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Réveil Communiste

Le vote Mélenchon n'en vaut plus la chandelle

15 Février 2022 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Élections, #Qu'est-ce que la "gauche", #lutte contre l'impérialisme, #GQ, #classe ouvrière, #Royaume-Uni, #Pérou, #Chili

Le vote Mélenchon n'en vaut plus la chandelle

Un sondage (?) viendrait de placer Mélenchon dans un groupe de quatre candidats qui peuvent prétendre au second tour, juste derrière Pécresse, MLP, et Z. Alors du coup, faut-il voter pour lui? Voter pour lui serait-il "utile"? et utile à quoi? (ndgq 5/1/22]

Mélenchon aurait pu comme Mitterrand être élu président à sa troisième tentative, ne serait-ce que parce que la persévérance de cette ambition apporte une notoriété populaire de fond. Du seul fait que les électeurs s'étaient habitués à lui sa victoire ne paraissait plus impossible. Mais pour d’autres facteurs, elle est devenue beaucoup plus improbable qu’en 2017, l’année où il a raté sa chance.

En 2012, JLM avait obtenu un excellent 11 %, du jamais vu pour un candidat « gauche de gauche » depuis longtemps, bien que des sondages hyperboliques qui le plaçaient encore plus haut aient un peu gâché la fête. De ce succès absolument rien n’a été fait pour organiser un mouvement populaire, comme rien n’avait été fait non plus de la victoire du « non » en 2005. Les résultats de toutes les élections intermédiaires entre les deux présidentielles sanctionnèrent cruellement le PG comme le PCF qui avait lancé le candidat dans la cours des grands, et l'abstention se mit à galoper.

Malgré ces déboires, Mélenchon refit surface pendant l’été 2016, en lançant la FI, entièrement organisée autour de sa personne, mais qui semblait transcender le clivage droite-gauche en visant le vote populaire, tout en infléchissant sérieusement son langage dans un sens « dégagiste », populiste et anti-impérialiste. Il partait d’un seuil solide d’intentions de vote d’environ 12 %, sans même avoir fait campagne, ce qui permettait d’envisager le second tour, le seul à gauche dans ce cas, et il tranchait avec des déclarations très fermes sur l’OTAN, et sur l’UE.

Cela me parut suffisant pour militer dans le PCF, au grand scandale de mes amis politiques purs et durs, pour la candidature Mélenchon, comme le firent alors d’autres communistes non-repentis en dehors du parti (le PRCF, le RCC) etc. pour les mêmes raisons.

Le résultat inespéré de 7 millions de voix (19,6% des suffrages exprimés) le mettait à 700 000 voix du second tour, qu’il n’aurait d'ailleurs certainement pas gagné contre Macron. Cependant, dès le soir du premier tour Mélenchon avait commencé à se débarrasser de ce capital politique tout nouvellement acquis comme s'il s'agissait d’une patate chaude. Les candidats présentés par la FI , six semaines après le second tour, ne récoltaient que 35 % des voix qui s’étaient portées sur lui. Cette déroute, à peine le premier succès enregistré, s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, JLM avait commencé à retropédaler sur les aspects « populistes » de son programme avant le premier tour, et il choisit symboliquement de finir une campagne tonitruante, de façon inoffensive, en allant rendre visite en péniche sur le canal Saint-Martin avec son copain Iglesias à la foule clairsemée des bobos de l’Est parisien. Il s’afficha soudain pro-européen dans son dernier grand meeting, et il refusa de soutenir clairement le Venezuela bolivarien, lorsqu’il fut attaqué sur le sujet, ce qui rappelait son lamentable vote impérialiste au parlement européen en 2011, pour l’invasion de la Libye. 

Son attitude de mauvais perdant bien peu « présidentielle » le soir du premier tour l'a décrédibilisé et a fait passer le refus courageux de l’appel au vote Macron pour un caprice  égocentrique, impression confirmée par sa réaction ridicule aux perquisitions judiciaires de ses locaux, l’année suivante. Enfin, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a fait aucun effort pour se coordonner avec le PCF, qui était pourtant la seule formation importante qui le soutenait, ni pour préparer des candidatures communes au législatives. Un relent prononcé d’anticommunisme lambertiste est réapparu à cette occasion (« vous êtes le néant, vous êtes la mort ») ; il n’y avait pas que Trump pour produire des tweets agressifs, invraisemblables, et indignes d'un homme politique à ce niveau.

Plus fondamentalement, la campagne de Mélenchon n’a pas gagné - et ne le pouvait pas - parce qu’il y avait pour la mettre en œuvre trop de bobos, pas assez de prolos.

En 2022, avec le recul, la question se pose à nouveau, faut-il encore voter Mélenchon, pour réaliser un résultat honorable comme en 2012, ou même pour viser le deuxième tour comme en 2017 ?

