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Réveil Communiste

Qu'est ce qu'un "média mainstream"?

26 Décembre 2023 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ce que dit la presse, #Impérialisme, #Théorie immédiate, #GQ, #Mille raisons de regretter l'URSS, #États-Unis, #Royaume-Uni, #l'Europe impérialiste et capitaliste

 

Qu’est ce qu’un « média mainstream » ?

 

C’est un média qui relaye les messages de propagande capitalistes et impérialistes, en les présentant comme de l’information objective.

 

On le reconnaît notamment à ce qu’il participe aux campagnes mondiales qui ciblent un pays non occidental : en 2020 nous avons eu droit à la Biélorussie, Hong Kong, le Xinjiang, la Bolivie, et dans un passé récent aux campagnes infructueuses contre la Russie, la Corée, la Chine, le Venezuela, l’Iran, Cuba, la Syrie, ou victorieuses en Ukraine, en Libye, en Birmanie, en Irak, etc. et début 2021, "l'affaire Navalny". Depuis le début de la guerre en Ukraine, la campagne anti-russe effrénée et délirante.

 

Une seule cause anti-impérialiste a eu une certaine ouverture dans les médias, mais de moins en moins, celle de la Palestine, sans doute parce que la situation est verrouillée, et peut servir à montrer de manière répétée et redondante qu’il n’y a pas d’autre alternative à l’Empire que la défaite.

 

Ces médias peuvent aussi se révéler dans leur participation unanimiste à des campagnes politiques considérées par leurs propriétaires comme de grande importance, comme la campagne en faveur du oui au TCE en 2005, ou contre le Brexit britannique en 2016, et ses suites, et bien sûr la campagne belliciste globale de désinformation et de guerre contre la Russie depuis le 24 février 2022.

 

Un média mainstream est ou bien :

 

Un média capitaliste, qui appartient à des capitalistes qui le financent et dépensent beaucoup d’argent pour ça, et qui fait sous ses diverses variantes la promotion idéologique du capitalisme par la diffusion des idéologies libérales qui sont variées, mais qui tournent principalement à notre époque autour d’un consensus libéral-libertaire qui va allouer aux conservateurs traditionalistes le rôle d'une alternative-repoussoir, comme les barbons ridicules des comédies de Molière.

 

Comme par hasard, les médias professionnels de droite qui doivent assumer ce rôle peu flatteur (le Figaro, certains titres de la presse éco) en deviennent un peu plus crédibles que les autres, tant que le portefeuille du propriétaire n’est pas directement en jeu.

 

La quasi totalité des médias privés, qui ont une notoriété dans le grand public, et qui sont bien diffusés sont de tels médias. Il faut remarquer que l’essentiel du contenu réel de l'information qui circule dans les "réseaux sociaux" consiste en relayage et délayage des produits de ces médias globaux ou de leurs filiales locales, ou en "théories alternatives" loufoques qui leur servent de faire-valoir.

 

Ou bien c’est un média d’État d’un État capitaliste relevant de la sphère impériale occidentale où l’information est encore plus verrouillée, et qui a surtout une mémoire plus longue : alors que les médias privés considèrent souvent qu’en ce qui concerne le communisme la partie est gagnée, la messe est dite et qu’il n’y a plus à s’en occuper, les médias d’État comme la BBC, Arte ou France Culture organisent la prison mémorielle où ils veulent le placer, en falsifiant, salissant, ou détournant l’histoire révolutionnaire, et celle du socialisme. Ces médias font aussi la promotion des intellectuels gauchisants inoffensifs qui ont tour à tour leur moment de célébrité.

 

Et un média mainstream c’est de toute manière un média occidental (nord-américain, européen, océanien) qui recycle avec une tonalité compassionnelle dans le langage des ONG les préjugés occidentaux néocoloniaux, et qui est nourri exclusivement par les récits émanant des agences de presse occidentales qui produisent la plus grande partie de l’information accessible au grand public : Reuters, AP, AFP. Il n’y a en dehors de quelques grandes capitales occidentales, à domicile, presque plus aucun correspondant étranger attitré de ces médias qui pourrait produire une information originale.

 

Ce monde des médias gravite autour d’un petit nombre de titres de presse ou de stations de radio historiques qui sont considérés comme des références de sérieux et d’objectivité, palme qu’ils ne manquent pas de se décerner à eux mêmes : le Monde, le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal, le Guardian, Le Financial Times, la BBC, etc., et qui ne valent pas mieux que les autres. La seule différence étant que leurs rédacteurs principaux ont un statut des notables dans les milieux politiques décisionnels occidentaux qui dépasse celui que devrait leur apporter le niveau de leur rémunération.

