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Réveil Communiste

L'unité du monde

31 Août 2024 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #GQ, #Théorie immédiate, #Qu'est-ce que la "gauche", #classe ouvrière, #Impérialisme

L'unité du monde

La masse de la population de tous les pays du monde aspire au socialisme, même lorsqu’elle a été prévenue par la propagande et l’éducation contre le terme de « socialisme », ou que ce terme a été galvaudé par des organisations comme le PS français pratiquant une politique toute contraire au socialisme.

Elle veut des services publics de qualité, la sécurité du lendemain, et mettre au pas oligarques, milliardaires, monopolistes, et mafieux. Elle veut le droit au travail, santé, éducation et logement gratuits, et sécurité alimentaire. Elle veut la paix et la tranquillité. Et tout ça, c’est le socialisme.

Certes elle désire aussi consommer des marchandises de luxe ou d’ostentation, mais ce désir n’est pas fondamental, il est suscité par des stimulations extérieures et disparaît avec elles.

Elle désire passionnément la paix, la bonne entente avec les voisins et des rapports de respects mutuel avec tout le monde, et l’harmonie avec la nature. A cela le capitalisme semble opposer comme modèle une sorte de crise d’adolescence nihiliste et sans cesse réalimentée par la production culturelle qui mine toutes les aspirations au bonheur.

En apparence les gens se passionnent davantage pour ce qui les oppose, religions, nationalités, styles de vie, etc. qu'ils sont désireux de coopérer à réaliser l’intérêt général. On voit prôner partout les identités qui se repoussent mutuellement, à toutes les échelles géographiques.

Pourtant à l’ère de la culture hédoniste et individualiste globale, le fond culturel des divers peuples de notre monde est de plus en plus homogène. Laquelle homogénéité impossible à assumer étant loin de pacifier ce monde.

La résolution de la contradiction entre les identités locales, nationales, religieuse, etc, a connu un début de solution en URSS, en Tchécoslovaquie et en Yougoslavie, mais cette solution s’est avérée aussi comme une faille par où les forces de dissolution pilotées par le capitalisme occidental ont pénétré, comme elles tentent de le faire aujourd’hui en Chine au Xinjiang.

Mais les masses des anciens pays socialistes ont bien compris ce qu’elles ont perdu en troquant le socialisme avec la consommation et les illusions identitaires .

Seule exception au tableau, les adeptes tatoués de l’individualisme de masse, multipliés par la vogue des réseaux sociaux. L’individualiste de masse croit qu’il doit affirmer son existence et que pour exister il doit se distinguer de la masse. Nos masses sont donc de plus en plus constituées de ces surhommes de papier mâché qui n’ont pas compris que rien n’est plus vulgaire que la distinction.

Mais ce que cette foule exprime n’a aucune consistance et passe avec les saisons, tandis que l’aspiration au socialisme qui est enracinée dans la réalité matérielle, demeure, persiste et s’approfondit.

Le monde unipolaire dirigé par les États-Unis et l’Occident n'est pas une étape sur le chemin de l'unité du monde car c'est le monde de l'universel individu de masse "fashion victim" perpétuel. C'est une impasse et plutôt au contraire la promesse d'un apartheid mondial entre producteurs exploités de la périphérie et consommateurs oisifs aliénés. Rien de ce qui contribue à ce qu'il finisse ne peut être mauvais.

 