Atteindre le second tour, où l'on peut parvenir par hasard, grâce à la désunion de l'adversaire, et être élu sont deux choses différentes. Ce qui rendait le pari sur ce candidat si intéressant en 2017, c’était l’hypothèse fort possible qu’il se retrouverait au second tour contre Marine le Pen, en position de gagner en exploitant le rejet de cette dernière (un peu comme Pedro Castillo a gagné contre Keiko Fujimori l'année dernière au Pérou).

Mais aujourd’hui, il est de plus en plus clair que JLM au second tour ne doit pas s’attendre à des cadeaux de la part du centre-gauche soi-disant républicain dans un éventuel duel avec MLP ou avec Z. Son positionnement compris à tort ou à raison comme « islamo-gauchiste » risque aussi de couper l’apport d’un vote dégagiste venu de l’extrême droite dans une configuration qui le placerait contre Macron (celui là ou un autre représentant du marais). Et il est bien clair aujourd’hui qu’aucun candidat de la gauche réelle (celle qui s’en prend au capital) ne peut être élu dans aucune élection si tacitement des électeurs d'extrême-droite ne se reportent pas sur lui. Tout candidat qui construit un discours de campagne incompatible avec ce report doit être écarté.

Bref, pour un JLM qui a choisi de se positionner à gauche de la gauche, la gauche est tout simplement trop faible pour le porter à la victoire. Il ne pourrait se placer au second tour, avec de la chance, qu’en siphonnant toutes ses réserves dès le premier tour. Fabien Roussel a donc raison de souligner, pour justifier l’existence de sa candidature, que le problème de la gauche n’est pas tant qu’elle est divisée, que le fait qu’elle est dans l'état actuel beaucoup trop faible pour gagner, aux alentours d’un quart de l’électorat, un sixième si on compte les abstentionnistes !

La gauche en question, à laquelle ne s’identifient positivement guère plus de 10 % des sondés dans les enquêtes d’opinion ne représente plus qu’une fraction de la bourgeoisie, la faction de l'ingérence humanitaire, nouveau "fardeau de l'homme blanc", moralisatrice et obsédée de conformisme éthique, et les malheureux qu’elle influence via ses relais communautaristes (étudiants, petite-bourgeoisie des minorités). Mélenchon a choisi cette base, probablement contre ses convictions, et il a eu tort. Il a purgé de manière autocratique son organisation de tous les souverainistes qui s'y trouvaient, les accablant d'insultes et de calomnies. Gauchistes communautaristes et écologistes timbrés tiennent à présent le haut du pavé parmi ses conseillers, qu’il n’écoute d’ailleurs même pas mais qui saturent sa communication. Son ambition personnelle semble être la seule boussole qui lui reste.

Sanders, Corbyn, Iglesias, Tsipras, et enfin Mélenchon, une génération de la gauche politique occidentale s’éclipse, faute de courage politique, mais faute surtout d’ancrage dans les classes populaires.

Dans ces conditions je voterai sans espoir excessif mais sans regrets pour Fabien Roussel, qui est certainement le meilleur candidat qui pouvait sortir des rangs du PCF. Et pour preuve, les difficultés qu’il éprouve [qu'il éprouvait jusqu'à récemment, note du 15 février 2022] à mobiliser un corps de militants plutôt défaitistes sélectionnés par les directions issues de la mutation du PCF, et la dissidence ouverte d’une partie des cadres, dont Marie Georges Buffet, comme par hasard, scandalisés d’un discours qui malgré ses limitations, notamment sur l'UE, s’adresse véritablement à la classe ouvrière dans son unité, indifféremment à ses divisions de genre, de religion, etc.

Un résultat honorable de ce candidat renforcerait les idées du socialisme en France et l’influence des défenseurs de la classe ouvrière dans le PCF et dans la CGT (on peut envisager au moins les 8% du PTB en Belgique !).

Arriver au second tour est plus qu'improbable, mais comme pour tous les autres candidats de gauche, et sans doute même un peu moins, car la campagne de Roussel est la seule à gauche qui soit destinée aux classes populaires et notamment aux abstentionnistes. Les grotesques attaques contre lui provenant de l'extrême-gauche bourgeoise sur "le fromage, le vin, la viande" et la fureur et la haine des gauchistes qu'a provoqué son engagement pour la sécurité le montrent bien. Et il est très improbable que les électeurs des classes populaires qui ont choisi de voter pour Mélenchon au premier tour en 2017 recommencent pour un candidat qui s'aligne sur Sandrine Rousseau, Mme hausse-du-carburant !

Mélenchon s'étant autodétruit, il faudra voter sur les programmes et dans ce cas je préfère un programme avec énergie nucléaire et droit à la sécurité, et sans quinoa, simple question de goût.