 

Il y a des médias capitalistes ou d’État extérieurs à cette sphère géographique et culturelle, en Russie, en Chine, et dans la plupart des pays non occidentaux, mais leur contenu est jugé suspect à moins qu’il ne reflète servilement le contenu des grandes agences de presse occidentales, et dans ce cas il aura les honneurs d’une sélection dans « Courrier International ». Un média non-occidental n’est coopté dans le circuit de l’information mondialisée que s’il soutient les interventions de l’Occident dans le monde non-occidental, ou s’il reflète des positions caricaturalement réactionnaires pour servir de faire-valoir au discours de propagande du premier monde. Depuis la guerre en Ukraine, ils sont carrément censurés, illégalement d'ailleurs, ou placés en quarantaine sur les réseaux sociaux gérés par les GAFAM.

 

C’est pourquoi les médias russes étaient devenus indispensables à qui voulait s’informer aujourd’hui en Occident : ce sont les seuls médias dynamiques et professionnels qui ont un intérêt objectif partiel à un dévoilement du réel. Ce qui explique qu'on les ait fermés administrativement dans l'ensemble de cette région du monde.

 

Sinon la censure habituelle porte plutôt que sur la publication et l’édition, sur la diffusion et le référencement, comme le savent bien les animateurs de sites socialistes ou communistes.

 

Le point le plus important à retenir est en même temps le plus banal et le plus facile à comprendre : l’information sur le réel est aliénée à des intérêts privés.

 

La justification libérale de cet état de fait, selon laquelle un média honnête aurait plus de succès à long terme (et donc rapporterait davantage de profits à son propriétaire) et éliminerait naturellement les médias malhonnêtes ne tient pas la route une seule seconde : ces médias perdent presque tous de l’argent, à part les nouveaux médias des GAFAM, dont l’information est un produit secondaire. A part le fait que la concurrence développe au détriment de l'information sérieuse l’espace dévolu à la distraction aux faits divers, et aux mythologies de la consommation, il est patent que les médias sont les danseuses des grands groupes capitalistes, qui leur servent à distiller des messages qui favorisent leur intérêts, mais aussi dans leur croisade permanente contre tout ce qui n’est pas capitaliste et occidental (après tout ces gens peuvent être désintéressés!).

 

Ce problème est ancien : les législateurs de la Libération avaient à cet effet interdit la concentration dans les entreprises de presse.

 

En gros le message mainstream est le suivant : le capitalisme produit des marchandises en abondance pour tout le monde, et une société tolérante où chacun fait ce qu’il lui plaît, et si ce n’est pas encore le cas partout, ce le sera bientôt grâce aux interventions de l’Occident. Nous ne vivons pas au sein d’un Empire mais dans une communauté internationale respectueuse de tous ses membres, et d’ailleurs cet empire qui n’existe pas est l’empire le plus bienveillant de l’histoire, auquel on ne peut reprocher qu’une seule chose : ne pas envahir assez de territoires pour y apporter la paix et la prospérité. Mais il s’affaire pour porter la démocratie et la liberté partout où le capitalisme ne règne pas, ou pas autant qu’on le voudrait, comme en Chine ou en Russie.

 

Toutes les information dites sérieuses qui sont diffusées doivent concourir à ce récit.

 

Lorsque des voix s’éloignent de ce consensus, elles deviennent de moins en moins audibles, sont diabolisées par la « théorie de la théorie du complot », ou s’enferrent d’elles-même dans des contradictions ou des polémiques stériles, parce qu’elles acceptent une partie des présupposés de la presse capitaliste en rejetant arbitrairement le reste.

 

Dans le passé, les médias appartenaient déjà à des capitalistes, mais l’impression reste que des messages opposés au capitalisme pouvaient davantage s’y exprimer. C’est en partie une impression fausse, car l’information dont on a disposé sur des points cruciaux, sur l’URSS et les pays socialistes est-européens, tant qu’ils existaient, et qui s’est déposées dans les livres d’histoire, est encore moins fiable que le contenu de l’actualité d’aujourd’hui. Mais le capitalisme avait des contradictions internes, des contradictions internationales, et il y avait une contradiction principale entre le capitalisme et le socialisme, et de par le monde un nombre non négligeable de situations socio-économiques mixtes qui reflétaient un compromis instable entre les deux systèmes. Une minorité intellectuelle dans la bourgeoisie occidentale, petite mais impossible à négliger, avait même fait le choix du socialisme, entre 1945 et 1975 environ, pour des raisons objectives qu’on ne peut pas développer ici sans sortir du sujet, et la bourgeoisie du Tiers Monde s’affichait volontiers marxiste.

 

Il y avait donc grâce aux contradictions dans le réel une ouverture vers l'expression de la vérité, qui n’existe plus aujourd’hui.

 

Maintenant pour s'y orienter, on doit conjuguer les deux principes opposés : a priori, rien de ce qu’annonce la presse capitaliste n’est crédible ; et d’autre part, qu’il est très difficile de s’en passer complètement pour s’informer de ce qui se passe vraiment. Il faut mettre au point des grilles de déchiffrement au cas par cas.

