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Réveil Communiste

Voter ou ne pas voter Front de Gauche, est-ce la question?

29 Mai 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Correspondance au PCF

Un débat s'est développé dans un flot de commentaires sur Réveil Communiste à partir des positions Pasquale Noizet et moi. Voir les liens ci-dessous :

Pasquale Noizet et le Front de gauche: contre les pseudos calculs stratégiques qui ne mènent nulle part

Faut-il voter pour le Front de Gauche? par Gilles Questiaux

Notez bien que si j'ai dit que j'allais voter FG, je n'ai pas fait d'appel à voter, et que Pasquale n'a pas fait d'appel non plus, sans indiquer son vote (ou non vote). Mais là où nous sommes certainement d'accord, c'est sur le fait que cette question qui semble passionner n'est pas la plus importante.

Voter pour le front de gauche ou s'abstenir, est-ce bien là la question qui taraude les communistes adversaires de la mutation social-démocrate du PCF?

Tempête dans un verre d'eau ! je le redis : en s'abstenant, on ne fera pas sortir la France de l'UE, et en votant FG on ne changera pas l'Europe (ou d'Europe, je ne sais plus très bien où on en est dans les nuances)!

Mais ce que ce débat révèle, c'est la justesse de la position selon laquelle la lutte pour un vrai mouvement communiste en France ne peut se faire qu'à l'intérieur du PCF. En effet, les commentaires qui ont afflué sur le blog proviennent souvent d'internautes qui ne cachent pas leur sympahie pour divers groupes externes ex-PCF, style Rouge Vif et PRCF, Communistes, ou même de camarades entraînés dans l'orbite du NPA. Bon, et qu'est-ce qu'il en ressort? L'élection européenne a beau être dépourvue d'enjeu, susciter l'indifférence populaire, la question centrale semble bien rester celle-ci : suivre ou non les consignes de la direction du PCF, bien que la stratégie européenne ait été décidée en marge du congrès.

Ce qui signifie que l'action du PCF, fût-ce pour s'en scandaliser reste la référence centrale. Donc je leur répète, encore une fois : revenez au PCF, et tant qu'à faire reliez-vous à son réseau "Faire vivre et renforcer le PCF", où vous pourrez renforcer l'organisation sans renforcer la ligne liquidatrice, ou cautionner les stratégies de survie au jour le jour sans envergure. Le PCF est un des terrains de la lutte des classes et il ne faut pas l'abandonner, maintenant qu'il est clair qu'une formation communiste alternative n'est pas en gestation en dehors de ses rangs. De plus votre retour au PCF contribuera à notre vie démocratique, et à la vôtre aussi. Le PCF doit devenir le lieu de la contradiction révolutionnaire, ce que ne pourront jamais devenir les groupes qui en sont issus, et qui sont bâtis sur une simple affinité idéologique.

Je vous demande donc, à l'instar de notre regretté camarade Jules Molina, d'adhérer ou de réadhérer au PCF, pour le faire vivre et le renforcer.

