Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Réveil Communiste

Rencontre de Vénissieux, 31/01/2009, nouveau courrier d'André Gerin

27 Janvier 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Paroles de communistes!


Le 22 janvier 2009


Chers Camarades,


Tout d'abord, je vous confirme le rendez-vous de Vénissieux :


Samedi 31 janvier 2009

de 9h30 à 17 heures

Ecole du Centre

43, boulevard Laurent Gerin

 (à proximité de la Maison du Peuple)


Afin d'organiser au mieux notre rencontre, je vous  remercie de confirmer votre participation en contactant les camarades dont vous trouverez les coordonnées ci-après, et ce au plus tard le 28 janvier 2009.

Après le 34ème congrès, une situation nouvelle s'ouvre à nous quant à l'avenir du PCF en tant que force politique de combat révolutionnaire. C'est une question de vie ou de mort dans le paysage national et international.

          Face à une direction qui accélère l'abandon, le reniement de l'organisation communiste et d'une ligne de classe, il s'agit aujourd'hui de permettre à tous de mesurer cette réalité de plus en plus évidente.

          La crise sociale, politique, idéologique du capitalisme ouvre un espace de reconquête idéologique pour un autre modèle de société. Le socialisme, le communisme sont au cœur de la lutte des classes du début du 21ème siècle.

          Nous devons avoir un premier échange sur les enjeux géopolitiques et défendre une méthode de travail qui respecte les spécificités locales pour construire une approche nationale ancrée dans les sections et les départements.

          L'expérience du texte alternatif, la manière dont nous avons travaillé dans la préparation et lors du congrès me semblent des bases solides pour aller de l'avant.

          Pour lever tout malentendu sur la rencontre de Vénissieux, je propose qu'elle soit pilotée par Serge Truscello, secrétaire de section de Vénissieux, Michèle Picard, secrétaire de section de Saint-Fons/Feyzin et Marie-Christine Burricand, responsable du réseau départemental du Rhône.

          Nous devons jouer la carte de la transparence entre nous, avoir les mêmes informations :

  • Disposer de la liste complète des signataires du texte 3 et de leurs coordonnées,
  • Contribuer à la construction des bases, avec des camarades, dans un maximum de sections et de départements. Avoir des correspondants pour développer, petit à petit, un véritable réseau.
  • Se fixer dans les mois qui viennent, la possibilité de constituer un collectif dans plusieurs départements et dans toutes les régions. Les conditions existent.


Nationalement, les conditions sont rassemblées pour que vive un collectif de travail qui porte une volonté commune de rassembler les communistes dans l'action. Prenons appui sur les adhérents, tendons la main aux communistes qui n'ont plus leur carte, en étant sensibles aux réalités spécifiques dans certains départements où la situation est devenue insupportable.


Pour ce qui me concerne, je veux consacrer mon temps au travail idéologique, théorique, philosophique et politique nécessaire à la reconstruction d'un socle qui régénère les fondements du combat révolutionnaire d'un PCF d'aujourd'hui, dans l'esprit des choix de Tours en 1920.

Je veux répondre aux sollicitations et me déplacer dans les départements pour apporter ma contribution et mon expérience politique, en gardant mon esprit libre et engagé.

Suffisamment de camarades pertinents et reconnus peuvent constituer le collectif national. Je ne souhaite pas en faire partie.

Nous commencerons à mettre sur pied un calendrier de travail.

Encore une fois, merci de confirmer votre présence aux camarades ci-dessous.


A bientôt et bon courage.



