Dans le fond il n’y a pour moi et pour mon désir de continuer à lutter que des faits trés simples, des décions claires à prendre et pas tout ce galimatias inutile, dégueulant de bons sentiments et d’obscures analyses dont nous sommes abreuvés. Que le capital et ses réprésentants agissent ainsi, c’est leur boulot, – encore que je trouve sarkozy infiniment plus clairs que le PS, le PCF et tous les autres dans le même camp réunis- mais que la CGT, le PCf (à la veille d’un congrès de ce fait bidon) soit incapables d’affirmer clairement : il faut sortir de la zone euro, est stupéfiant. Et pire encore qu’il se trouvât alors un seul communiste pour voter pour une telle direction est fabuleux. Aider la Grèce, les autres pays menacés, nous aider nous mêmes, c’est dire cette chose simple. Oui mais c’est comme l’exigence de nationalisation du crédit en 2008, affirmer une chose aussi claire c’est empêcher l’essentiel pour ces gens-là: préserver leur participation à un gouvernement de gôche avec des strapontins ministériels, sur ce point au moins ils sont d’accord avec mélenchon, leur seul problème est de savoir qui sera ministre, qui sera secrétaire d’etat. Résultat nous avons un peuple combatif, ce dont a témoigné l’ampleur des manifs hier mais sans propositions politiques permettant d’élargir le rassemblement et surtout lui donner une véritable perspective apte à inquiéter un pouvoir qui “joue” le ”réalisme” face à la “mauvaise humeur. Voici les questions que pose une sortie de l’Euro par évacuation successive des faibles, une débâcle pour tous… note et traduction de danielle Bleitrach.
Lire la suite ‘Sauver l’Euro, détruire l’Europe par Alejandro Nadal’