Mélenchon aura ses signatures, il a suffisamment de réseau pour ça. Cela dit, s'il avait besoin du PCF il aurait dû négocier au lieu de s'imaginer qu'il pouvait  le prendre de haut. Je voterai pour lui au second tour, s'il y parvient, mais cela ne l'empêchera pas de prendre une raclée.

 

GQ, 20 octobre 2021, revu le 26 janvier 2022

 

PS : il peut paraître cruel d'associer Jeremy Corbyn à la liste des politiciens de gauche occidentaux velléitaires de la dernière décennie qui tirent leur révérence, mais je crois que son échec à la tête du parti travailliste britannique, alors qu'on fondait beaucoup d'espoir sur lui, est dû principalement à son refus d'assumer explicitement le Brexit, et de lui donner un sens social, et non aux calomnies du lobby sioniste. Ce qui l'a perdu, c'est cette mollesse inattendue pour défendre la souveraineté britannique, et non sa solidarité avec la Palestine. Du moins c'est mon avis , croyant connaître un peu le pays outre-Manche. Et c'est quand même curieux que ce qui est bon pour la Palestine, souveraineté et indépendance nationale, ne le serait pas pour la Grande Bretagne !

 

 

 

 

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D
la question qui se pose est de savoir si nous sommes prêts à supporter pour quatre ans Macron, Zemmour, Le Pen ou Pécresse et si non, alors comment empêcher ce résultat calamiteux. Question subsidiaire, est-ce que les partis politiques et les candidats aux présidentielles préparent les élections législatives ou attendent ils ne dernier moment pour avoir une chambre d’enregistrement telle qu’on l’a aujourd’hui. Si rien n’est fait, il ne restera plus rien de la France dans cinq ans.
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R
Je crains que Mélenchon ne soit pas la solution non plus. J'aurais tendance à penser que la seule chose de bon qui puisse sortir de ces élection est la défaite du sortant, pour faire passer le message que lorsqu'on tente d'appliquer directement la feuille de route du capital, on en paye le prix.
J
Hé c'est moi ou Roussel qui creuse sa différence avec JLM sur les thèmes laicité,securité ,nucléaire bénéficie d'une réel dynamique notamment auprès des déçus de la ligne politique de la FI?<br /> <br /> Je suis le seul à avoir cette impression?
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B
C'est un très bon choix Fabien Roussel.
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G
En 2012, JLM avait obtenu un excellent 11 %, du jamais vu pour un candidat « gauche de gauche » depuis longtemps, bien que des sondages hyperboliques qui le plaçaient encore plus haut aient un peu gâché la fête. De ce succès absolument rien n’a été fait pour organiser un mouvement populaire ( ? ! Et la France Insoumise ? ! et maintenant l’avenir en commun ? !), comme rien n’avait été fait non plus de la victoire du « non » en 2005 ( ? ! Quand on gagne, normalement, dans un État de Droit, le pouvoir aurait dû se plier au vote ; il n’y a normalement rien à faire ! C’est cela la Démocratie ! Or il y a eu un coup d’état de Sarko et des parlementaires le 4/2/8, qui ont majoritairement, à l’exception des parlementaires communistes et quelques autres commis un crime de forfaiture en votant contre la France, au prétexte que, en votant Sarko au 2ème tour qui avait promis de rédiger un nouveau texte très simplifié, ils avaient voté pour le texte d’avance ; ce qui est à nouveau un double crime : puisque le texte était à 99 % le même dans le désordre, et que de plus, on ne peut jamais signer ou voter quoi que ce soit à l’avance les yeux fermé sans connaître un texte dans les moindres détails, l’avocat Sarko, comme les autres le savaient très bien). Les résultats de toutes les élections intermédiaires entre les 2 présidentielles sanctionnèrent cruellement le PG comme le PCF qui l'avait lancé et l'abstention se mit à galoper.<br /> Malgré ces déboires, Mélenchon refit surface pendant l’été 2016, en lançant la FI, entièrement organisée autour de sa personne, mais qui semblait transcender le clivage droite-gauche en visant le vote populaire, tout en infléchissant sérieusement son langage dans un sens « dégagiste », populiste et anti-impérialiste (le mot populisme est utilisé à toutes les sauces comme gauche, çà ne veut rien dire mais cela salit la personne visée). Il partait d’un seuil solide d’intentions de vote d’environ 12 %, sans même avoir fait campagne (il était mis derrière Hamon par les dirigeants des instituts sondages), ce qui permettait d’envisager le second tour, le seul à gauche dans ce cas, et il tranchait avec des déclarations très fermes sur l’OTAN, et sur l’UE.