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Réveil Communiste

Il n'y a pas "d'État profond" ! (même au fond de la Mer Baltique)

12 Novembre 2023 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #GQ, #Théorie immédiate, #Impérialisme, #Positions, #Ce que dit la presse

Il n'y a pas "d'État profond" ! (même au fond de la Mer Baltique)

Le sabotage des gazoducs North Stream en Mer Baltique, où le rôle direct de Joe Biden et d'un petit nombre de membres hauts placés de son administration a été révélé par Seymour Hersh, parait l'exception qui confirme la règle, d'autant qu'ils avaient été annoncés et revendiqués de manière transparente - et que les États-Unis menacent maintenant (novembre 2023)  de saboter d'autres infrastructures sous-marines russes. Contester la notion "d'État profond" ne signifie pas que les services secrets des États ne font pas de complot. C'est justement à ça qu'ils servent. C'est contester l'existence d'un complot global et omniscient - et efficient.

Peut-on définir, identifier, localiser le cerveau du capitalisme ? Localiser son État-major ? Deviner ses plans, pour déjouer sa stratégie ? Peut-être dans l’espoir fou d’y loger avec précision un missile hypersonique?

On sait déjà qu’il n’a pas de cœur ! Les Brigades Rouges italiennes qui voulaient le « frapper au cœur » dans les années 1970 on dû s’en rendre compte à leurs dépens ! En s’attaquant à un pilier de la démocratie chrétienne et donc de l’État capitaliste italien, Aldo Moro, ils ont d’ailleurs fait l’affaire du Mossad, qui cherchait à affaiblir la faction pro-arabe et pro-Khadafi dans les cercles de pouvoir italiens, c’est à dire qu'ils ont fait l'affaire, involontairement,  d’un autre pilier redoutable de l’Occident impérialiste. Car le capitalisme a des contradictions internes, faut-il le rappeler ?

Il est sûr qu’aujourd’hui encore, beaucoup d’efforts sont faits et souvent des efforts utiles, pour démasquer ad hominem les responsables internationaux des politiques anti-populaires et impérialistes qui sont menées en Occident. Et certes il est tentant de chercher à repérer d’où provient le texte si cohérent de la propagande occidentale qui s’exprime par les canaux les plus variés, comme celle qui s’exerce à tous moments sur nous à l’occasion de la guerre ukrainienne - et qui commence à changer après l'échec de l'offensive ukrainienne d'été ...

Alors peut-on contrecarrer les complots des méchants ourdis pour opprimer l’humanité ? Peut-on tuer le dragon ?

Voilà des questionnements bien dangereux, car les méchants et le dragon s’ils existent, ce doit bien être par quelque nécessité, et c’est cette considération dialectique du réel qui fera que ce ne sont pas les questions que se posent Marx, ou Lénine (dont pourtant l’efficacité de l’action a été si grande que les héritiers idéologiques du tsarisme en Russie continuent aujourd’hui à le prendre pour le dragon incarné!).

La théorie révolutionnaire du prolétariat est une théorie de l’inconscient de la bourgeoisie en tant que classe. Son antagoniste, le libéralisme, est aussi une théorie de l'inconscient, mais du bourgeois en tant qu'individu. Là où le libéralisme tend à s’appuyer sur l’existence de structures immuables, d’une seconde nature dans le réel auquel il se réfère, l'action du marché, le révolutionnaire prolétarien veut que les masses accèdent à la conscience de ce qu’elles peuvent faire et de ce qu’elles veulent faire.

En attendant, non seulement le capitaliste ne complote pas consciemment contre l’ouvrier mais il est presque sincèrement convaincu d’agir (par dessus le marché une fois les profits encaissés) pour son bien.