André GERIN



Contacts :


Serge TRUSCELLO
Michèle PICARD
Marie-Christine BURRICAND
Jean MIAILLE


 

(note de RC : cliquer sur "contact" en bas de page)

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Les camarades de Saint jean industrie à vénissieux en grève depuis le 5 janvier contre la délocalisation de leur entreprise en croatie et lachés par les donneurs d'ordre tel que Renault truck, volvo, areva apprécient que André Gérin travaille politiquement avec les décideurs du Rhone. Peut être aboutira t-on dans ce conflit à un repreneur en mettant autour de la table le préfet, la cci, les donneurs d'ordre etc, etc... cela compte d'avoir un député et un maire communiste. C'est sur le terrain qu'il faut juger et non pas avec un article de journal diffusé dans des journaux de droite.
Répondre
A
le "lucide" pourrait au moins avoir le courage de s'identifier avant de balancer des saloperies sur un camarade.Je n'aime pas ces méthodes.
Répondre
L
GERIN, pas contre BUFFET mais avec l'UIMM!! Quel crédit lui apporter?<br /> Camarade libéré<br /> <br /> Après son éloge de Castro, André Gérin pourrait passer pour un archéo. Total quiproquo: en réalité, le « coco » de Vénissieux a viré sa cuti stalinienne. A faire passer Besancenot pour un rigolo.<br /> Lorsque l'on se rend à un rendez-vous avec André Gerin, pour comprendre comment en 2008 ce député communiste a pu prendre sa plume pour adresser une lettre de félicitations à Fidel Castro sur le départ, on s'attend à se retrouver avec le dernier des Mohicans de l'assemblée. Impression renforcée au premier contact par la façon un brin soupçonneuse avec laquelle il dévisage son interlocuteur, comme pour cerner ses arrière pensées forcément malveillantes. Erreur: l'homme qui a à son actif sa réélection à la mairie de Vénissieux dès le premier tour (avec 53% des votants) est tout sauf un communiste primaire et affiche en réalité un positionnement sans complexe. «Ma lettre à Castro est un coup de sang. Je ne pouvais pas laisser sans répondre Bush, le président de Guatanamo, zone de total non-droit, critiquer Cuba. Ce régime n'est pas exempt de critiques, je me rends à la Havane au printemps pour me faire mon opinion.» Un camarade libéré.<br /> <br /> Communiste et le « culte » du résultat<br /> «D'abord je suis très fier d'avoir été pendant 21 ans ouvrier chez Berliet. J'y ai contracté le virus de la politique aux côtés de la génération qui avait fait la Résistance et la reconstruction et en même temps, c'est là que j'ai appris «l'obligation de résultat». Mes camarades d'atelier me lançaient: « Si tu veux progresser, montre-nous ce que tu sais faire.» Aujourd'hui, je tiens le même discours aux fonctionnaires de la ville. J'ai appris aux techniciens les ratios économiques. Pour-moi, un sou est un sou, qu'il soit public ou privé. Quand une entreprise de ma ville, une PME ou un artisan, est capable d'apporter la même réponse technique moins chère, je prends le privé sans état d'âme car j'ai la responsabilité du bon usage de l'argent. J'ai appris surtout à défendre l'intérêt général, sans esprit de boutique, ni partisan », explique André Gerin. Ce n'est pas la seule entorse à la doxa du Parti. Il n'a pas hésité à ouvrir certains services publics le samedi et même, comble du comble, le dimanche "tout simplement pour mettre en adéquation les services avec les besoins et attentes de la population". Innovation encore avec la création originale d'une ligne d'appel fonctionnant nuit et jour tout au long de l'année - le TOP pour "office public de la tranquillité" De même fut-il pionnier dans les délégations de quartier mises en place il y a près de 20 ans. Sa conviction: « Les services publics comme on les concevait dans les années 70 doivent évoluer en fonction des besoins. On ne peut plus être au four et au moulin. Ce que nous devons créer c'est avant tout du lien social et de la citoyenneté. » De beaux discours car le maire traîne derrière lui une réputation d'autoritarisme. "Je ne me laisse pas marcher dessus, c'est évident. Mais je tiens le même discours à tout le monde. Et si mettre les devoirs au même niveau que les droits, si expliquer aux jeunes que ce n'est pas parce qu'ils sont dans la «merde» qu'ils peuvent tout se permettre, alors oui je suis autoritaire, mais je n'ai aucun