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Réveil Communiste

Trump est l'agent du stade suicidaire du capitalisme

31 Janvier 2025 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Théorie immédiate, #États-Unis, #Impérialisme, #GQ, #Positions

Trump est l'agent du stade suicidaire du capitalisme

Que penser des revendications incroyables de Trump sur le Canada, Panama et le Groenland ?

Le monde de l’entreprise capitaliste gouverne aux États-Unis sans intermédiaire politique comme dans la France de Macron,  et dans l’UE de Von der Leyden.

Ce qui signifie que les représentants de ces pays n’ont aucune culture politique, diplomatique, et même militaire, et qu’ils sont incapables de comprendre qu’en affaiblissant l’État ils s’affaiblissent eux-même, et qu’en limitant l’immigration ils sapent la puissance américaine.

Peut être le président américain pense-t-il que si la Russie peut s’emparer de l’Ukraine, il peut faire de même avec le Canada ?

Ce qui laisse pensif au point de l’ébahissement, c ‘est que tous ces territoires revendiqués sont déjà à toutes fins utile en possession des États-Unis.

On dirait qu’il veut dynamiter la base même des alliances qui sont les relais des États-Unis dans le monde, et déchainer la lutte des classes à domicile !

Ou est-il un Gorbatchev américain ? Un effet de la baisse de niveau de la classe dirigeante ? À cause d'une idéologie qui se trompe elle-même – comme Gorbatchev croyait aux droits de l’homme en mangeant des pizzas, ils croient au complot marxiste à Washington ?

La ploutocratie des trillionnaires est caractérisée par son manque absolu de vision d’ensemble, et de sens des réalités, dès qu’ils mettent le pied hors des salles de marché. Pourtant on peut régler leur compte à Tik Tok, X, Méta, Telegram en deux minutes ! Jamais le capital sans frontière n’a été aussi envahissant, et jamais il n'a été plus vulnérable ! Il y a gros à parier qu’un contrat sur la tête de Musk est déjà conclu.

Les appareils d’État qui existent encore dans le reste du monde, et surtout les Russes et Chinois vont les manger tout cru. Il faut juste faire attention à leur puissance d’auto-destruction, comme lorsqu’un forcené tient une grenade à la main.

A moins que Trump ne soit, suivant ma théorie du complot préférée, un agent dormant de l’URSS qui accomplit sa mission avec une loyauté inébranlable !

(Cette dernière remarque était une plaisanterie…)

En conclusion, Trump et sa clique, et tous ses imitateurs européens et latino-américains creusent leur tombeau et celui du capital à toute vitesse. C’est nous qui ne courrons pas après assez vite pour saisir la fortune par les cheveux.

