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Réveil Communiste

Présentation du livre « Les guerres de Staline » de Geoffrey Roberts, par Annie Lacroix-Riz, lundi 15 septembre à Paris

9 Septembre 2014 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Initatives et rendez-vous

 

Invitation

 

Le Cercle Universitaire d'Etudes Marxistes*

en collaboration avec les Editions Delga

vous invitent à la présentation du livre

« Les guerres de Staline » de Geoffrey Roberts** 

 

par Annie Lacroix-Riz***

qui a préfacé la traduction française de cet ouvrage publiée par les Editions Delga

 

le lundi 15 septembre de 17h30 à 19h30

Amphithéâtre Roussy aux Cordeliers :

15 rue de l'école de médecine, 75006, métro Odéon

Pour tout renseignement : cercle.univ.etud.marxiste@gmail.com

 

* Le Cercle Universitaire d’Etudes Marxistes (CUEM) a pour objectif d’organiser des conférences ayant trait à l’actualité du marxisme. Nous le ferons tout au long de l’année universitaire en invitant des conférenciers traitant de sujets historiques et philosophiques d’un point de vue marxiste.

** Geoffrey Roberts est professeur d’histoire à l’University College de Cork en Irlande. Il est depuis 1989 un spécialiste reconnu des relations germano-soviétiques entre 1933 et l’Opération Barbarossa. Entre 1998 et 2002, il a abordé les domaines des relations internationales de l’URSS entre victoire militaire et chute du pouvoir soviétique, puis, via un livre sur Stalingrad, de l’histoire militaire de la Deuxième Guerre mondiale. Ces incursions ont servi de prélude à la présente étude approfondie sur les « guerres de Staline de la guerre mondiale à la Guerre froide, 1939-1953 », ouvrage le plus important de Roberts à cette date (2014).

*** Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII) écrit à propos de cet ouvrage : « Sur le Staline et l’URSS des années 1939-1953, je n’ai pas souvenir d’avoir lu de travail universitaire aussi sérieux et globalement indifférent au qu’en-dira-t-on (c’est-à-dire à l’historiographie occidentale dominante) depuis la généralisation à l’ensemble de l’Europe, au cours des années 1980, de la chape de plomb réactionnaire. Tout en sacrifiant d’abondance au thème du « dictateur soviétique » et en se défendant de vouloir « réhabiliter Staline », Roberts s’est livré à un bel exercice de courage intellectuel. C’est en ce début du XXIe siècle faire beaucoup pour la science historique que de résister à la marée antisoviétique qui a recouvert le champ de la «soviétologie» internationale et submergé la française. L’historien irlandais aura notablement contribué à donner satisfaction posthume à la revendication d’histoire honnête de l’URSS émise en 1964 par Alexander Werth qui – à la différence de son fils Nicolas, porté toujours plus loin au fil du temps vers la diabolisation de Staline et vers l’indulgence pour tout label antisoviétique – aima le peuple soviétique de la « Grande Guerre patriotique » et estima grandement son leader « aux nerfs d’acier » (formule empruntée au maréchal Joukov) ».

 

 

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G
<br /> Il reste maintenant à écrire une synthèse politique demystificatrice du même niveau de compétence et d'indifférence au "qu'en dira-t-on" , sur les politiques de Staline ( 1917 à<br /> 1953).<br />
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