La France, la grande France, est en guerre en Centrafrique depuis la fin de la semaine dernière. Mardi, de retour de Johannesburg, où il a assisté aux obsèques de l’ancien président sud africain, Nelson Mandela, le chef de l’Etat français, François Hollande, a fait une escale de quelques heures à Bangui, la capitale centrafricaine, à la suite de la mort de deux soldats français de l’opération « Sangaris ». A cette occasion, et devant ses soldats, le chef de l’Elysée est revenu sur les raisons qui ont motivé son intervention rapide au pays de Bokassa. Pour lui, en effet, il s’agissait de « sauver des vies humaines ».
Bel engagement plein d’altruisme, serait-on tenté de dire. Mais le hic, c’est que, dans d’autres circonstances similaires, on n’a pas entendu le président Hollande avec autant d’énergie. lire la suite