GQ, 25 janvier 2025
 

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L
Encore un commentaire dans le prolongement de votre article.<br /> Je voudrais vous signaler le discours de Javier Milei à Davos il y a quelques jours.<br /> https://www.revueconflits.com/discours-du-president-javier-milei-au-forum-de-davos-suisse/<br /> <br /> Il y dénonce la barbarie du néolibéralisme version dominante (Macron, Biden, Ven der Layen). Qu'il nomme assistanat, wokisme, socialisme, communisme et autre. Occultant ainsi qu'il s'agit en réalité d'un produit du capitalisme agonisant et des transgressions ayant permis sa survie.<br /> <br /> A cela plusieurs conséquences intéressantes :<br /> - Cela va diviser le camp des capitalistes.<br /> - Mais aussi permettre de réunifier les classes populaires en mettant fin aux divisions artificielles.<br /> - Crédibiliser la dénonciation de la Barbarie (c'est là un point de convergence dans la perception de la réalité, même si eux ne l'associent pas au néolibéralisme, bien entendu)<br /> - Ils vont provoquer d'autres Barbaries plus directes et claires, exposant ainsi plus crument la lutte des classes.<br /> <br /> En cela les libertariens sont des accélérateurs de l'histoire.
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R
Je crois que l'antagonisme entre woke et conservatisme est superficiel, et sa vraie signification est plutôt celui entre impérialisme globaliste et nationalisme.
L
@Richard Paolo<br /> <br /> J'ai sans doute le tort de croire comme évidentes mes affirmations au point de ne pas avoir besoin de les argumenter. Je vais essayer de corriger cela ci-après.<br /> <br /> Tout d'abord, ce n'est pas tant le discours en lui-même qui change la situation, même si il y participe, que la politique qu'il mène en Argentine ainsi que celles des autres Libertariens en particulier aux USA.<br /> <br /> La division du camp capitaliste est flagrante et se manifeste dans l'opposition entre Biden, Macron, Ven Der Leyen et consort, tenants du néolibéralisme variante (A) qui domine la politique depuis des décennies ; et d'autre part les Trumpistes et leurs soutiens libertariens, les néolibéraux variante (B). Allumez juste une télévision pour vous en rendre compte, ou consultez la chaine YouTube DME en direct.<br /> <br /> La variante (A) se caractérise par la valorisation des transgressions, comme l'a montré Michel Clouscard. Cela dans le but de diviser les classes populaires sur des questions les plus diverses, pourvu que cela éloigne de la lutte des classes. Ces transgressions, à la longue, deviennent des destructeurs de la société. C'est une des contradictions du capitalisme pourrissant qui nous mène à la Barbarie. <br /> <br /> Face à cela, la variante (B) émerge en réaction à cette trajectoire délétère : Combattant notamment le wokisme.<br /> <br /> Faisant cela, ils vont affaiblir les facteurs de division des classes populaires.<br /> <br /> En revanche, ils vont, par la mise en œuvre de leur idéologie du marché totalement libre et de l'État réduit à sa plus simple expression, provoquer des catastrophes et des régressions. Quelques exemples : Entraver le commerce international, réduction du pouvoir d'achat, destruction de la sécurité sociale, fin des allocations du style RSA. Il va en résulter une paupérisation drastique des populations, ce qui en soi génère d'autres Barbaries.
R
Merci de nous indiquer comment un simple discours de Milei peut : diviser le capitalisme, unifier les classes populaires, provoquer d' autres barbaries ???
L
Permettez-moi un second commentaire suite à votre réponse du 27/01 à 12:03.<br /> <br /> Le fascisme n'est pas limité à la lutte contre le prolétariat organisé, mais contre tout ce qui menace le système capitaliste. Le cas de Peron en Argentine en est un exemple. Les mouvements islamistes contre le nationalisme arabe en est une autre. L'Ukraine aujourd'hui, etc.<br /> <br /> Le problème quand on parle du fascisme, c'est bien souvent que l'on ne parle pas exactement de la même chose. Car ce mot a plusieurs définitions, selon les interlocuteurs.<br /> <br /> Pour moi, le fascisme se caractérise par 2 choses : La volonté de réduire drastiquement les libertés et le recours usuel à l'action politique violente. <br /> <br /> Or, au moins historiquement, ce fut à l'extrême-droite que l'on a trouvé ses premières occurrences. Pourtant, rien n'empêche d'autres secteurs politiques de pratiquer de même, nous le voyons bien aujourd'hui (Luc Ferry qui demande à ce que l'on tire à balles réelles sur les Gilets Jaunes).<br /> <br /> Pour y voir clair, comme toujours, il convient d'en revenir à une analyse de classe. <br /> <br /> Le fascisme de gauche, centre ou de droite, est issu de la petite bourgeoisie. Il devient dangereux lorsque la haute bourgeoisie choisit d'y recourir.<br /> <br /> Attention, la petite bourgeoisie n'est pas monolithique, on le constate clairement lorsque l'on compare un petit entrepreneur de la périphérie avec le cadre d'un grand groupe vivant en centre ville. C'est tout l'enjeu de faire basculer certaines de ces couches dans l'abolition du capitalisme. Ce qui implique d'une part de ne pas les rejeter sous diverses étiquettes (extrême-droite, complotiste, etc.) et d'autre part de viser un modèle de société où ceux-là aient une place (c'est-à-dire pas leur éradication).
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L
@Richard Palao<br /> Ne surinterprétez pas mes propos SVP, même si parfois ceux-ci, je le reconnais, sont parfois très condensés.<br /> Bien entendu que ce qui unit les capitalistes est plus fort. Ai-je dit le contraire ?<br /> Toutefois, je vous invite à ne pas sous-estimer cette division, souvent un des signes qu'une classe dominante arrive à la fin de sa prépondérance.<br /> <br /> Les Bidens et leurs mandants (A) ayant besoin du capitalisme mondialisé, savent que la pérennité de leur système dépend de la mise en œuvre d'une politique, la leur, qui joue déjà les équilibristes avec la crise systémique du capitalisme. Ils ont optimisé tous les champs pour le sauver : finance, communication, médias, etc. Cet édifice est délicat et montre des signes d'essoufflement.<br /> <br /> De l'autre, vous avez un capitalisme, souvent ancré nationalement, et qui se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine pour mettre en place les solutions simplistes du Libertarisme (B). Ils ne comprennent absolument pas pourquoi les (A) mènent ces politiques qui conduisent à des Barbaries (ex : un des enfants de E. Musk est transgenre). Ils n'ont pas la clairvoyance d'une femme pourtant traditionaliste comme M. Tchatcher lorsqu'elle était obligée de dire "qu'il n'y a pas d'alternative".<br /> <br /> Les (A) sont justes terrorisés par la fuite en avant des (B), car ils risquent d'y perdre très gros. Eux qui ont tellement de mal à maintenir à bout de bras un système en survie, anticipent les dégâts de ces imbéciles de (B). Je pense que les (A) et les (B) se détestent réciproquement au plus haut point.<br /> <br /> Je ne sais pas comment cela évoluera, mais je pense que cette division (qui dure depuis près d'un siècle maintenant, mais devient paroxystique) est malgré tout une opportunité pour les classes populaires.
