Pierre HASKI, Renée GREUSARD, Rue 89, 24 juillet 2013
On parle plus, en Europe, du Brésil que de la Bulgarie. Pourtant, depuis cinq semaines, les Bulgares sont dans la rue. Contre la corruption, mais pas seulement.
Cette nuit, le parlement a été assiégé. Une trentaine de députés et trois ministres s’y trouvaient pour discuter une actualisation du budget, des journalistes étaient aussi présents pour la couvrir. Pendant plus de neuf heures, toutes ces personnes,109 en tout, sont donc restées bloquées dans le Parlement bulgare.
La foule à l’extérieur criait : « Mafia. » Ou encore : « Démission. »