La dictature bourgeoise est la dictature d’une classe, et en principe et généralement elle n’est pas celle d’individus. Il est donc illusoire de trouver chez un individu ou un groupe d’individus restreint le principe intelligent et maléfique de son action, même si certains mythomanes médiatiques se présentent régulièrement pour endosser ce rôle. Sauf dans le cas particulier du fascisme, consciemment et rationnellement déterminé à détruire l’URSS et les partis communistes de la Troisième Internationale (1919-1943), et qui est une première réponse historiquement datée et consciemment perverse à Révolution en Russie – d’où l’anachronisme de la tendance actuelle dite « antifa » qui prospère dans des pays où le fascisme est absent. Que la répression policière soit toujours dirigée dans la même direction et que ce soit toujours les mêmes qui en pâtissent n’est pas du fascisme, c’est du libéralisme bourgeois bien appliqué dans une société de classe : le libéralisme économique, politique ou moral ne peut pas fonctionner au bénéfice de tous les joueurs, sans tricher quelque part, et les droits de l’homme n’ont jamais été que les droits de la bourgeoisie. On ne doit parler de fascisme que quand l'aile gauche de la bourgeoisie est réprimée.

Donc il n’y a pas à proprement parler un État profond et conscient de soi, dissimulé à l’opinion, qui tire les ficelles du capitalisme, ou s’il y en a un, c’est à la manière de la lettre volée, qui est si bien cachée parce qu’elle est justement visible pour tous, et d’une trivialité telle que tout le monde hausse les épaules quand on le dénonce. Quand, par exemple, on dénonce l’aliénation des journalistes aux propriétaires de médias.

L'État profond n'est pas un concept précis, mais plutôt une image tirée d'un  répertoire propagandiste  "anti-totalitaire" qui remonte à Georges Orwell.

La notion même d’État profond, c’est à dire d’État dissimulé au profane est d’ailleurs oxymorique : l’État c’est justement la puissance publique visible par tous qui n’est puissante justement que parce qu’elle est visible par tous, c’est la publicisation de l’intérêt général tel qu’il est orienté par les classes dirigeantes, qui certes est aveugle à ses propres déterminations de classe, mais qui n’en a pas moins une effectivité considérable justement parce qu’il publicise la conscience collective et les intentions de la société. Si l’État est secret, il perd du même coup l’essentiel de cette puissance qui paraît presque magique, qui permet de faire l’économie de l’usage de la force pour obtenir consentement et obéissance des masses et qui rend économique pour les individus exploités de lui céder. C’est grâce à la magie de l’État qui se montre à tous tel qu’il est dans sa majesté que les minorités peuvent dominer la majorité et que les parasites peuvent dominer les producteurs.

Pourtant il existe des réseaux secrets, des complots, et des conflits d’intérêts, il existe des réseaux d’influence puissants. On ne pourra pas le nier. L'un des plus puissant est formé par les néo-conservateurs (les "néocons") américains, ceux qui veulent anéantir la Russie et recoloniser la Chine, et la peau de Julian Assange (mais il n'est plus très secret du coup).

Mais ces réseaux qui influencent les États et notamment le plus puissant d'entre-eux ne sont pas les États eux-mêmes et encore moins un État global. D’une part ces réseaux n’ont pas une compréhension exacte du monde qu’ils essayent de diriger, ils sont persuadés par exemple que la classe ouvrière et la lutte des classes n’existent pas, et l’Empire occidental qu’ils s’acharnent pourtant à défendre non plus. Et d’autre part leurs fins restent souvent obsédées de fixations fétichistes, ce sont le plus souvent des cliques religieuses ou ethniques, ou parfois des réseaux sexuels, et qui vont de la messe en latin, à la défense d’Israël ou à la diffusion mondiale de la « gay pride ». Ils sont composés d’une double couche, de naïfs et d’affranchis, de naïfs qui propagent l’idéologie et qui battent le tam tam symbolique et d’affranchis qui font des affaires privées en profitant du territoire secret qu'ils ont aménagé laborieusement et qui ne sont certainement pas prêts à risquer leur peau.

Vouloir prouver que toutes ces cliques, ou celles qu'on déteste particulièrement, s'unissent dans un complot global est une perte de temps et d'énergie. La charge de la preuve reposant entre les mains de ceux qui veulent démasquer le complot, les militants qui poursuivent cette chimère finissent par s'y consacrer entièrement, et à glisser dans la marginalité.

