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Réveil Communiste

CGT : 1er anniversaire de la grève des travailleurs sans papiers

9 Avril 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Luttes 2008-2011

Communiqué de presse

 

1er Anniversaire de la lutte des travailleurs et travailleuses sans papier en Ile-de-France

 

Il y a un an, le 15 avril 2009, 300 travailleurs sans papier avec la CGT menaient des grèves coordonnées pour faire respecter leurs droits de salariés, être reconnus en tant que tel et obtenir leur régularisation. Cette date a marqué le début d'un grand mouvement où plusieurs milliers de salariés se sont fait connaître et on mené ensemble des luttes. Ils ont permis de mettre à jour la réalité subie pour des milliers de travailleurs considérés par certains employeurs comme des sous emplois taillables et corvéables à merci. Cette lutte n'est pas une lutte catégorielle, elle prend tout son sens dans le combat contre la précarité, pour l'égalité et l'émancipation de chacun. En cela, elle constitue une lutte d'intérêt général. En refusant d'être surexploité ces salariés ont tiré l'ensemble du monde du travail vers le haut et agit dans l'intérêt de tous les salariés

 

Avec la CGT, des associations et des organisations et bien souvent avec le soutien de citoyens anonymes, ces luttes menées parfois dans des conditions particulièrement dures, ont permis à des milliers de travailleurs de retrouver leur dignité ainsi qu'un véritable statut social.

 

Ce mouvement, loin de s'être éteint, est toujours d'actualité.

 

Dans de nombreuses entreprises des salariés sont encore en lutte, d'autres sont encore dans l'attente de solutions dignes et humaines pour être reconnus en tant que salariés et bénéficier des droits et devoirs qui vont avec ce statut.

 

Afin de faire le point sur ce qui a été gagné et les luttes qui sont encore à mener, la CGT Île-de-France vous invite à participer à :

 

Une conférence de presse

Le 15 avril à 11 h30

Devant la Préfecture de police de Paris

Métro Cité - Rue de la Cité - face au parvis de Notre-Dame

 

A laquelle participera Francine Blanche, Membre du Bureau Confédéral de la CGT et Pascal Joly Secrétaire Général de l'Union Régionale CGT Île-de-France

 

Des informations départementales seront données par les Unions Départementales CGT Franciliennes.

 

Un rassemblement de la dignité et des droits aura lieu au même endroit à 12 heures avec une animation musicale.

 

Contact presse Laurent Pagnier 01 48 18 87 65 - 06 60 28 89 71

 

Le 7 avril 2009

 

 

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P
Les travailleurs sans papier durant la grève ont retrouvé leur dignité et ont fait connaitre mieux que tout autre leur situation d'immigrés.La CGT a fait du bon travail et des militants aussi qui ont soutenus les piquets de grèves. C'est ainsi que je vois les luttes : grévistes, syndicalistes militants politiques, même combat. Mais le PCF que propose t-il en dehors de régulariser tous les sans papiers? POur moi cela ne suffit pas de le dire car la situation des uns et des autres est très différentes et il faut s'attacher également au concret à la réalité vécue par chacun. Pour cela il faut un vrai projet social (et non pas sociétal trop limité à des petits groupes de citoyens qui font de la résistance pour que l'on régularise au cas par cas les personnes sans papier de leur quartier, dont l'enfant va à la même école que leur enfant etc.) il y a aussi les travailleurs immigrés bien sûr aussi parents d'élèves mais leur demande s'articule aussi sur les droits des travailleurs. Un immigré sans papier est avant tout un homme ou une femme qui a choisi de venir vivre dans un autre pays pour y faire sa vie, et il a besoin d'un vrai travail, d'une formation donc et d'une couverture sociale. C'est cela qui devrait être pris en compte avant tout.
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G
La grève des travailleurs sans papiers représente un saut qualitatif dans la défense des sans papiers, une forme de lutte qui les intègre aux luttes sociales et au prolétariat français en s'attaquant directement à la contradiction capital travail dans ce champ, et cela malgré la tentative de sabotage de la part des communautaristes qui ont organisé contre la CGT l'occupation de la bourse du travail.
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