problème là-dessus. La dissolution de l'autorité à tous les étages de la société a été une catastrophe. Je suis pour que l'on remette la question des limites et du respect au centre." André Gerin assume. Pour un capitalisme des métiers<br /> Un homme de gauche assumant un tel discours est déjà assez rare. Mais André Gerin réserve des surprises encore plus grandes quand il développe ses conceptions économiques et sociales. « Aujourd'hui, je considère que les capitaines d'industrie sont nos alliés. Sur Vénissieux et autour de la ville, nous travaillons main dans la main avec les patrons de PME et avec la chambre de commerce et d'industrie. J'ai des relations étroites avec le représentant du patronat Rhône-Alpes, avec l'UIMM, le conseil économique régional, la CGPME... des relations de travail. Sur la ZUP qui est une zone franche Juppé, une quarantaine de petites sociétés sont installées. C'est notre manière de remettre l'emploi au coeur de la cité. » Le maire voit bien plus large et théorise: « Avec moi, quand on parle industrie il n'y a aucun problème, ni blocage, ni a priori idéologique. Je défends un capitalisme des métiers, des savoir-faire et des produits. Il y a des PME qui réussissent en France, des entreprises industrielles capitalistiques que je suis prêt à défendre, car elles sont de ce point de vue utiles. Je dis cela sans état d'âme. De même doit-on désormais raisonner bassin d'emploi et plus forcément entreprise. Le discours de la gauche sur le partage de la richesse, c'est du blabla si on ne se demande pas d'abord comment la créer. Or la valeur ajoutée est dans l'industrie. En moyenne, un salarié dans l'industrie crée 30% de plus de valeur ajoutée qu'un employé dans les services ». Comment mener ce combat? « A mes yeux, il ne peut être gagné qu'en associant les salariés,en particulier les ingénieurs, cadres et techniciens, aux choix stratégiques. Aujourd'hui la plupart des grandes sociétés sont dirigées par une poignée de quatre ou cinq managers et les cadres n'ont plus voix au chapitre. » Une réinvention de l'utopie autogestionnaire?  «Je ne jette pas le masque sur les problèmes. Mais je pose la question de la finalité qui doit combiner résultats financiers et promotion des hommes. » Nécessaire révolution culturelle "Je veux que le PC retrouve son identité et son originalité comme dans les années 30 ou 50,lorsqu'il s'appuyait sur ce que l'on appelait l'aristocratie ouvrière. S'il ne renoue pas avec les milieux populaires et le monde du travail, le PC est condamné. Après que bon nombre de nos électeurs ont rejoint le FN - je fus l'un des premiers à admettre cette réalité taboue – je constate aujourd'hui qu'ils désertent les urnes. Dans certaines villes populaires, le taux d'abstention est de 50% et monte jusqu'à 60 voire 70%. C'est très inquiétant. Aujourd'hui dans certains de ces quartiers, les petites bandes de mafia régnent. L'effet boomerang risque un jour d'être terrible. Le PC s'en sortira - mais ce n'est pas gagné - s'il est capable d'aller à la conquête des ingénieurs, cadres et techniciens, s'il est capable d'avoir un discours crédible et sérieux et s'il ne cherche pas à leur expliquer comment il faut faire. Une place est à prendre. Les cocos doivent virer leur cuti vis-à-vis du pouvoir. Il ne s'agit plus de tenir un discours contestataire en permanence, il faut mettre les mains dans le cambouis. Ce n'est pas sale. Il faut faire des compromis avec la réalité, j'ose même dire que c'est ce qui est le plus intéressant. Il faut casser les modes anciens de pensée. Sur la question du pouvoir, le PC doit faire sa révolution culturelle. Moi je l'ai faite et j'assume.» Depuis qu'il a déclaré sa candidature au poste de secrétaire général à la place de Marie-George Buffet, André Gerin est devenu l'homme quasi invisible dans les pages de l'Humanité.
Répondre
V
comment en Val de Marne la direction fédérale se constitue une majoritévote des délégués à la conférence fédérale sur les textes définitifssur 189 déléguéspour 78contre 20abstentions 80pas voté 11ce qui donne dans "nous luttons ensemble" info sections 94 cette  étonnante conclusion"les 189 votants ont ainsi majotitairment adopté le texte amendé"quand le grotesque se dispute au ridicule la direction fédérale du 94 n'est jamais trop loin.
Répondre