Pasquale: Ah pour une fois je ne suis pas d'accord avec toi Françoise sur le pragmatisme. Pourquoi être pragmatique avec la LCR et pas avec PRS ou avec LO,avec les militants d'ATTAC, les écolos ? Que sais je encore? Qu'ont ils de plus les militants LCR du 20ème sinon qu'ils se revendiquent comme les plus révolutionnaires, qu'ils ne se salissent jamais les mains? Je pense au contraire que cela coûte de leur tendre la main. (reste encore à me définir concrètement ce que tu entends là). SI c'est se "serrer" la pince dans les manifs bô ça ne me gêne pas avec certains (j'ai même réalisé un micro trottoir filmé avec une militante LCR durant le referundum et elle est même venu chez moi plusieurs fois pour le montage. Après son passage je n'ai pas lavé à grandes eaux !;-))) En fait si c'est ce que tu appelles "la main tendue" ce serait donc travailler avec eux . Mais ma cocotte, on l'a déjà fait dans les collectifs et on a été repoussé du pieds, humiliés, cassés. Je ne crois pas que "travailler avec eux" relève simplement du pratico pratique mais de la politique et ce n'est pas anodin, ce n'est pas quelque chose qui se pratique au coin de la rue entre camarades de gauche. C'est d'ailleurs l'idéologie des collectifs : ne pas s'impliquer politiquement mais faire de l'activisme. Et tant que la LCR manipulera ce type de "travail" moi je te le dis franchement, je n'en serai plus. As tu vu des militants de la LCR venir à un seul de nos cafés politiques ne serait-ce que pour discuter ou nous donner la contradiction? Après tout ce sont des débats? Ils fréquentent bien le même "Lieu dit"? Tu vois, à la limite je pourrais envisager qu'ils viennent dans nos débats (car ils ont toujours refuser dans les collectifs de parler du fond avec nous) mais "travailler" avec eux, non je sais ce que cela suppose. Plus jamais ça. En tout cas pas comme ils sont aujourd'hui à la LCR. Françoise "Nos camarades de la Ligue" je suis d'accord avec toi Pasquale, j'ai même quitté mon boulot CGt entre autre raison parceque je ne supportait plus mon chef LCR. Mais il faut être pragmatique aussi. tendre la main ne coute rien. de toutes manières on se retrouve forcement dans les luttes. je pense qu'il faut les laisser s'empêtrer dans leur création de faux nouveaux collectifs, se renforcer de notre côté pendant ce temps là et à l'occasion montrer qu'on est toujours près à travailler avec eux. comme ça les sectaire c'est pas nous. FV ----- Pasquale: Je suis plutôt d'accord avec l'analyse d'Olivier au sein du PCF mais j'ai quelques doutes en ce qui concerne la main tendue à la LCR. D'abord de quelle LCR parlons nous ? SI ce sont les militants LCR des collectifs je crois que ce sont les pires! Je ne supporte pas le double jeu de ces militants et l'activisme dont ils abusent sans en faire quelque chose de réellement constructif. Tendre la main ça veut dire quoi au juste? J'aimerais bien que l'on me le dise clairement.Tu dis Françoise que "les copains de la LCR sont toujours à nous reprocher nos alliances avec le PS et que nous sommes au moins d'accord là dessus". Excuse moi mais c'est un peu léger. ILs nous reprochent bien plus que ça : on a assassiné Trosky non? On a du sang sur les mains. Eux non. On a été au gouvernement avec les salauds. Eux, non. On est des staliniens. Eux non. On est des ringards. Eux non. On n'est même plus révolutionnaires. Eux si!!!Plus révolutionnaire qu'eux tu meurs! Alors moi je veux bien tendre la main mais par pour me la faire piquer ;-))) Pasquale ------ j'oubliais : d'accord avec Olivier pour continuer de tendre la main à la LCR surtout que, sans boule de cristal, je peux dire que ces nouveaux collectifs ont peu de chance de fonctionner. Les copains de la LCr sont toujours à nous reprocher nos alliances avec le PS, au moins nous sommes d'accord là dessus
Jonathan
les "non-encartés" sont effectivement, pour la plupart, des gauchistes libertaires anticommunistes. Dans les collectifs, ils avaient droit à un statut à part leur donnant droit à une existence quasiment en tant qu'organisation (dans le 19e, les représentants envoyés aux réunions nationales étaient choisis ainsi : 1 PCF, 1 LCR, 1 "non-encarté"). On avait l'impression qu'ils se considéraient, avec une complaisance honteuse de notre parti, comme les vierges immaculées de la politique, que, non partisans, eux seuls pouvaient voir les intérêts supérieurs de la gauche soi-disant antilibérale. La réalité est qu'il s'agissait en fait de faux-nez de la LCR, des ex-maoistes soixante-huitards mal dégrossis, d'un anticommunisme insensé (nous nous sommes fait traiter de "cas psychiatriques"...). Pour eux, qui sont parfois des