Mais au vu et au su de tous, tout le monde se retrouve avec une belle unanimité de tous les cultes, de toutes les croyances et de tous les modes de vie dans la lutte contre le socialisme, qui est en effet consciemment organisée dans les réseaux œcuméniques de think tank promus par les multinationales, les médias et les grandes universités occidentales. Dans l’anticommunisme idéologique. Et comme il s’agit de réseaux pratiques, qui comprennent mal la théorie mais très bien la pratique dans ce qu’elle peut avoir de personnellement avantageux, ils savent bien que leur seul ennemi est le socialisme réel, lorsqu’il acquiert de l’influence dans les masses. Et cette collusion idéologique déterminée et très bien dotée remonte à plus d'un siècle dans le passé, à la réaction viscérale des bourgeoisies du monde entier contre la Révolution d'Octobre.

En définitive, le seul plan du capitalisme, c’est de tout faire pour déjouer les forces objectives qui le conduisent historiquement à son propre dépassement, à se transformer – et à se conserver -  en son contraire, le socialisme, et la haine du socialisme appelé de manière courante et significativement erronée « anticommunisme » est le seul esprit collectif du capitalisme. Et ça tombe bien, parce que cette idéologie a rendu possible par dessus le marché, à l'ère du néo-libéralisme, de tout privatiser et de tout dérèglementer, et dans le monde entier, au bénéfice direct de ceux qui pratiquent ces privatisations et ces dérèglementations.

C’est pourquoi on verra converger et se fondre dans la même foule haineuse au moment de l’action nazis, takfiristes, sionistes, libéraux, conservateurs, communautaristes de tous poils, sociaux-démocrates, libertariens, suprématistes blancs, anarchistes et gauchistes. Soit dit en passant cette haine qui a besoin de personnaliser l’ennemi se cristallise bien davantage contre la figure de Staline que contre Marx ou même Lénine, qui font inlassablement l’objet de tentatives de récupération pour en faire des jalons inoffensifs de l’histoire culturelle universitaire (les trois-quarts au bas mots des « marxistes » intellectuels qui font carrière ne travaillant qu’à cela).

Comprendre que cette ménagerie idéologique n’acquiert de cohérence et d’action concertée que dans la perspective concrète et pratique d’un proche passage au socialisme ne dispense pas, au contraire, de travailler à la dissocier en ses factions contraires, en suivant la stratégie qui consiste à favoriser à chaque crise antagonique la partie la plus faible lorsqu’elles commencent à s’entre-déchirer. En l’occurrence maintenant, il faut évidemment soutenir la Russie et ses popes orthodoxes contre l’OTAN et ses nazis post-modernes (car seuls des naïfs peuvent y voir une guerre de la Russie contre l’Ukraine et non la réalité d’une guerre de l’OTAN contre la Russie, en Ukraine.

Comme la guerre de Corée était une guerre des États-Unis contre la Corée, puis la Chine, en Corée.