GQ 27 mai 2009
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D
Bonjour,Je ne résiste pas à l'envie de recopier ici cet article de Maxime Vivas (écrivain, grand connaisseur de l'Amérique Latine en général et de Cuba en particulier)  publié sur Le Grand Soir. <br /> Régis Debray, Didier Daeninck, Patrick Chamoiseau, Ariane Ascaride, Robert Guédiguian, Bernard Cassen, Ignacio Ramonet, Charb, Edmonde Charles-Roux, Janette Habel, Jacques Nikonoff, Georges Séguy, Jean Ziegler, et des centaines d’autres (sans oublier Christian Piquet de la LCR/NPA) appellent à voter Front de Gauche.<br /> <br /> On trouvera dans le passé de ces citoyens, dans un de leurs articles, une de leurs déclarations, matière à heurter la pureté révolutionnaire et l’exigence d’infaillibilité dans la clairvoyance politique.<br /> L’intégriste religieux et politique n’épouse que des vierges. S’il en manque, il préfère l’onanisme qui préserve sa pureté et n’affecte son intégrité qu’au niveau de l’acuité auditive.<br /> C’est l’apanage des puceaux de n’avoir jamais mal fait l’amour et quiconque a un jour participé à une révolution, à la gestion d’une commune, d’un pays s’est exposé à l’erreur, à la faute, au compromis, voire à la compromission. Elu municipal, ancien militant du PCF, ancien secrétaire d’une section syndicale, je suis de ceux dont les mains sont maculées de cambouis.<br /> « Quoi je me suis trompé cent mille fois de route » écrit un Aragon qui ajoute, trop optimiste : « On sourira de nous pour notre dévouement » alors que ce n’est pas le sourire qui prévaut mais trop souvent l’injure.<br /> « On sourira de nous pour le meilleur de l’âme On sourira de nous d’avoir aimé la flamme Au point d’en devenir nous-mêmes l’aliment Et comme il est facile après coup de conclure Contre la main brûlée en voyant sa brûlure. »<br /> Je suis de la confrérie de ceux qui se sont trompés au moins deux fois sur trois puisque, au gré de mes désarrois passés j’ai soutenu Bové, Besancenot, Buffet.<br /> Eh bien j’ai donc perdu ma vie et mes chaussures Je suis dans le fossé je compte mes blessures.<br /> Oublions Bové, disqualifié par son indigne mensonge sur sa fausse expulsion de Cuba (le tacle de l’ambitieux contre un petit pays étranglé par le mastodonte US.) et par son ralliement à une figure libérale qui fit campagne pour le oui au TCE.<br /> Reste la gauche, la vraie, celle qui sait que le PS est au centre. Nous y voyons des frères d’armes qui devraient avancer au coude à coude, heureux d’être ensemble, s’enrichissant les uns les autres, attentifs à ce que les autres portent en eux de respectable et de novateur. Au risque de choquer les gardiens du Temple Révolutionnaire, j’ajoute que je vois des frères dans certains militants du PS, qui aspirent à ce que veut la vraie gauche, militants qui se fourvoient mais n’en sont pas pour autant méprisables.<br /> Nous allons tous mourir avant de voir arriver quelque chose de grand, de beau, de juste, d’enthousiasmant dans ce pays si l’on persiste à confondre l’union et la fusion, le programme et la Bible, l’autre et l’intrus, le contradicteur et l’ennemi.<br /> On observe en Amérique latine une montée des luttes victorieuses : un peu, beaucoup ou passionnément, mais jamais par des assauts à front de taureau et toujours par des épaulements fraternels surmontant les diversités.<br /> Ici aussi, nous avons avant tout besoin d’être ensemble.<br /> C’est pour contribuer à faire comprendre cette nécessité que je voterai Front de Gauche le 7 juin.<br /> Maxime Vivas, écrivain.<br />
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J
Aux Pays-Bas, la forte abstention a profité aux fachos et aidé à la percée de l'extrême droite.C'est d'ailleurs comme ça dans 95 % des cas, l'abstention est synonyme de dépolitisation et aide en général les forces réactionnaires. Les petits groupes qui y appellent en France n'en tireront aucun bénéfice. C'est, au minimum, un manque de culture politique et une faiblesse en terme de capacité tactique-sur ce plan là, moi, ils ne m'ont pas convaincu; au contraire il y a 10 ans ils étaient à leur apogée.Il ne suffit pas de dire des choses justes...(certes il ne suffit pas non plus de continuer à occuper des positions dans 1 vieux parti historique).Pour le reste des élections hollandaises, le SP est stable et maintient ses 2 sièges. Ce parti (de lointaine origine mao mais ayant attiré des personnalités de la social-démocratie) est plus eurosceptique que le PCF (et très très réservé sur l'entrée de la Turquie), des positions en général meilleures que celles du FG.J'envoie 1 lien pour 1 fil sur le SP?   
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D
Appel unitaire : nous ne voterons pas le 7 juin : vous pouvez le lire en cliquant ICI
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D
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S
Le NPA, dans le fond, n'a pas vraiment changé de la LCR: ça se prétend plus rouge que les autres, ça tape sur les camarades de gauche et ça cultive la division. Le sectarisme trotskyste dans toute sa splendeur! Le PCF, malgré tous ses défauts, a au moins le mérite de ne pas avoir bradé le "C" de Communiste (Et au passage, brader le "R" de Révolutionnaire pour un parti qui prétend l'être, faut le faire quand même!) Le NPA n'a AUCUNE leçon à donner à qui que ce soit, en particulier au PCF. Car en 40 ans, la LCR n'a absolument RIEN FAIT pour les travailleurs et s'est juste contenté de faire la morale à tout le monde. Si le FG implosera après les élections (c'est mon avis en tous cas), le NPA, en refusant d'y participer en prétextant des raisons complétement bidons, aura une part de responsabilité dans cet échec. S'ils seraient allés dans le FG, celui-ci aurait peut-être pu changer le rapport de forces à gauche et peut-être auraient pu empecher la direction du PCF de se donner à la lutte des places. Mais l'ami Besancenot à autre chose à faire: contester encore et toujours (il ne sait faire que ça) sans proposer d'alternative et passer le dimanche chez Drucker !
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