GQ 1er août 2022, relu le 31 août 2024

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R
Problème : la majorité des citoyens, comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, ne font pas le parallèle entre leur soif de justice sociale de partage de la richesse avec la nécessité d' instaurer un vrai système socialiste et encore moins de se doter de l' outil indispensable pour y accéder : la création d' un vrai parti communiste... Ce n 'est certes pas une raison pour baisser les bras mais en cette période de jeux olympiques on peut dire que la ligne d' arrivée est très loin.
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D
Ben que la population aspire au socialisme, j’ai comme un doute ! Disons que les victimes de notre actuel système économique et social, c’est à dire la majorité de la population, aspirent à une vie meilleure, ça c’est sûr ! Encore faut-il montrer que 1, c’est le capitalisme qui est la cause de leur malheur, c’est à dire désigner l’ennemi, et que 2, le socialisme, s’il est porté par une majorité qui prend les commandes, sera une solution. Il y a du chemin ! <br /> Tout ça pour dire que nous qui avons, peut-être, des lumières sur le parcourt à faire, devons avoir à coeur d’expliquer la situation présente et à venir. Tiens, juste un exemple : on voit que les débats parlementaires n’offrent aucune solution ! Tu veux augmenter les salaires, ben non, un ticket restaurant fera l’affaire ! Tu veux répartir les superprofits de Total (qui ne viennent que de l’augmentation du prix de l’essence), ben non, il ne faut pas y toucher ! Non seulement les élections sont une esbroufe qui n’ont comme but que le maintien du capital aux manettes, mais encore confisquent le débat publique au profit d’élus sans pouvoir ! N’y a t-il pas un truc à creuser la dedans ?<br /> Quand des voix s’élèveront pour dire ça on y verra un peu plus clair ! Mais tu vois le déchainement de la bourgeoisie face à cette prise de position encore jamais vu ? Tu me diras que la moitié de la population (tu sais celle qui c’est abstenue) pourrais bien comprendre la chose. C’est déjà une bonne base. Mais il faudra aussi aller chercher les ouvriers et les employés qui votent Le Pen ! Il faudra avoir un discourt construit sur l’immigration ! Les immigrés sont nos amis, mais l’immigration est notre ennemi. <br /> Parce que c’est le capital qui appelle des travailleurs du monde dans le seul but de baisser les salaires et les conditions de travail ! Dans le Nord on a une expérience ancienne du problème. Quand, après la première guerre mondiale des milliers de mineurs polonais sont arrivés dans le Pas de Calais, c’étaient les mineurs du coin qui ont été les chercher ou les propriétaires des houillères ? Et pourquoi donc ? Juste pour casser le statut de mineur (un salaire, une maison, un petit terrain, du charbon, du savon) Bon, au début ça c’est pas bien pas passer. Et puis on a vu que les immigrés ne sont pas des ennemis mais des victimes. Alors on s’est parlé, on s’est marié, on a adhéré au syndicat, au Parti, et boum l’affaire du patron était par terre. Alors après la seconde guerre mondiale, le même patronat a fait venir des mineurs marocains ! Tu vois le truc ? Les immigrés sont nos amis, l’immigration est notre ennemi ! <br /> Les élections (bourgeoises), l’immigration, l’organisation, les perspectives, ben, il y a du boulot ! « L’aspiration au socialisme » ne réglera rien si il n’y a personne pour se mettre au travail, et certainement pas les élus, même insoumis, même communistes, qui ne font que du chahut et ne font pas avancer le problème d’un pouce !
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B
Alors mon cher camarade, même si c'est incantatoire, sans Parti communiste révolutionnaire, marxiste et léniniste, il n'y aura pas de révolution prolétarienne.<br /> Et pour commencer faisons le maximum pour dénoncer, ET VIRER sans embarras, les renégats incrustés comme des tiques, au sein des divers organismes du soi disant P C F croupion.<br /> Quelle rage de lire les élucubrations d'un Monsieur Christian Piquet, qui se prétend communiste, et qui nie le fait que l'Etat d'Israël est un régime d'apartheid, qui passe à la trappe le fait que cet Etat d'Israël raciste est un laquais servile du grand capital financier des Etats Unis .
G
L'aspiration au socialisme est continue, de longue durée, l’aspiration à la consommation superficielle et passagère mais bine évidement il faut un parti de la classe ouvrière et des travailleurs exploités pour exprimer de manière fortes ces banalités déjà connues;
B