<br /> Cela me parut suffisant pour militer dans le PCF, au grand scandale de mes amis politiques purs et durs, pour la candidature Mélenchon, comme le firent alors d’autres communistes non-repentis en dehors du parti (le PRCF, le RCC) etc. pour les mêmes raisons.<br /> Le résultat inespéré de 7 millions de voix (19,6% des suffrages exprimés) (si le résultat était espéré, mais en 2017, comme en 2022, les dirigeants d’instituts mettent Mélenchon très bas pour le discréditer, et le PCF joue à fond le jeu des oligarques et autres Macron ; pour casser sa campagne, alors que l’on savait que c’était faux) le mettait à 700 000 voix du second tour, qu’il n’aurait certainement pas gagné contre Macron (Si tout au contraire). Cependant, dès le soir du 1er tour Mélenchon avait commencé à se débarrasser de ce capital politique tout nouvellement acquis comme s'il s'agissait d’une patate chaude ( ? ! ? ! ? ! D’où sort cette invention ? Et petit oubli, il y a eu un miraculeux attentat le 20 avril – 3 jours avant - qui a fait monter les autres candidats en tête et saquer… Mélenchon, sinon il aurait pu être au 2ème tour, miracle, comme toujours pour l’oligarchie, car il aurait alors eu toute les chances de l’emporter sur Macron candidat des ultra-riches) Les candidats présentés par la FI, 6 semaines après le 2d tour, ne récoltaient que 35 % des voix qui s’étaient portées sur Mélenchon. Cette déroute, à peine le premier succès enregistré s’explique par plusieurs facteurs. <br /> (GQ s’attarde sur des racontars et oublie l’essentiel : La constitution Jospin ! En effet, « le plus grand privatiseur de l’histoire » qui voulait avoir les mains libres pour casser les retraites du peuple, a fait mettre l’élection présidentielle avant les législatives, ce qui est une hérésie en démocratie ! Il s’en suit que quand un président est élu même comme ici en trichant, truquant, les électeurs contre s’abstiennent et le laissent faire, et il rassemble une assemblée godillot qui vote toutes les pires crapuleries du pouvoir).<br /> D’une part, JLM avait commencé à retropédaler sur les aspects « populistes » de son programme avant le 1er tour, et il a choisi symboliquement de finir une campagne tonitruante, de façon inoffensive, en allant rendre visite en péniche sur le canal Saint-Martin avec son copain Iglesias à la foule clairsemée des bobos de l’Est parisien. Il s’est soudain affiché pro-européen dans son dernier grand meeting, et il a refusé de soutenir clairement le Venezuela bolivarien, lorsqu’il a été attaqué sur le sujet, rappelant son lamentable vote impérialiste au parlement européen en 2011, sur l’invasion de la Libye… (Celle-ci a été soutenue par tous les dirigeants du PCF qui mènent le parti à sa perte, et qui soutiennent en acte ou par leur silence complice, toute les guerres coloniales de l’OTAN depuis le 11/9/01, à l’exception de la guerre en Irak de 2003)<br /> Son attitude de mauvais perdant bien peu « présidentielle » le soir du premier tour l'a décrédibilisé et a fait passer le refus courageux de l’appel au vote Macron (non c’est une erreur : Macron et Le Pen comme Zemmour sont les 2 faces de la même pièce, des faire valoir ; Mitterrand est allé chercher Le Pen ; Macron a trouvé Le Pen trop molle, avec le risque de la grève des castors – grève du barrage à l’extrême-droite - il est allé chercher Zemmour, mais çà ne change rien, Macron et ses méthodes ultraviolentes, son soutient des ultra-riches est à l’extrême-droite et non au centre) pour un caprice égocentrique ( ? ! ? ! ? !) (quand un candidat triche pour gagner, ce n’est pas être mauvais perdant, c’est normal de réagir contre les crapules sans se laisser monter sur les pieds ; C’est de subir des crapuleries sans rien dire qui sont inadmissibles pour un dirigeant politique), impression confirmée par sa réaction ridicule aux perquisitions judiciaires de ses locaux, l’année suivante (attaquer ou faire attaquer par des séides aux ordres du pouvoir le siège d’un parti politique est du niveau du Watergate, on n’avait jamais vu cela avant l’ultra-violent extrémiste de droite Macron ; le problème est que les journaleux aujourd’hui n’atteignent pas la cheville des journalistes de l’époque, et la réaction du peuple non plus ; on n’aurait jamais toléré cela ; pour rappel, comme l’a si bien dit la Procureur Générale du PNF Houlette, les Procureurs sont « sous les ordres de leur supérieur hiérarchique au ministère » ; ce que confirme