 

Ne croire en rien de ce que propage la presse capitaliste ne signifie pas croire en tout ce qu’elle ne propage pas, ou en ce qu’elle propage en lui affectant un coefficient négatif.

 

La règle de bon sens est de ne pas prendre position, de ne même pas évoquer les questions sur lesquelles on n’a pas de connaissance, ou pour lesquelles on n’éprouve pas d’intérêt ou d’attirance. Ne pas en parler signifie ne même pas dire qu’on n’en parle pas.

 

Cela semble assez facile de conserver assez de recul de jugement, mais il est incroyable de voir à quel point le public, et notamment le public militant relativement cultivé qui se recrute dans la classe moyenne, peut être crédule, ou au moins sidéré par les informations d’officines qu’il sait pourtant clairement se situer dans le camp ennemi.

 

L’affaire Biélorusse [de l'été 2020] est assez exemplaire d’un autre aspect de la situation actuelle : les médias capitalistes occidentaux interviennent comme des partis politiques dans les affaires des petits pays. Ils suppléent aux partis pro-empire qui n’y existent pas spontanément. En ce sens le journaliste indépendant en vient à nourrir le camp politique qui attaque les institutions ou l'État visés par les groupes de médias capitalistes. Les trouvailles du reporter free lance seront sélectionnées selon leur conformité à l’objectif. En Biélorussie l’impression qui en résulte est que le pouvoir n’a absolument aucun soutien, ce qui serait quand même bien surprenant, puisqu’on avoue maintenant qu’il en avait beaucoup auparavant (ce que l'on n'avait jamais dit).

 

Les mensonges actuels sont pour une part les aveux des mensonges précédents.

 

Le parallèle avec le mouvement en Bolivie contre le régime de facto qui avait lieu au même moment, et qui a triomphé, montre aussi comment un vrai mouvement populaire qui ne bénéficie pas des soutiens massifs des médias et des services occidentaux peut être occulté par les images d’une foule savamment manipulée dans une situation émotionnelle et hystérisée où on ne fait même pas semblant de vérifier les informations.

 

Dans le cas de la guerre en Ukraine à partir de février 2022, un nouveau palier vient d'être franchi : l'opinion publique mondiale est devenue un théâtre principal de la guerre par procuration de l'OTAN contre la Russie, et les médias mainstream vont directement au combat, et assument toutes les incohérences, les absurdités, les distorsions de faits, et les mensonges nécessaire de la propagande du régime de Kiev. Ils ont renoncé au spectacle du pluralisme des opinions qui sert à crédibiliser le message principal que veulent faire passer les politiques occidentaux et les propriétaires de médias qui adhèrent tous aux mêmes postulats idéologiques, et recourent de nouveau au matraquage goebbelsien de mensonges éhontés et participent à la censure directe des opinions alternatives.

 

Comme disait Gil Scott-Heron the revolution will not be televised !

 

Il existait autrefois une presse liée à la classe ouvrière qui pouvait totalement ou partiellement relayer un message anti-capitaliste ou anti-impérialiste. Mais le conformisme social et l’intimidation produite sur les journalistes par des médias mainstream qui se confirment les uns les autres sont tels que petit à petit ces espaces se ferment, de l’Humanité au Guardian.

 

L’affaire Assange quant à elle est la chronique de la mise au pas du journalisme d’investigation, et témoigne de la fin des perspectives libératrices liées à l’agitation anarchisante dans le cyber-espace, au hacking et au piratage sur la toile. La persécution cruelle et l'emprisonnement indéfiniment prolongé dont ce journaliste indépendant de grand format fait l’objet est une manière d’avertissement pour tous les autres.

 

Ce tableau peut paraître sombre, mais il faut tenir compte du renouvellement incessant des contradictions, et des efforts renouvelés aussi d’une partie des professions médiatiques d’être à la hauteur de leur déontologie, en créant des espaces indépendants. Le monde des réseaux sociaux et notamment Youtube offre aussi malgré la censure arbitraire et la circulation débridée des "fakes" mainstream ou pseudo-critiques qui s’y exerce, des opportunités de communication et de diffusion des médias non-capitalistes.

 

Et on peut, en attendant mieux, relayer au maximum Réveil Communiste et ses blogs associés !

 

GQ, 14 août 2020, relu le 29 août 2022

 

PS, 15 août 2020

Commentaire de Bruno Drweski :

Les médias russes RT et Sputnik sont fondamentaux certes, mais Presstv iranien, Télésur vénézuéliennes, CGTN chinoise pour ce qui est de la Télé et internet sont aussi très intéressant ainsi que les sites internets de nombreux journaux des pays du tiers monde. Par ailleurs, le gros problème des médias alternatifs est la monopolisation des informations par quelques agences de presse occidentales qui empêchent d’avoir accès aux informations importantes à la source.