GQ, 2 septembre 2022, relu le 13 février 2023

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D
Bien sûr qu’imaginer qu’il existe un groupe dirigeant immuable et secret décidant des actions du capitalisme est sans fondement. Cela, d’ailleurs, reviendrait à nier des contradictions internes au capitalisme. Cependant, entre ce que l’Etat (capitaliste donc) affiche et ses buts du moment, il y a évidemment une grande différence ! <br /> Par exemple sur la réforme des retraites, l’objectif affiché est la « survie » du système par répartition. Mais le capital déteste ce mode de financement qui ne lui laisse pas assez de marge sur les énormes sommes collectées. Il préfère la capitalisation, ce qui lui laisse la main sur les sommes affectées. Le blocage des cotisations retraites en est une illustration. Croire que le gouvernement (représentant du capital en évitant la révolution) dit tout, conforte le « syndicalisme de négociations » qui chipote sur 64, c’est mieux que 65, et la pénibilité alors, et le montant minimum, et toute ces marges de « discutions », alors que la question est que le salariat doit gérer lui-même ses retraites indépendamment du capital, y compris en définissant le montant des cotisations et du mode de répartition.<br /> Un autre exemple, c’est la guerre en Ukraine. Le gouvernement (et l’ensemble de sa presse, publique ou privée) nous explique que son but est de vaincre la dictature par la démocratie. Et que la Russie va perdre cette guerre grâce à la puissance des valeurs occidentales (valeurs du reste qui ont du mal à s’expliciter !) Et qui donc vient dire que la guerre doit cesser ? Que les USA doivent cesser d’agresser la Russie et la Chine et l’Afrique et le Proche Orient, et, d’une façon générale, les peuples du monde ? Les partis de « gauche » sont, au mieux discrets ! Au pire soutiennent la haine contre la Russie. On s’aperçoit que le soupçon de convergence entre la « droite » et la « gauche » est bien réelle. Et qui soutient la Russie contre l’agression étasunienne ? Une poignée de souverainistes (et Michel Collon et quelques rares autres, quand même !) Qui s’aperçoit que l’Occident est vaincu et que les peuples du monde se lèvent pour leurs intérêts ? Et que va-t-il se passer lorsque la Russie aura détruit les armées de l’Otan ? Le PCF en sortira-t-il grandit ou, encore une fois laminé par son manque de clairvoyance et de détermination ?<br /> Mais le pire des complots est sans doute la « démocratie » elle-même qui prétend que c’est formidable parce que chacun peut s’exprimer « librement », contrairement aux « dictatures » comme en Chine et en Russie, sans parler des « coup d’Etat » africains qui semblent bien ravir les populations concernées ! Alors, on va aux élections et c’est le capital qui gagne ! C’est la démocratie ! Organiser le peuple indépendamment du capital (ce qu’ont fait Lénine et Mao, entre autres) est jugé d’un gauchisme débridé et inaccessible, sans voir, d’ailleurs, que les peuples russe et chinois font corps avec leurs gouvernements. Alors le parlement (où le capital est majoritaire, bien que très minoritaire dans la population) confisque le débat et exclu le peuple. Son avis est censé être représenté par les députés de « gauche », massivement anti-russes et minoritaires, et en négociations permanentes et obscures avec le capital ! <br /> Le débat sur l’Etat profond (ou pas) est sans objet ! Le débat porte sur le soutien (ou non) au capitalisme, le soutien (ou non) aux intérêts populaires !
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G
Beaucoup, beaucoup d’erreurs dans ce texte !<br /> « Peut-on définir, identifier, localiser le cerveau du capitalisme ? Son État-major ? Deviner ses plans, pour déjouer sa stratégie ? Peut-être dans l’espoir fou d’y loger avec précision un missile hypersonique ? »<br /> « Italie » ? ! ? ! ? ! Pourquoi serait-il en Italie ? Commencer par là donne une idée de l’imprécision de ce qui va suivre.<br /> « Le texte si cohérent de la propagande sur l’ukrainienne »… Là il y a un début de compréhension du vrai problème.