"Mais les masses des anciens pays socialistes ont bien compris ce qu’elles ont perdu en troquant le socialisme avec la consommation et les illusions identitaires"<br /> <br /> Le texte ci-dessous, que je n'ai pas rédigé, démontre l'incohérence de la société consumériste contre le système économique socialiste allant vers une économie communiste, au service de l'amélioration du niveau de vie de tout u n chacun.<br /> <br /> .( Les arguments de ce texte que j’ai trouvé sur le site de Nina Andrééva corroborent mes convictions Staliniennes ) Il a été écrit par SERGEY VASILIEVICH KHRISTENKO – Un camarade (Soviétique) membre du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union (Nina Andreeva) décédé le 8 juillet 2022, <br /> <br /> La rivière invisible du temps s'écoule. Soixante neuf ans ont passé depuis ce triste jour, le 5 mars 1953, où Joseph Vissarionovich Staline est mort. Mais la lutte pour la vérité sur Staline, pour une évaluation juste de son rôle dans l'histoire de l'URSS et dans toute l'histoire du vingtième siècle ne s'est pas calmée, au contraire - elle se développe et gagne en force. "Les citoyens russes évaluent de plus en plus positivement le rôle de Staline", s'affolent aujourd'hui les journaux bourgeois russes.<br /> <br /> Ce qui nous fait réévaluer l'importance et le rôle de Staline, c'est la réalité qui nous entoure - mieux que tous les livres, films et autres moyens de propagande. Si l'on compare les résultats de son activité à la tête de notre pays avec les résultats désastreux de l'"activité" de toute la "camarilla" russe qui dirige la Russie ( Fédération de Russie capitaliste) depuis un quart de siècle, il est tout simplement impossible de ne pas avoir une attitude positive à son égard.<br /> <br /> La grande victoire du peuple soviétique dans la lutte mortelle contre l'invasion nazie menée par Hitler, c'est Staline, l'énorme croissance de la force de notre patrie socialiste même dans la confrontation avec le monde bourgeois environnant, c'est Staline, l'énorme développement de la science, de la culture et de la technologie soviétiques, c'est Staline. Enfin, et surtout, le peuple, le peuple soviétique, qui a accompli des exploits légendaires tant dans le travail que dans la bataille, "le personnel décide de tout" - c'est Staline.<br /> <br /> "Partout, la vie coule librement et largement, comme une Volga pleine. "Il y a un chemin pour les jeunes partout. "Les personnes âgées sont honorées partout. Nous vivions dans un beau pays soviétique où "chaque homme a le droit d'étudier, de se reposer et de travailler". Les paroles de cette chanson reflètent bien l'humeur des gens et la plénitude de la vie.<br /> <br /> Quelle différence entre cette image du pays soviétique et celle que nous dessinent la bourgeoisie et ses acolytes "démocratiques" - l'horrible "socialisme de caserne", sous chaque buisson - un sex-top, le terrible et perfide Staline, "mangeant des petits enfants" et autres charabias. Les soi-disant "démocrates", qui ont perpétré la contre-révolution criminelle de 1953-1993, dénigrent complètement tout ce qui est soviétique, de haut en bas. Mais la vérité sur le pays soviétique perce et est appelée à percer. Qu'est-ce qui a guidé les Soviétiques ? Avant tout, bien sûr, l'amour de la vérité et de la liberté, l'amour de leur grande et belle patrie. Rappelez-vous la méchante maxime des "démocrates" : "Le patriotisme est le dernier refuge des scélérats". Et vous comprendrez l'essence des "soi-disant démocrates", leur haine féroce pour la patrie qui les a nourris et élevés, la haine pour sa "mauvaise" histoire, la haine pour son "mauvais" peuple et ses coutumes. Leur slogan tacite est "tout doit être comme en Amérique". Tout va bien en Amérique".<br /> <br /> Les succès du pays soviétique ont suscité la peur et la rage de l'impérialisme mondial. Mettez fin à l'Union soviétique ! D'où l'intervention étrangère dans la guerre civile, l'attaque d'Hitler et la guerre froide déclenchée par les États-Unis et l'OTAN contre l'URSS. Des milliards de dollars ont été dépensés, mais l'Union soviétique a tenu bon, a grandi, s'est développée. Que faire ? La forteresse stalinienne est indestructible. La faire exploser de l'intérieur avec l'aide des restes des classes dirigeantes vaincues, de toutes sortes de traîtres et de "dissidents", les séduire, les aguicher avec la "brillante publicité américaine", et mentir, mentir, mentir !<br /> <br /> C'est Nikita Khrouchtchev qui a commencé à le faire dans son rapport "secret" au 20e congrès du PCUS. Il a effrontément menti au sujet de Staline et a fait reculer la "construction" du socialisme en URSS en introduisant les principes de la production capitaliste dans l'économie socialiste. Ce virage vers le capitalisme a eu un effet immédiat sur la baisse du taux de croissance de l'économie, la hausse des prix des produits de grande consommation et des denrées alimentaires.<br /> <br /> Sous la bannière de l'antistalinisme, le PCUS a dégénéré dans le pays, se séparant progressivement du peuple, de la classe ouvrière, dont il était appelé à défendre et à poursuivre les intérêts. Les échelons supérieurs du parti ont été complètement soustraits au contrôle des travailleurs et transformés en « intouchables ». L'opportunisme a privé la politique de coexistence pacifique de son contenu de classe, a sapé la position du mouvement communiste et ouvrier international.