PS, 14 décembre 2020

Exemples en vrac de polémiques mainstream qui nous mènent en bateau depuis des années,, parfois passionnantes comme des feuilletons, mais où il est judicieux de ne pas s'enliser si on a la moindre ambition révolutionnaire :

Le bien fondé du confinement, le pass vaccinal,  être "Charlie" ou pas, le voile à l'école, les réunions non-mixtes, les usages et les paroles de l'hymne national, le réchauffement climatique, la PMA pour tous, l'affaire Polanski, l'écriture inclusive, le mariage gay, la statue de Colbert, la repentance pour l'esclavage, le colonialisme, ou la collaboration, le contenu de l'éducation sexuelle à l'école, "iel", les spectacles de Dieudonné, la réintroduction des ours et des loups, l'interdiction de la fessée, les caméras de surveillance, la montée du végétarisme, les péchés du mâle occidental blanc, l'identité nationale, la limitation de vitesse sur les routes, les abus des trottinettes, les éoliennes, l'interdiction du tabac, l'autorisation du cannabis ...

En ce moment (fin août 2022), les réseaux sociaux de gauche n'ont rien de mieux à faire que polémiquer sur un tract du Planning Familial qui montre un homme enceint et une femme à barbe, au moment où Macron, l'UE et l'OTAN envisagent une guerre nucléaire contre la Russie !

PS, 30 août 2022 : un commentaire de Georges Gastaud :

très juste, mais tu peux ajouter un critère d'identification, c'est qu'il s'agit d'un média méprisant la langue de son pays (dans laquelle il travaille pourtant, quelle différence avec les ouvriers défendant leur outil de travail) et promouvant de mille façons le tout-globish de la mondialisation capitaliste... Voir les "Society", "We demain", "My TF1", etc. 

 

 

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P
Nos adversaires politiques sont les "clients" quasi exclusifs de ces médias, je suis donc tout à fait hostile à ce que des blogs de notre camp, "au nom de la liberté d' expression et du nécessaire debat" leur ouvrent leurs pages, pour ma part j' ai donc décidé de déserter ces blogs dont certains se proclament pourtant communistes ou anti impérialistes mais qui comme voltaire se battraient pour que leurs ennemis jure's aient la parole alors que la bonne attitude à leur égard est " pas de 'liberté pour les ennemis de la' liberté".
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D
je rajouterais au medias russes comme medias internationaux crédibles et sérieux : press.ir (iranien) et télésur (Venezuela), sans parler bien sûr de quelques journaux ou sites du tiers monde ou alternatifs en Occident, et bien sur les médias chinois ou cubains.
Répondre
D
les médias russes Rt et Sputnik sont fondamentaux certes, mais presstv iranien, télésur vénézuéliennes, CGTN chinoise pour ce qui est de la Télé et internet sont aussi très intéressant ainsi que les sites internets de nombreux journaux des pays du tiers monde. Par ailleurs, le gros problème des médias alternatifs est la monopolisation des informations par quelques agences de presse occidentales qui empêchent d’avoir accès aux informations importantes à la source.
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R
Lors d un récent presidium du parti communiste de la federation de Russie le secrétaire général ZIOUGANOV à dénonce le rôle de la presse russe quasiment intégralement aux mains du pouvoir et qui relaie les déclarations anti sovietiques et anti leniniste de POUTINE en Russie comme en FRANCE la presse est au service des oligarques.
J
Alors, en complément : un problème que l'on rencontre est la faculté d'être cru lorsqu'on contredit une info "fake" ou qu'on en apporte une censurée. Si on s'aperçoit que des non-militants acceptent volontiers une argumentation en contradiction avec le mainstream, en revanche il s'avère quasi impossible de convaincre ou simplement d'être écouté par des camarades et plus encore des responsables de partis, qui jadis ou naguère encore, portaient la contradiction aux médias mainstream.<br /> Ceci, notamment, sur le vaccin, et tout ce qui tourne autour, effets secondaires (même de cas concrets que l'on personnellement, avec un refus de s'informer par soi-mêmet), sur l'Ukraine ( y compris un déni de camarades ignorant le bandérisme,qui se permettent de démentir la parole de réfugiés ukrainiens de 2014... et c'st pareil avec tout ce qui tourne autour de la soi-disant écologie, le climat...et les théories woke, du genre etc...<br /> <br /> Comme le rapporte Bruno Drweski, le choix-même des thèmes fait partie de la propagande : lancer de faux-débats, poser de fausses questions partant de prémisses fausses...Et naturellement, ils servent de leurres, à un niveau plus relevé socialement que cette presse "people" tablant sur les faits divers et les avatars des familles aristocratiques qui bordent nos frontières, pour décerveler le prolétariat.