la carte du monde conformément à leurs désirs. Il y en a beaucoup, de tels "coupeurs" dans le département d’État et au Pentagone. La guerre en Ukraine a non seulement fait sortir les gens et des bêtes de leurs situations habituelles. Personne n’aime des explosions à côté de sa maison. Donc on voit des réfugiés parmi lesquels il y a des gens de toute sorte, y compris des hommes assez soignés, accompagnés de leurs familles. Eux aussi, ils ont préféré devenir des réfugiés plutôt que défendre leurs maisons, en entrant dans une formation militaire.
La conclusion à laquelle des analystes occidentaux peuvent aboutir, est très simple. Dans l’ancienne URSS, les soldats de l’armée rouge étaient célèbres , il y avaient des gens, qui étaient prêts à combattre jusqu’à la mort pour chaque pouce de terre, de rivière, de mer. Les analystes disent qu’il n’y a plus de gens comme ça de nos jours.
Ainsi, dans le cas de l’intervention de l’OTAN, on ne va pas s’attendre à une résistance plus ou moins à la hauteur. C’est-à-dire, qu’on n’aura pas perdu son temps en vain, en implantant des valeurs occidentales, en les détrempant dans du Coca-Cola. Le signal est clair: on peut se mettre à envahir. L’occident a fait une reconnaissance en combat, dont les résultats donneraient de l’espoir, mais est-ce la vérité? À regret de certaines personnes du département d’État et du Pentagone, découvrent que leurs conclusions sont fausses.
Strelkov, un simple ancien lieutenant-colonel, est un exemple frappant de ce qui attendra des troupes de l’OTAN si l’on essaie de faire irruption en Russie. En plus, bien avant l’invasion, dès que (et si) des troupes de l’OTAN traversent la frontière ukrainienne, elles seront devenues un objectif légal. Voilà pourquoi il ne faut pas prendre la conduite des ukrainiens comme similaire à la conduite des russes. La devise de la société ukrainienne est la suivante: "Ma maison est à l’extrémité du village, je ne vous touche pas, donc ne me touchez pas non plus".
Mais pour ce qui est des Russes, ils détestent l’OTAN et c’est pourquoi ils sont prêts à des actions tout à fait différentes.
Le conflit lui-même continue, mais assez mollement, ce ne sont que des escarmouches aux mitrailleuses, en fait. On peut dire avec sûreté, que la retraite était bien planifiée et réalisée parfaitement. La résistance existe, mais l’armée ukrainienne n’a pas de quoi se vanter. Du temps est gagné, les matériaux de combat et les effectifs sont conservés. Le groupement est prêt à poursuivre des actions militaires.
En même temps, de nouveaux évènements négatifs se passent en Ukraine. L’occident ne veut ni introduire des sanctions contre la Russie, ni donner de l’argent à l’Ukraine. Il semble, que plusieurs aient déjà oublié des milliards, promis en tant qu’aide de la part de l’occident. Pire encore est la question du gaz. Il ne peuvent tout simplement plus payer, le problème n’est pas encore résolu. Même au contraire, comme la réalité le montre, les problèmes s’aggravent encore.
Alors, l’occident est déjà passé aux menaces ouvertes. Ban Ki-moon a déclaré que le conflit ne pouvait pas être résolu par voie de guerre. L’Allemagne exige l’établissement du cessez-le-feu. La France, en souffrant à son tour des sanctions américaines pour 9 milliards de dollars, sait ce qu’il en est du président américain, et tous les deux pays exigent maintenant, que la Russie influe encore sur les milices. En cet instant apparaît Strelkov avec ses actions, qu’il était impossible de contrôler de la part de la Russie. Personne ne mettra aucune sanction contre la Russie dans de TELLES conditions. Si l’occident avait la chance de prouver une liaison quelconque "Russie – milices", alors des sanctions et des perspectives seraient différentes.
Ceux qui suivent attentivement ces événements, attendent un moment où l’occident refusera de donner de l’aide économique à l’Ukraine, qui devient de plus en plus toxique.
L’armée ukrainienne ne peut rien obtenir . Aucune victoire. Porochenko est en train d’être critiqué ouvertement dans l’Union Européenne et dans le département d’État. Tout ce à quoi l’Ukraine voulait échapper, revient de nouveau dans le pays. La semaine prochaine, l’histoire de gaz recommence. Vous allez voir que la discussion sera beaucoup plus dure. L’occident va demander à Porochenko de régler les relations avec la Russie, malgré ses propres ambitions.
Il y a encore une variante que Poutine va initier des négociations entre Porochenko et Boroday, premier ministre de la République populaire de Donetsk. Alors ce pourrait être une discussion réelle pour le cessez-le-feu. Pourtant, les conditions auxquelles elle pourrait avoir lieu, ne plairont pas à Porochenko. Ce pourrait être un arrêt du feu, mais le pays ne serait plus uni. Et cela ne résoudra pas tous les problèmes en Ukraine. En plus, Pentagone devrait oublier son idée de missiles à Kharkov.