<br /> <br /> En raison des distorsions et des violations des lois de la construction socialiste en URSS, les éléments capitalistes se sont développés. Tout cela a conduit à l'émergence d'une classe bourgeoise clandestine qui, avec la cinquième colonne du traître Gorbatchev, a réalisé un coup d'État contre-révolutionnaire avec l'aide du capital monopolistique international, qui a détruit et fait exploser l'URSS. Illégalement, par le biais d'une "privatisation" frauduleuse, les biens nationaux, que personne n'a osé privatiser, ont été volés au peuple et accaparés par les voleurs nouveaux riches. La destruction de l'Union soviétique, qui a été réalisée au mépris total des résultats du référendum sur l'union totale du 17 mars 1991, est un crime aggravé.<br /> <br /> Nous devons bien comprendre qu'il y a eu deux étapes radicalement différentes dans l'histoire de l'Union soviétique et du parti communiste. C'est l'étape stalinienne, avant 1953, avant la mort de Staline. C'est l'étape de la construction réelle du communisme, de la construction des usines, des fabriques, des fermes collectives et, surtout, de la construction du communisme dans l'âme du peuple soviétique. Le Parti à cette époque était le parti des héros, le parti des combattants désintéressés pour les intérêts du peuple. Le seul privilège des communistes à l'époque était "Communistes - allez-y !<br /> <br /> L'étape de 1953 à 1993 a été une déviation du communisme, une fausse substitution de concepts tant dans l'économie que dans l'idéologie. Alors que Joseph Staline était un tribun respecté que les masses travailleuses suivaient avec confiance et affection, c’est un un pathétique partiocrate, un simplet, presque ouvertement ridiculisé, qui avait pris la direction du défunt PCB qui n’ avait plus aucun contact avec les masses, était devenu "indépendant" et était donc condamné.<br /> <br /> Les communistes ne sont pas des Bourbons historiques, nous apprenons de l'histoire, nous tirons les bonnes conclusions de ces erreurs tragiques qui ont été commises pendant l'ère soviétique, nous comprenons que le socialisme ne peut être construit que dans une lutte de classe acharnée, dans la défense quotidienne et réelle des intérêts des travailleurs. En prônant la renaissance de notre grande et belle Patrie - l'Union soviétique - nous comprenons que le passage du système capitaliste au système socialiste est impossible sans la révolution prolétarienne socialiste. La bourgeoisie ne donnera pas le pouvoir au peuple sans combat, sans lutte. Il y a donc une lutte difficile à mener, non sans pertes.<br /> <br /> La grande époque stalinienne de l'histoire de notre patrie est en train de devenir une chose du passé. Il reste de moins en moins de personnes qui ont vécu ces années héroïques. Mais, étonnamment ! nous comprenons de plus en plus clairement le lien inséparable des victoires du peuple soviétique avec la vie et le travail de son dirigeant respecté - Staline. Il est de plus en plus clair pour nous que le monde capitaliste obscène actuel est stérile, incapable de tout progrès, il n'apporte aux gens qu'une seule chose - la mort. Seule une future révolution socialiste inévitable peut faire revivre les valeurs humaines fondamentales - la bonté, la justice, l'humanisme. Et aucun hurlement anti-stalinien, aucune calomnie ou mensonge ne peut arrêter le cours objectif de l'histoire.
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R
J ai été effaré de lire une des dernières déclarations de ZIOUGANOV le secrétaire général du parti communiste de la fédération de Russie qui certes critique la politique économique du pouvoir mais tresse des lauriers à POUTINE l antibolchevique et termine son discours par un appel " au divin" pour trouver des solutions pour résoudre les problèmes de la RUSSIE... Avec de tel communiste POUTINE et les oligarques ont encore de beaux jours devant eux.
J
Merci beaucoup d'avoir partagé ce témoignage de SERGEY VASILIEVICH KHRISTENKO. Je crois que c'est notre travail le plus important maintenant : c'est-à-dire défendre Joseph Stalin et l'héritage soviétique qui a si bien prospéré sous sa direction (malgré toutes les forces ignobles qui ont cherché à saper cette floraison) (Les mêmes forces qui sont partout contre nous aujourd'hui aussi bien sûr). La vérité de ces années doit non seulement être protégée à tout prix, mais être utilisée contructivement maintenant comme jamais auparavant. (Et oui, nous savons où se cachent nos ennemis, grâce en grande partie au travail toujours important de GQ.) <br /> Excusez-moi s'il vous plaît si mes formulations françaises sont maladroites - juste pour que vous sachiez la sincérité derrière elles !