<br /> « La théorie révolutionnaire du prolétariat est une théorie de l’inconscient de la bourgeoisie. » ; la bourgeoise en particulier avec Macron est parfaitement consciente qu’elle pille le pays au service des ultra-riches, même si les « Macron » mentent tout le temps sur tout<br /> « Le libéralisme tend à s’appuyer sur l’existence de structures immuables » Totalement faux, c’était il y a un siècle. Il pratique au contraire avec Macron de très nombreux changements, Macron trouve d’ailleurs que cela ne va pas assez vite et force la porte par des moyens extrêmes. De plus, pour lui, le faut d’augmenter les Lois en quantités industrielles, cela permet de déposséder le peuple de tous ses droits car contrairement aux transnationales, chacun n’a pas chez soit un avocat hyper doué pour déjouer toutes les arcanes posées là pour empêcher les gens de faire valoir leurs droits<br /> « En attendant, non seulement le capitaliste ne complote pas consciemment contre l’ouvrier » … Si et d’ailleurs GQ le prouve ; « Que la répression soit toujours dirigée dans la même direction et que ce soit toujours les mêmes qui en pâtissent… c’est du libéralisme bourgeois ». Ne pas oublier aussi le colonialisme ; la bourgeoisie était parfaitement consciente du pillage extraordinaire des pays du tiers monde, sans cesse aggravé ; par exemple en Inde, de jeunes genre Macron sortis de Cambridge ou autres, pratiquaient la destruction systématique de la production navale et textile systématique (dans chaque maison destruction du matériel de fabrication des tissus) ; ensuite des taxes toujours plus lourdes et des prix toujours plus bas pour envoyer la matière première en Grande-Bretagne et inversement, des impôts et des prix toujours plus élevés pour les achats effectués par les habitants de l’Inde, et toute opposition, était violemment réprimée. Bien sûr l’oligarchie nie et censure et prise la main dans le sac dit qu’elle ne savait pas ; mais elle le sait ! De nos jours, malgré les essais comme Valls et Hollande qui ont tenté de reconstituer les empires AEF et AOF sous prétexte de terrorisme, cela devient extrêmement difficile, ce sont donc les français qui sont traités par Macron comme l’étaient les colonies autrefois, et toute opposition est violemment réprimée (yeux et mains arrachées, etc…). Et c’est la même chose par exemple dans toute l’UE dont le but principal est de piller l’Europe et au-delà.<br /> « Donc il n’y a pas à proprement parler un État profond » D’où cela sort-il ? ! ? ! ? !<br /> « L’État c’est justement la puissance publique visible par tous qui n’est puissante justement que parce qu’elle est visible par tous, c’est la publicisation de l’intérêt général tel qu’il est orienté par les classes dirigeantes… Si l’État est secret, il perd du même coup l’essentiel de sa puissance… C’est grâce à la magie de l’État ? ! ? ! ? ! qui se montre à tous tel qu’il est dans sa majesté que les minorités peuvent dominer la majorité et que les parasites peuvent dominer les producteurs ». C’est tout le contraire, Macron fait l’essentiel en cachette et est bien embêté quand il doit le monter. Il a caché la quasi-totalité de son programme, car face au programme NUPES, en fait LFI, plébiscité par 80 à 90 % des gens, il ne pouvait pas le montrer, et les médias avec l’aide de sondage truqués l’on fait réélire. EM prenait toutes ses décisions secrètement en conseil de défense et continue à la faire, encore hier, samedi matin 3/9/22, pour l’énergie ; et sans doute le reste de sa politique, puisque tout est secret.<br /> Lorsque le prof a été assassiné, on a appris qu’il y avait toutes sortes de Lois et Décrets scélérats et liberticides devant le Conseil d’État qui normalement d’ailleurs n’aurait jamais dû les cacher avant ! Miraculeusement, même les pires, du coup sont passés (exemple : Le fichage généralisé de tous les français, ce qui avait toujours été refus).<br /> C’est la propagande de Macron, et ses séides, et plus généralement des partis qui soutiennent les ultra-riches y compris Valls-Hollande, de faire croire que tout est public et en transparence ; comme Giscard quand il préparait le TCE a dit plus tard que sa porte avait toujours été laissée ouverte pour que tout le monde puisse y participer ; sauf qu’officiellement, il était chargé de rassembler ce sur quoi les états étaient d’accord ; donc les citoyens ne pouvaient y aller et n’avaient rien à y faire. Ensuite, le discours de Giscard a inventé cette histoire de transparence, fausse jusqu’à la racine du problème !