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Réveil Communiste

Panier de crabes: putain qu'est-ce qu'on fout dans cette galère??

23 Octobre 2008 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ce que dit la presse


petite précision: je n'aime pas ce journal de gôchemôl mais il est toujours intéressant de lire dans la presse autre que l'Huma comment les journalistes perçoivent le charivari de sommet des dirigeants de "gauche". Mon dieu j'ai honte....Qu'est-ce qu'on fiche avec des Verts et des socs qui ne nous respectent même pas? qui se foutent des communistes? Et un Hollande qui se fout de la gueule de la femme qui parle des Scops??? Comment faire quoi que ce soit avec des branques pareils?? C'est de la branlette de sommet qui se fout éperdument de la population, et de leurs militants.
vas y Hollande, fous toi de la gueule de Jean Pierre Bertrand, qui a fondé une scop après que Metaleurope ait été pillée et laminée, on verra comment tu seras reçu...
ça me mets hors de moi des imbéciles pareil
Astrée
Fraîches retrouvailles à gauche

Pour «le premier forum public» de la gauche de gouvernement, rassemblant MRC, PCF, PRG, PS et Verts, les leaders de ces formations ont planché sur une question: «Quelle alternative politique dans la mondialisation ?»


MATTHIEU ÉCOIFFIER

Pas une gauche plurielle, ni «durable» mais «une gauche qui travaille». Voilà comment Marie-George Buffet a vendu hier soir «le premier forum public» de la gauche de gouvernement (MRC, PCF, PRG, PS, Verts) en arrivant au conseil régional d’Ile-de-France. Après les errements du «comité de liaison de la gauche et des écologistes» (Cleg), il s’agissait donc pour les leaders de ces formations de plancher «sur le fond», comme ils s’y sont engagés début septembre à la Fête de l’Humanité.

Un exploit alors que socialistes, communistes et écologistes sont accaparés par les guerres de succession en vue de leurs congrès respectifs, programmés avant Noël. «Il me tarde que tous ces congrès soient terminés pour que la gauche retrouve sa cohérence et sa cohésion. Et se remette en ordre de bataille», reconnaissait Jean-Michel Baylet, le patron des radicaux. En attendant, la crise financière est là. Et la question du jour urgente :«Quelle alternative politique dans la mondialisation ?» Une fois dans la salle de 300 places, Marie-George Buffet déchante. Les rangs sont aux deux tiers vides. Et l’ambiance lugubre. «Il faut vraiment être attaché à une alternative. Tu n’as envie que d’une chose, c’est de prendre ton sac et de te barrer», confie la secrétaire nationale du PCF à sa voisine. «Chaque parti était chargé d’inviter 30 personnes. Nous, on a fait notre job», accuse un de ses proches. «C’est la zone totale, on est vraiment sympas d’être venus à cette réunion brejnévienne», ironise un dirigeant des Verts. «Obsédés par leur rassemblement pour les européennes, les écologistes ont snobé toutes les réunions préparatoires, avant d’accepter de venir il y a une semaine, rapporte Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. Ça a été un peu douloureux, ça a pris six mois pour lancer ce processus. Mais le contexte de la crise est exceptionnel.»

Avant de s’asseoir à la tribune, Jean-Pierre Chevènement se pose en recours : «Si la gauche veut être crédible, il faut qu’elle fasse une petite révolution, je suis là pour l’y aider», assure le sénateur du Territoire de Belfort et chef de file du MRC.

François Hollande, qui a écourté le bureau national du PS, arrive. La soirée peut commencer. Pour une fois, les politiques ne prennent pas la parole les premiers. Mais doivent écouter les interventions de syndicalistes et d’experts. Signe de malaise, FO, la CGT et la FSU n’ont pas envoyé leurs numéros 1 pour s’adresser aux premiers responsables des partis. Et la CFDT s’est fait excuser. Maryse Dumas (CGT) explique que «les gens sont partagés entre l’exaspération de voir nos dirigeants s’engager sur des sommes fabuleuses et la résignation, car l’alternative n’est pas perçue». Amélie Rafael de la Confédération générale des coopératives de production - 1 800 entreprises, 38 000 emplois - prône la généralisation de l’autogestion. Ce revival des Scop des années 70 fait sourire François Hollande.

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P
Pour une fois de la part d’un journaliste de la presse bourgeoise d’appellation de gauche, le tableau dépeint semble assez juste, en tout cas les termes utilisés, les petites phrases glanées donnent le ton d’un Xème échec de rassembler à gauche, la gauche malgré elle. Cette gauche qui renâcle des sabots pour rentrer dans la bergerie dont Marie Georges tient la porte grande ouverte, cette gauche qui recule lorsqu’il faut « travailler » vaut-elle la peine que l’on s’en préoccupe à ce point ? Pauvre Marie Georges pleine de bonnes intentions, faisant tout pour ramener les brebis égarées dans le bon chemin et dans sa grande naïveté ne voyant pas le loup qui se promène parmi elles, un loup gourmand qui veut tout avaler : les moutons verts, les moutons rouges, les moutons gris et en attendant ce festin, qui ne pense qu’à les mettre dans son garde manger laissé sur le chemin tout près de la bergerie. Plus sérieusement. Comment peut-on, en période de congrès, là où les camarades décident en conscience de ce qui peut changer la société en choisissant une orientation politique pour leur parti, comment, peut-on encore continuer à aller droit dans le mur ? Les expériences a priori ça sert à ne pas refaire les erreurs et c’est utile pour en tirer des leçons. Pas seulement l’expérience pour l’expérience ! Marie George aurait elle un problème d’autisme ? Aurait-elle fait vœu à une quelconque Sainte Rita de ramener le troupeau de la gauche au bercail ? Mais est-ce bien là le rôle du PCF ? Et cette stratégie qui perdure de plus en plus accompagné du ridicule qui tue le PCF, ne tient sur RIEN de palpable, rien de réel. Alors comment peut-on encore s’engager dans cette voie (et engager tous les communistes de la base qui ont d’autres attentes, qui demandent que l’on parte des fondamentaux, marxistes, qui veulent le rassemblement (avant celui d’une hypothétique gauche à gauche) des communistes sur une ligne claire? Rien de plus normal de ne pas être pris au sérieux par ceux-là même qui veulent aménager une société capitaliste car en aucun cas ils souhaitent une rupture avec le système capitaliste même de loin. Ils le prouvent chaque jour dans leurs actes. En plus d’être autiste notre direction est aveugle et n’a aucune mémoire. Non, ces gens derrière qui l’on court, ne sont pas la gauche ni même de gauche. Vouloir à tout prix et à n’importe quel prix nous faire croire que le PS et les VERTS sont la gauche est un leurre digne de la quête donquichottesque. On en a assez au PCF de combattre des moulins à vents, il est temps d’aborder la réalité telle qu’elle est avec nos analyses marxistes, nos outils de communistes, nos camarades militants. Après on verra qui nous suivra, qui fera mieux, qui aura avancé de son côté et à partir de là seulement on sera rassemblés (on non pas on rassemblera comme si on était jésus en personne !).
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