le droit international : ce sont des fonctionnaires, pas des magistrats, nous ne sommes pas en État de Droit, bis repetita, il n’y a pas 3 pouvoirs mais 2 ( ? !) voir 1 seul). Enfin, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a fait aucun effort pour se coordonner avec le PCF, qui était pourtant la seule formation importante qui le soutenait, ni pour préparer des candidatures communes au législatives (et vice-versa, le PCF a fait une camapgne à part pour la présidentielle sans tenir aucun compte de J.L. Mélenchon ni de la LFI, car la direction du PCF n’en voulait pas, mais avait été obligée par sa base de l’accepter ; pire, la direction du PCF a fait croire jusqu’au bout que Mélenchon n’aurait pas les signatures du PCF, et les médias et partis politiques, grâce à la direction du PCF et de ‘l’Huma, s’en sont donné à cœur joie de manière à peser CONTRE le rassemblement autours de sa candidature et briser au maximum l’élan autours de Mélenchon, les dirigeants PCF et de l’Huma – pam et PLH, portent une lourde responsabilité dans les quelques voix qui lui ont manqué ; cette fois-ci ces 2 directions PCF et Huma, à l’extrême-droite du parti, ont gagné en trichant, truquant, et en s’appuyant sur ceux qui se croient à l’extrême gauche du parti, mais qui n’ont strictement aucun pouvoir – on se rappel que Pierre Laurent mis à la porte par la majorité - l’unique fois dans l’histoire où la direction a été vaincue - est rentré par la fenêtre avec un statut qui n’existe pas président du conseil national, donc en toute illégalité). Un relent prononcé d’anticommunisme lambertiste est réapparu à cette occasion (« vous êtes le néant, vous êtes la mort ») ; il n’y avait pas que Trump pour produire des tweets agressifs, invraisemblables, et indignes d'un homme politique à ce niveau ( ? ! ? ! ? ! ? Les coups tordus des 2 côtés. Confondre J. L. Mélenchon avec Trump, Le Pen, Zemmour, etc… c’est du Macron pas de la grande politique)<br /> Plus fondamentalement, la campagne de Mélenchon n’a pas gagné - et ne le pouvait pas - parce qu’il y avait pour la mettre en œuvre trop de bobos, pas assez de prolos (tu fais du tri toi quand tu fais la campagne électorale ? Faux, c’est le véritable auteur de l’attentat qui a gagné)<br /> En 2022, sachant cela la question se pose à nouveau (elle ne se pose pas puisque la direction du PCF et la pensée unique complice de la direction du PCF - en réalité de Macron - a présenté un faux sondages la veille du vote des délégués pour leur forcer la main en faisant croire que la gauche était « au fond du trou » -comme l’a prétendu Roussel - et que le PCF pouvait donc faire toutes les conneries possibles, qu’il n’y avait rien à perdre), faut-il encore voter Mélenchon, pour réaliser un résultat honorable comme en 2012, ou même pour viser le 2ème tour comme en 2017 ?<br /> Atteindre le 2d tour, où l'on peut parvenir par hasard (non par le militantisme), grâce à la désunion de l'adversaire, et être élu sont 2 choses différentes. Ce qui rendait le pari sur ce candidat si intéressant en 2017, c’était l’hypothèse fort possible qu’il se retrouverait au 2d tour contre Marine le Pen (faux contre Macron, celui-ci sans expérience avec toutes les conneries qu’il avait dites et une 10aine de casseroles au cul et son soutient aux oligarques était cuit, d’où le miracle de l’attentat), en position de gagner en exploitant le rejet de cette dernière (un peu comme Pedro Castillo a gagné contre Keiko Fujimori l'année dernière au Pérou).<br /> Mais aujourd’hui, il est de plus en plus clair que JLM au second tour ne doit pas s’attendre à des cadeaux de la part du centre-gauche soi-disant républicain dans un éventuel duel avec MLP ou avec Z. Son positionnement compris à tort ou à raison comme « islamo-gauchiste » (ce n’est pas compris, c’est imprimé, endoctriné, par la propagande, mais quand on a répliqué que c’est l’oligarchie qui a toujours bénéficié des attentats, sauf à quelques erreurs près, mais que jamais au grand jamais, les gauchistes, la gauche radicale ou l’extrême gauche n’ont jamais bénéficié d’un attentat islamique, Macron et ses séides se sont fermés leur gueule !) et que risque aussi de couper l’apport d’un vote dégagiste venu de l’extrême droite dans une configuration qui le placerait contre Macron (celui là ou un autre représentant du marais). Et il est bien clair aujourd’hui qu’aucun candidat de la gauche réelle (celle qui s’en prend au capital) ne peut être élu dans aucune élection si tacitement des électeurs d'extrême-droite ne se reportent