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Réveil Communiste

Un programme universellement partagé : Chasser les marchands du Temple, prendre la Bastille (et le Palais d'Hiver)!

11 Novembre 2011 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Positions

FACE AU VEAU D’OR…

 

Par Jean LEVY

 

Naguères, pensant à leurs « gros sous », « ils » invoquaient la France et la Patrie.

Aujourd’hui, leurs références ont changé.

« Ils » appellent aux sacrifices pour « sauver les banques et rassurer les marchés ».

On croit rêver.

S’agit-il de leur part, de cynisme et de provocation ?

Pas seulement.

Le temps n’est plus aux sentiments.

Hier, dans les usines, les ouvriers créaient de la richesse que les patrons, pour l’essentiel, accaparaient.

Le « Veau d’Or » se portait bien.

 

Aujourd’hui, la « règle d’or », c’est faire de l’argent, toujours plus et toujours plus vite. Aussi, le Capital fabrique de la fausse monnaie dans ses salles de marché. Et joue avec, comme au casino, dans ses paradis fiscaux.

Paradis artificiels, économie virtuelle, telles sont leurs tours jumelles de la finance, nommée pour l’occasion, la « mondialisation ».

Règle du jeu : un Etat emprunte à des banques des milliards d’Euros, à un taux d’intérêt de 4, 5% (ou bien plus), alors que ces banques s’alimentent, elles, pratiquement pour rien, auprès de la BCE, à Francfort.

Bénéfice net : la différence des taux.

A condition que les Etats remboursent.

Et pour cela, ceux-ci empruntent à nouveau aux banques à un taux toujours supérieur, impossible à supporter.

Et un jour ou l’autre, il faut payer l’addition de la spéculation.

 

Comme le jeu s’accélère, les enjeux s’élèvent, « l’ardoise » qu’il faut régler monte…monte et « les marchés » s’affolent. Les Agences de notation jouent les arbitres. Ils distinguent les perdants et les gagnants : ceux qui misent sans répondant et ceux pour qui leur industrie assure leur trésorerie.

Pour ces derniers, c’est le triple A.

A comme Allemagne avec sa sidérurgie et sa machine-outil.

 

Malheur aux vaincus, pour eux, c’est BBB, les marchés sont sans pitié.

Il faut les « rassurer » : il faut régler l’addition de la spéculation.

 

Qui va régler la note ?

Comme faut les « rassurer les marchés », « ils » font payer les peuples pour « sauver les banques », leur dit-on.

 

Morale de l’histoire : en 1789, déjà, les puissants de l’époque voulaient pressurer les manants pour éponger la banqueroute due à une classe de nantis.

On sait ce qu’il advint  et ce qui reste à faire :

reprendre la Bastille et chasser les marchands du temple,

une fois pour toutes !

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