bobos réels, mais qui peuvent être aussi des bourgeois très déclassés, la lutte des classes est dépassée. Les mesures économiques et sociales qu'ils préconisent sont d'ailleurs assez gentillettes ; mais faute de formation chez nous, elles ont fait illusion d'une façon assez surprenante. Maintenant, pour eux, ce sont les questions sociétales qui sont le front de la lutte pour l'émancipation humaine. Le terrain du travail est déserté ; ils ont accepté qu'il soit exploité par le capital, et par conséquent leur champ d'action se reporte sur le hors-travail (d'où les ONG qu'ils placent sur un piédestal, et pas les partis politiques). Un rapprochement avec la LCR serait aussi mortifère que ceux avec le PS, car leur idéologie est réformiste, radicale certes, mais réformiste. Ce qu'il faut, c'est garder notre indépendance, et continuer de promouvoir des mesures de transformation révolutionnaire de la société, sans céder au renoncement socialiste, ni au simplisme gauchiste. A l'occasion du Congrès, et du bilan "critique et créatif" (la novlangue à l'œuvre...), il faudra bien déglinguer ces montages politiques imbéciles qu'ont été les collectifs, qui ont dégoûté quantité de camarades de la politique. Pasquale Ce qui est culloté de la part des gentils organisateurs de la LCR c'est qu'ils n'ont pas peur de refaire EXACTEMENT la même stratégie qui est : - de vouloir inventer une "politique autrement", l 'eau tiède quoi! - de faire prendre des vessies pour des lanternes avec leur "nouveau parti anticapitaliste" qui est simplement le relookage de la "vieille" LCR (elle se fait tirer la peau pour paraitre plus séduisante) - remettre le couvert avec des convives à qui "on en faisait pas" sur la questions des partis politiques, les soit disant "non encartés" qui ont leur carte dans des assos et organes politiques directs ou indirects, des "revenus de tout" qui n'ont pas trouvé de place pour leur "politique autrement". - En fait leurs collectifs quelque soit le nouveau nom c'est le sas de recrutement de la LCR (quelque soit aussi son nouveau ou ancien nom), en plus ça ne lui coûte rien puisque "tout le monde" met sa "petite contribution" dans une jolie enveloppe pour tirer les tracts etc... Ils veulent faire croire qu'avec ça leurs collectifs vont faire bouger le fond du panier des luttes sociales. Par contre, puisqu'il s'agit clairement de recrutement de la part de la LCR , que fait le PCF pour attirer de nouveaux militant-e-s ou même de nouveaux sympathisants?. Je ne nous trouve pas très au point sur cette question pourtant primordiale. C'est vrai qu'il faudrait déjà essayer de garder ceux qui sont là! Pasquale Olivier (Imbert): he oui! lorsqu'ils peuvent enfoncer un clou en ptofitant de nos faiblesses-forces l'institutionnalisation, ils le font et ramassent des forces en les rendant de pure révolte souvent mais aussi parfois en réussissant ce que nous ne savons pas ou plus faire, donc je continue à penser qu'il faut de manière détachée et sans s'y épuiser en rappelant en permanence notre conviction idéologique intangible, être avec eux. Olivier Imbert, et surtout dans le vingtième et à Paris.
-------Message original de Françoise------- D: Nos camarades de la Ligue Pour votre info : la LCR remets ça avec les collectifs ! je sens qu'on va s'amuser dans les mois à venir ! amitiés Françoise Le 19 février, au Lieu Dit, a eu lieu une réunion organisée par la liste Paris 100% à gauche 20e. Cette réunion regroupait, à parité, des membres et non-membres de la LCR. Ces militantes et militants de tous horizons veulent, dès la fin de la campagne des municipales, unir leurs forces pour rassembler dans le 20e autour de la construction d'un nouveau parti anticapitaliste. Il s'agit maintenant de constituer le comité d'initiative 20e pour un nouveau parti anticapitaliste (CI20NPA). Aussi convions-nous toutes celles et ceux qui souhaitent s'y investir à une réunion le jeudi 27 mars à 19h au local de Télé Bocal, 12 villa Ribérolle (Paris 20e). Cette réunion sera le premier jalon du processus constituant qui débouchera sur une rencontre nationale en juin et, nous l'espérons, un congrès de fondation à la fin 2008. Nous y évoquerons la construction du parti (modalités et calendrier) et discuterons de nos attentes concernant son rôle, ses orientations, son fonctionnement... Nous élaborerons une adresse commune et un appel à une réunion publique le 17 avril. Vous trouverez ci-joint un projet de tract-appel destiné bien entendu à faire l'objet de discussions et d'amendements. Nous envisagerons le mode d'apparition de ce CI20NPA dans les mobilisations à venir (manif RESF/UCIJ du 5 avril, 1er mai). | | |