pas sur lui. Tout candidat qui construit un discours de campagne incompatible avec ce report doit être écarté (C’est du Montebourg ? Ne pas oublier que beaucoup d’ouvrier sont déboussolé par l’énorme propagande de la pensée unique au profit de l’extrême-droite ; on peut dire sans exagération qu’il y a 4 principaux candidats d’extrême droite : Macron, Pécresse, Zemmour Le Pen qui rivalisent de violence, de racisme, de haine, de mensonges, de soutient au grand capital, même si les médias font croire à un large éventail). Giles Questiaux (GQ) oublie qu’il y a 50 % des gens dégoutés de la politique qui ne votent pas, en particulier depuis le crime de forfaiture du 4/2/8, ils en parlent souvent à la radio quand ils ont – hélas rarement – droit à la parole.<br /> Bref, pour un JLM qui a choisi de se positionner à gauche de la gauche, la gauche est tout simplement trop faible pour le porter à la victoire (parce que les dirigeants du PCF et de l’Huma font ce qu’ils peuvent pour le faire échouer). Il ne pourrait se placer au 2d tour, avec de la chance, qu’en siphonnant toutes ses réserves dès le premier tour. Fabien Roussel a donc raison de souligner, pour justifier l’existence de sa candidature, que le problème de la gauche n’est pas tant qu’elle est divisée, que le fait qu’elle est dans l'état actuel beaucoup trop faible pour gagner (selon les sondages truqués, et Roussel Pam PLH, PL, etc… Ils ont toujours refusé de publier d’autres sondages bien meilleurs, ils mettent « la gauche au fond du trou »), aux alentours d’un quart de l’électorat, un sixième si on compte les abstentionnistes !<br /> La gauche en question, à laquelle ne s’identifient positivement guère plus de 10 % des sondés dans les enquêtes d’opinion (truquées volontairement par ces instituts dans ce but) ne représente plus qu’une fraction de la bourgeoisie ( ? La bourgeoisie s’est appauvrie depuis des décennies et les classes moyennes aussi ; le potentiel est donc plus grand), la faction de l'ingérence humanitaire, nouveau "fardeau de l'homme blanc", moralisatrice et obsédée de conformisme éthique, et les malheureux qu’elle influence via ses relais communautaristes (étudiants, petite-bourgeoisie des minorités). Mélenchon a choisi cette base, et il a eu tort (Ne pas confondre es gens honnêtes qui s’inquiètent pour le sort de la planète, et des laissés pour compte, avec la propagande CIA, sous faux nez d’ONG très pro-gouvernementales US, voir financée pas ses oligarques, qui a, par exemple, abouti en Allemagne à mettre au pouvoir des Grünes qui sont contre le nucléaire civil mais pour le nucléaire militaire, pour li vert nucléaire…) Il a purgé de manière autocratique son organisation de tous les souverainistes qui s'y trouvaient, les accablant d'insultes au passage ( ? !). Gauchistes communautaristes et écologistes timbrés tiennent à présent le haut du pavé parmi ses conseillers, qu’il n’écoute d’ailleurs même pas mais qui saturent sa communication. Son ambition personnelle semble être la seule boussole qui lui reste ( ? ! TOUS LES THEMES DE L’AVENIR EN COMMUN SONT TOUS PLEBISCITES PAR UNE IMMENSE MAJORITE DES FRANÇAIS, ce qui a fait dire par les dirigeants des instituts de sondage qui le détestent pourtant et truquent allègrement les sondages contre lui que si les gens votaient pour leurs idées, Mélenchon serait élu au 1er tour).<br /> Sanders, Corbyn, Iglesias, Tsipras, et enfin Mélenchon, une génération de la gauche politique occidentale s’éclipse, faute de courage politique, mais faute surtout d’ancrage dans les classes populaires. (GQ aime bien tout mélanger ; Cobyn, c’est son soutient à l’UE qui l’a perdu, il avait failli gagner les élections 2,5 ans avant, mais 2 terribles attentats avaient d’abord freiné son ascension pour le premier, puis légèrement diminué ses soutiens pour le 2ème, et permis in-extrémis à Theresa May de conserver le pouvoir en s’associant à une extrême-droite pire que Trump ; mais les médias complices ont fait le silence là-dessus ; les dirigeants du PCF volontairement vont aussi droit dans le mur en soutenant à fond l’UE, tout en faisant mine du contraire, au point que tous les opposants à l’UE ont été après 2008 traités de fascistes ou de nazis et envoyés chez Le Pen. Enfin, on ne peut pas obliger à militer, une génération Mitterrand qui a pris l’habitude de subir ; Sanders comme Mélenchon s’appuient sur une génération jeune ; tant mieux ; quand à Tsipras, qui a fait une politique de droite avec une majorité de gauche radicale ; c’est un traitre épouvantable, inqualifiable).