<br /> « Pourtant il existe des réseaux secrets, des complots, et des conflits d’intérêts, il existe des réseaux d’influence puissants. On ne pourra pas le nier. L'un des plus célèbre est le complexe militaro-industriel américain qui veut la peau de Julian Assange (mais il n'est plus très secret du coup) »… S’il ne voulait que cela ? ! ? ! ? ! Dommage GQ effleure la réalité ici. Peter Daszac a inventé le Covid 19 (il nie l’avoir réalisé/fabriqué, mais n’a jamais nié l’avoir inventé avec ses protéines de pointes et à demandé à 2 reprises à l’administration Trump de le fabriquer ce qui lui a été refusé, et pourtant, une entité supérieure à Trump l’a fait faire), Ce virus est apparu en Chine, justement chez le pire ennemi des USA ; à qui le crime profite ? Suite à cela le Chef d’état major général des armées (CEGA) US Mark Milley a trahit Trump qui venait de le nommer pour appeler secrètement les dirigeants chinois, pour dire qu’il ne leur ferait pas la guerre. Biden apprenant cela a soutenu le CEGA US, alors que Trump qui avait quitté le pouvoir, a demandé qu’il passe en conseil de guerre ce qui ne s’est pas fait. Donc on peut en déduire que sous Trump, ce n’était pas Trump qui dirigeait le pays mais l’état profond, une entité qui dispose d’un pouvoir supérieur au président des USA. Sans doute que le CEGA savait ce qui s’était passé pour le Covid, et voulait calmer les chinois.<br /> Rebelote pour l’attaque du Capitole, le FBI avait 2 officiers à la tête des « manifestants » (même déjà lors de la préparation de la manifestation) et était beaucoup mieux renseigné qu’il l’a dit et n’informait pas correctement Trump, faisant croire qu’il n’avait pas d’information directe alors qu’il était informé en temps réel. Le FBI n’obéissait pas à Trump mais à qui ? Une entité qui dispose d’un pouvoir supérieur au président des USA.<br /> « D’une part ces réseaux n’ont pas une compréhension exacte du monde qu’ils essayent de diriger » ? ! ? ! ? ! Qui une compréhension exacte du monde ? C’est une dictature pas le communisme.<br /> … « ils sont persuadés par exemple que la classe ouvrière et la lutte des classes n’existent pas », si, bien sûr que si, mais ils le nient, ils mentent tout le temps comme Macron…<br /> « Mais tout le monde se retrouve à la surface avec une belle unanimité de tous les cultes, de toutes les croyances et de tous les modes de vie dans la lutte contre le socialisme, qui est en effet consciemment organisées dans les réseaux de think tank promus par les multinationales, les médias et les grandes universités occidentales. Dans l’anticommunisme idéologique. Et comme il s’agit de réseaux pratiques, qui comprennent mal la théorie » ? ! ? ! ? ! ils comprennent très bien mais mentent très bien.
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R
Dire qu'il n'y pas d'États profond ne signifie pas qu'il n'y pas de secret, il y en a beaucoup, cela signifie qu'il n'existe pas sauf exception un centre secret unique tout puissant capable de diriger une politique à long terme. Il est vrai que de plus en plus en Occident les capitalistes veulent diriger directement sans laisser d'espace au politique et mettent en avant des polichinelles comme Macron, mais cette perte d'autonomie de la sphère politique signifie simplement un affaiblissement et une désorganisation générale qui est en train de se payer cher sur le terrain de la confrontation avec les autres puissances. La seule cohérence à long terme de l'action des divers groupes d'influence qui se disputent le pouvoir est l'anticommunisme. En réalité seul un État socialiste peut être "profond" et c'est d'ailleurs bine ce que lui reprochent tous les gauchistes délirants de tendance orwélienne.
D
Globalement c'est vrai que les conspirations n'expliquent pas l'histoire, mais il faut quand même expliquer pourquoi les élites politiques dirigeantes des pays de l'UE acceptent de suivre une politique qui est contraire aux intérêts non seulement des ouvriers, ça on comprend, mais contraire aux intérêts des gros capitalistes, en particulier allemands. Depuis 1945, les pays d'Europe, partis, syndicats, médias, justice, etc ont été pénétrés par des agents d'influence US, en particulier grâce à des anciens nazis et collabos repris en main par le nouvel empire. Cela n'explique pas tout bien sûr, mais cela ne peut pas non plus être négligé. Surtout depuis l'affaiblissement des communistes et, pour la France aussi, des gaullistes qui ne font plus contrepoids.
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D
Salut,<br /> <br /> Citation : « En attendant, non seulement le capitaliste ne complote pas consciemment contre l’ouvrier mais il est presque sincèrement convaincu d’agir (par dessus le marché une fois les profits encaissés) pour son bien. »<br /> <br /> Réponse : c’est d’une naïveté déroutante !<br /> <br /> Bien à toi,<br /> do<br /> http://mai68.org/spip2
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