R
Mr Laforets comme quoi il faut toujours argumenter puisque vous reconnaissez vous même que le discours de Milei n' est pas pour grand chose dans la situation que vous décrivez alors que c' était votre argument principal<br /> Je reste sur ma faim pour ce qui concerne la division des capitalistes car à supposé qu' ils soient divises, ce qui les unit est beaucoup plus fort et en premier leur volonté d' éliminer la Chine y compris par une guerre mondiale ce qui rend dérisoire les petites querelles idéologiques et de personnes que vous vous jugez essentielles et annonciatrices de la fin du capitalisme
L
Bonjour.<br /> Les Libertariens croient vraiment à leurs solutions où l'état bourgeois est réduit à sa plus simple expression. Ils sont la seconde version du néolibéralisme, celle éclipsée par la version macronienne (pour faire court et clair). Ces deux variantes du néolibéralisme tentent de sauver le capitalisme décadent. Nous voyons ce qu'il en est pour la première. La seconde par son irréalisme et son idéalisme provoquera des catastrophes et des régressions très vite. <br /> Pour les USA, Trump, pragmatique, le sait (ou plutôt il le sent), et tente, comme lors de son premier mandat, de "récupérer sa mise" en tirant tous les bénéfices possibles de la fin de l'hégémonie de son pays. Il actionne la tirette, là où Biden croyait pouvoir jouer encore.<br /> Cette politique "à un coup" est par définition limitée, mais peut donner quelques résultats positifs pour certains capitalistes.<br /> Alors, après l'échec global des Libertariens, ne restera plus que le fascisme nu (dans la version adaptée aux contextes locaux) comme recours.<br /> Et nous que faisons nous face à cette perspective Barbare ? <br /> Quand bougeons nous des vieilles lunes ?<br /> Lorsque la réalité sera si délétère qu'elle ne nous laissera plus d'autre choix que de sortir des blocages intellectuels, car ce problème est politique et est avant tout dans les esprits ! <br /> Cordialement.<br /> Luc Laforets<br /> www.1P6R.org
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R
Cela signifie aussi qu'il y a plus de fascistes qu'on pense, et qu'il y a une face souriante et valorisée du fascisme, dont les manifestations philosophiques sont bien connues.
R
Le fascisme n'a pas de cohérence idéologique positive, sa définition est négative : anticommunisme virulent et hystérique, anti-socialisme et anti-démocratisme de principe au nom de toutes sortes de valeurs" invoquée comme prétexte pêle-mèle: la nation, la race, l'élitisme, "l'action", la virilité, la guerre, l'esthétique réac ou au contraire d'avant-garde, le nihilisme, et même le romantisme et la liberté individuelle, on y trouve presque tout (même le marxisme renégat). Et au niveau pratique : le goût des solutions simplistes et l'attrait pervers pour la violence.<br /> <br /> Mais sans la base de tout , la réaction anticommuniste et anti-ouvrière, rien de cela n'a d'importance.<br /> <br /> L'Union sacrée en temps de guerre prépare les conditions du fascisme, mais n'est pas assimilable à lui.
L
Mais les tendances fascistes sont déjà là voyons !<br /> L'autoritarisme des Macroniens, l'encadrement de plus en plus total de tous les aspects de la vie, c'est-à-dire le totalitarisme, gagne chaque jour.<br /> Tenez prenez Tondelier, pointe avancée du fascisme d'extrême-centre, qui réclame l'interdiction de X/Twitter (après celles de RT et Sputnik)...
R
Je suis sans doute têtu, mais je réaffirme que sans menace de révolution prolétarienne, il n'y pas de fascisme - c'est à dire de dictature ouverte de la bourgeoisie, quelqu’en soit l'habillage idéologique. Il peut y avoir par contre comme nous y courrons, un état de siège ou d'exception permanent justifié par la guerre internationale.
G
Il vient de mettre un coup de pression à la premier ministre danoise qui laisse Bruxelles et Copenhague en état de choc ...
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R
Trump vient de déclarer qu' il faut nettoyer Gaza en expulsant 1 millions de palestiniens en Égypte et en Jordanie !!! Qu' en pensent ceux qui se disent de notre camp et ont souhaité la victoire de Trump, " moins pire que BIDEN"... <br /> On ne choisit pas entre la peste et le choléra et encore moins entre la paix en Ukraine contre l extermination des palestiniens...
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R
Ton argument sur Trump "est le plus mauvais" n' était pas celui développé par ceux qui souhaitaient sa victoire, pour eux Trump était meilleur que BIDEN entre autre, parceque il prétend mettre fin à la guerre en, Ukraine, qu' il est climatoseptique, anti Otan... sauf que Trump est encore plus dans la main des oligarques dont il est l' un des membres et que ces derniers sont prêts à déclencher une guerre mondiale pour ne pas laisser la Chine dominer le monde... De plus il préfère perdre éventuellement l' Ukraine pour soutenir militairement Israël afin de conserver un allié pour placer l' Afrique sous surveillance et disposer d une base arrière si nécessaire pour intervenir militairement.<br /> BIDEN ET TRUMP, différents sur la forme mais identique sur le fond
R
On peut souhaiter le victoire de Trump parce qu'il est manifestement le plus mauvais candidat pour l'impérialisme : soit il applique son programme, et il se désengage, soit il ne l'applique pas et il provoque une violente réaction à domicile, non sans avoir fragilisé l'occident dans son ensemble.