<br /> Dans ces conditions je voterai sans espoir excessif mais sans regrets pour Fabien Roussel, qui est certainement le meilleur candidat (social démocrate) qui pouvait sortir des rangs du PCF. Et pour preuve, les difficultés qu’il éprouve à mobiliser un corps de militants plutôt défaitistes sélectionnés par les directions issues de la mutation du PCF (qui ont mis en orbite Roussel), et la dissidence ouverte d’une partie des cadres (et surtout de la base dégoutée des tripatouillages, trucages de la direction), dont Marie Georges Buffet, comme par hasard, scandalisés d’un discours qui malgré ses limitations, notamment sur l'UE (il n’y a pas de limitation sur l’UE, la direction du PCF comme Roussel sont 100 % pour l’UE, la meilleur preuve en est qu’ils ont pris le vocabulaire des oligarques et Eurocrates en parlant de l’Europe à la place de l’UE, et des Européens - au lieu des habitants de l’UE - ce qui permet de tout mélanger, et de faire prendre aux peuples des vessies pour des lanternes [confusions sur l’ESA, mélange des cours de Justice CEDH et CJUE… dans le but d’abrutir els peuples] ; il est incompréhensible que GQ vote pour çà ! ensuite ils disent toujours du mal de l’UE mais la soutiennent, comme les travaillistes ; politique jus de boudin qui ne peut que se terminer en catastrophe comme avec les travaillistes) il s’adresse véritablement à la classe ouvrière dans son unité, indifféremment à ses divisions de genre, de religion, etc.<br /> Un résultat honorable de ce candidat renforcerait les idées du socialisme en France et l’influence des défenseurs de la classe ouvrière dans le PCF et dans la CGT (on peut envisager au moins les 8% du PTB en Belgique ! Mais le PTB a d’autres positions bien plus encrées à l’extrême-gauche ; GQ ignore visiblement qu’au printemps, malgré un soutient extraordinaire des médias de la pensée unique, qui n’ont pas lésiné sur les invitations de fabien Roussel, et alors que le pouvoir EM s’écroulait complètement, le PCF a perdu des bastions important comme le Val de Marne ; mais, rassurez-vous, les médias de la pensée unique qui voulaient qu’un PCF soit présenté contre Mélenchon pour aider Macron, on censuré tous ces déboires ; ouf, ils ont fait croire à des résultats équilibrés).<br /> Arriver au second tour est plus qu'improbable, mais comme pour tous les autres candidats de gauche, et sans doute même un peu moins, car la campagne de Roussel est la seule à gauche qui soit destinée aux classes populaires et notamment aux abstentionnistes (Faux ! à la condition d’arriver à leur mentir sur l’UE, l’OTAN, etc…). Les grotesques attaques contre lui provenant de l'extrême-gauche bourgeoise sur "le fromage, le vin, la viande" et la haine qu'a provoqué son engagement pour la sécurité le montrent bien (La sécurité de quoi ? de qui ? s’il s’agit de soutenir des policiers ultra-violents dans les manifestions qui arrachent les yeux à 50 personnes, les mains à 6 personnes, noient les festivaliers à Nantes, et qui tabassent les gens à grands coups de pieds sans raison, piétinent les vielles dames, ou torturent – j’en ai été victimes – avec le soutient des Procureurs aux ordres du pouvoir et sans qu’il y ait la moindre sanction ; Non, merci ! Il n’y a pas de différence avec le fascisme ou le nazisme ; une excellente raison, la meilleur, de voter contre Roussel). Et il est très improbable que les électeurs des classes populaires qui ont choisi de voter pour Mélenchon au premier tour en 2017 recommencent pour un candidat qui s'aligne sur Sandrine Rousseau, Mme hausse-du-carburant ! ([Mélenchon veut un blocage du prix des carburants pour lutter contre « une situation extraordinaire »], titres de la presse du 19/10/21 qui est pourtant anti-Mélenchon ! On se demande où GQ prend ses informations ? ! Il dit très exactement le contraire de la réalité, pas étonnant qu’il vote Roussel)<br /> https://www.ouest-france.fr/economie/transports/carburants-essence-diesel/melenchon-veut-un-blocage-du-prix-des-carburants-pour-lutter-contre-une-situation-extraordinaire-a283023e-30a3-11ec-a718-a624d0d4b41d<br /> https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/carburants-jean-luc-melenchon-propose-de-bloquer-les-prix_AV-202110190138.html<br /> Mélenchon s'étant autodétruit ( ? !), il faudra voter sur les programmes (donc Mélenchon) et dans ce cas je préfère un programme avec énergie nucléaire (pour polluer la planète pendant des millénaires jusqu’à la rendre invivable aux générations futures, dans quelques décennies) et droit à la sécurité (pour la police criminelle sans aucune sanction pour ses crimes impunis), et sans quinoa, simple question de goût.