Nous ne sommes pas au niveau de la Grèce mais dans une situation comparable où à la suite d’une élection le nouveau gouvernement qui peut être à direction socialiste comme en Grèce, aurait à appliquer une politique d’austérité renforcée sans sortir le pays de la crise mais en l’enfonçant de plus bel. La critique des positions pro-capitalistes du Parti Socialiste est un devoir.


Il est plus que nécessaire de persévérer sur les conditions pour faire face à la crise du capitalisme. Seules des positions inscrites dans une démarche de rupture systémique peuvent mettre notre pays dans le sens des intérêts de la population. Etre plus fort en direction de la classe ouvrière pour éviter les deux sanctions que seraient : une « Le Pen » première dans la classe ouvrière et son pendant : le vote utile pour le Parti Socialiste.


A ce degré de la crise, nous mesurons bien que si la question est européenne, elle reste avant tout nationale.


• L’interdiction de tout licenciement est une urgence. Et non soutenir des projets de coopératives.

• La rupture avec l’Union européenne et l’engagement immédiat de la construction d’une Europe des peuples,

• Le refus de payer la dette qui est celle des milieux financiers.

• Les nationalisations, en premier des banques, sans indemnisation des capitalistes.

• Engagement de convoquer une assemblée constituante.


Le Parti communiste doit se faire entendre en tant que Parti. Tout ne se joue pas à l’élection. L’après élection sera déterminante. Il ne faudra entretenir aucune illusion. Seule la lutte sur des positions de classes peut nous permettre d’engager notre pays sur la voie du succès.