<br /> Mélenchon aura ses signatures, il a suffisamment de réseau pour ça. Cela dit, s'il avait besoin du PCF il aurait dû négocier au lieu de s'imaginer qu'il pouvait le prendre de haut. Je voterai pour lui au second tour, s'il y parvient, mais cela ne l'empêchera pas de prendre une raclée (s’il est au 2d tour, c’est Macron l’emmerdeur, qui prendra une raclée plus personne ne veut de lui, à part le CAC40, il est discrédité, les gens l’insultent en lui disant ou écrivant « je t’emmerde », et lui, malgré son extrême violence habituelle, avec les crimes de sa police protégée par Fabien Roussel, ne peut plus rien répondre ! C’est lui qui vient de se suicider !)<br /> GQ, 20 octobre 2021, revu le 12 janvier 2022<br /> PS : il peut paraître cruel d'associer Corbyn à la liste des politiciens de gauche occidentaux velléitaires de la dernière décennie qui tirent leur révérence, mais je crois que son échec est dû principalement à son refus d'assumer explicitement le Brexit (tout au contraire, comme le PCF Roussel et autres, au début il était contre le Brexit, c’est devant les sondages catastrophiques qu’il a brouillé les pistes, mais plus personne n’y comprenait rien), et de lui donner un sens social, et non aux calomnies du lobby sioniste. Ce qui l'a perdu, c'est cette mollesse inattendue pour défendre la souveraineté britannique ( ? ! Non, il était contre le Brexit, pas mou, dur, c’est à la fin qu’il est devenu mou comme Roussel), et non sa solidarité avec la Palestine. Du moins c'est mon avis, croyant connaître un peu le pays outre-Manche. Et c'est quand même curieux que ce qui est bon pour la Palestine, souveraineté et indépendance nationale, ne le serait pas pour la Grande Bretagne (ni pour la France de Roussel) !<br /> GQ oublie de rappeler que sur l’OTAN, Roussel a menti effrontément, en prétendant vouloir en sortir, alors qu’en réalité, c’est seulement du commandement intégré de l’OTAN qu’il veut sortir. De même il ne nous parle pas de l’internationale, il faut dire que le PCF a tout abandonné en soutenant toutes les nombreuses guerres coloniales depuis 20 ans, à l’exception de la guerre en Irak en 2003. Si le PCF et l’Huma parlent un tout petit peu de l’Afrique, c’est à l’occasion de la campagne, car le reste du temps, les crimes de la France sont censurés, comme le carnage du 26 novembre 2021, au Niger, sous prétexte d’une manifestation violente selon la presse de la pensée unique aux ordres, pourtant incapable d’en fournir la moindre image. Mensonge comme d’hab, mêlé d’indifférence et de colonialisme des années 30 du pouvoir. Quand à l’errance de l’armée Française de 10 jours au Burkina, ils en ont très peu parlé, minimisé au maximum, et mélangé des tas de pays. Des articles jus de boudin dont rien ne sort.<br /> Le parti a fait silence sur l’Ukraine et les crimes et pogroms commis contre les communistes en 2014 ; le 1er article contre le coup d’état US/UE/Nazi est sorti un an après ! ! ! …<br /> <br /> L’Huma préfère passer d’immenses photos de gens qu’on voit tout le temps dans les médias de la pensée unique, y compris de Macron, plutôt que de passer des articles gênants pour l’oligarchie et Macron ; une manière de censurer des tas d’infos, faute de place, Lol, sans en avoir l’air !
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M
Il ne faut pas accorder trop d'importance aux signifiants; "communiste" ça ne veut pas dire grand chose isolément, et dans les pays de l'Est les peuples détestent les communistes ... parce qu'ils ont bradé le socialisme ! ah bon ? le nombre des les bulletins signifiés communistes montent en flèches en Russie en Ukraine en Géorgie en Grece au Chili au Brésil en Inde une région est géré par un leader affiché communiste meme nathalie arthaud la libertaire française affiche communiste sur ses bulletins mais elle c'est pour tromper l'ouvrier
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G
Des immigrés des pays de l''est qui ont cru la propagande occidentale sur la liberté, sont effarés et effrayés par la coercition qui règne en occident grâce au Covid et aux ""vaccins"", et aux lois scélérates et liberticides
G
Les pays communiste et/ou de gauche radical ont vaincu, pour l'essentiel, le Covid en 3 mois, dans les pays ultra-libéraux fanatiques UE/USA/GB..., c'est la catastrophe !
R
En ce moment le socialisme est plus subversif que le communisme, mais si il remonte dans les pays de l'est tant mieux.