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Réveil Communiste

Dissidence confortable à Cuba. Leonardo Padura, ou le cri d'un hypocrite

16 Novembre 2021 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ce que dit la presse, #Cuba, #Impérialisme, #A gerber !, #GQ

A relire dans le contexte de la provocation déjouée du 15 novembre 2021

L'écrivain cubain Padura est un hypocrite, parce qu'il sait que les difficultés économiques conjoncturelles de son pays qu'il décrit avec des trémolos sont dues à la saignée brutale de ressource qu'a provoqué le Covid en interrompant net la principale activité du pays, le tourisme (baisse de 12% du PIB en 2020) tout comme la crise au Venezuela en 2014 avait été provoquée par l'effondrement du prix du pétrole. S'y ajoute l'effondrement des rentrées de devises des émigrés, provoquée par la crise dans les pays d'accueil, mais aussi par le blocus financier.

A cela s'ajoute la strangulation économique due à l'aggravation délirante du blocus par Trump, qui commencent à faire leur plein effet, et aux sanctions extra-territoriales de la justice américaine, que Biden n'a en rien levées.

Il sait aussi que les manifestations vont servir de prétexte pour renforcer ou pour prolonger les mesures de blocus qui produisent ces terribles effets.

En tant que cubain, plutôt que de dénoncer des pénuries en passant sous silence leur origine, il devrait protester d'abord contre le piétinement cynique de la souveraineté de son pays, sous prétexte de "couloir humanitaire". Une idée pour son prochain polar : comment un écrivain infatué se fait manipuler par Miami et se vautre dans la gadoue. Carrément dostoïevskien, le prix Nobel assuré.

Padura, connu en Europe comme auteur à succès de romans policiers est publié à Cuba, où dans son œuvre à prétention littéraire il revient sans cesse sur les états d'âme des intellectuels incompris par le pouvoir, des exilés et sur la rancœur qu'il suppose aux anciens combattants cubains d'Afrique. Il essaye de jouer le rôle des écrivains dissidents d'URSS de l'époque Khrouchtchev. Mais aujourd'hui, comme pour le reste des velléités de l'intelligentsia privilégiée et pourtant insatisfaite, on les voit venir de très loin.

A mon avis, il a donné un peu trop tôt son coup de pied de l'âne au socialisme cubain.

Note de GQ, 17 juillet 2021, relu le 16 novembre 2021

PS l'œuvre littéraire aux ambitions esthétiques de Padura est publiée et diffusée à Cuba, où j'ai pu acheter  Le Roman de ma Vie, et ses romans policiers publiés en Espagne circulent librement. Ils consistent en un placage des clichés du roman noir sur la réalité cubaine qui a forcément beaucoup plu aux éditeurs français.

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P
Leonardo Padura, ou le cri d'un hypocrite face à la tentative de révolution de couleur à Cuba<br /> Ce « monsieur » est l’archétype du facteur trahison qui a été, avec la guerre froide mise en œuvre par l’oligarchie des Etats unis à l’encontre de l’URSS bolchévik, l’une des causes qui ont conduit à l’éradication de l’économie socialiste allant vers le communisme de l’URSS bolchévique, et des démocraties populaires. <br /> Au nom de la « lutte contre le communisme » d’abord, puis de « la défense des droits de l’homme », la plus grande puissance au monde, les États-Unis, livre à une toute petite île, Cuba, une guerre économique sans pitié.<br /> En effet, le 3 février 1962, John Fitzgerald Kennedy, président des États-Unis, annonçait des sanctions totales contre Cuba, petite île des Caraïbes qui venait de mettre fin au régime pro-américain du dictateur Batista. Le blocus a été encore renforcé depuis, au mépris du droit international. Washington châtie tout un peuple pour crime de lèse-empire car les États-Unis ne supportent pas que dans leur « jardin » ait lieu une révolution « prolétarienne »( ? ) et la considèrent comme un dangereux foyer de sédition. En avril 1960, le sous-secrétaire d’État aux Affaires interaméricaines, écrit : « La majorité des Cubains soutiennent Fidel Castro. Le seul moyen possible pour annihiler le soutien interne est de provoquer le désenchantement (…) par l’insatisfaction économique et la pénurie. » Peu à peu se met en place un dispositif d’étranglement économique.<br /> Les États-Unis ont tout tenté pour faire plier la révolution. En 1992 et 1996, le Congrès américain vota la loi Torricelli puis la loi Helms-Burton, afin de renforcer le blocus, de le rendre « extraterritorial » : les filiales américaines dans des pays tiers ne peuvent commercer avec Cuba. Aucune entreprise, sous peine de sanctions, ne peut exporter à Cuba des marchandises ou machines comportant des composants américains. Et les président TRUMP et BIDEN accentuent le poids insupportable du blocus de Cuba afin de mettre le gouvernement Cubain à genoux.<br /> Malgré sa petite taille, Cuba est riche en ressources naturelles. Le nickel est très important pour le pays, et représente la principale ressource naturelle. Le cobalt est également abondant sur l'île, faisant de Cuba l'un des plus grands producteurs et exportateurs de nickel et de cobalt au monde. Cuba possède également des réserves de pétrole et de gaz naturel en mer, principalement dans la partie nord de l'île. La canne à sucre est la principale culture de Cuba depuis plus de 300 ans. De plus, l'agriculture représente 3,78% du PIB et emploie 17,2% de la population. Ses principales cultures sont toujours le sucre et la canne à sucre (12,5 milliards de tonnes de canne à sucre sont produites chaque année), qui occupent un tiers des terres cultivées. Le tabac est la deuxième culture d’exportation du pays. Les autres produits agricoles comprennent les agrumes, le café, le maïs, le riz, les pommes de terre, les haricots, les bananes, le soja, le coton et le bétail. <br /> Mais le blocus inhumain qui lui est imposé l’empêche de jouir de l’échange raisonné de ses multiples ressources naturelle.<br /> Cuba a continué à résister, au prix de lourds sacrifices, mais, comme en URSS après la mort de son leader charismatique Joseph Staline, des « économistes bien pensant !!!! » ont ouvert l’économie, qui était planifiée, à des mécanismes de marché, à des formes d’initiatives et de propriétés privées !!!!!!<br /> La conséquence de ce passage au capitalisme ( soi disant socialisme de marché????) est la naissance d’une classe de petit bourgeois générée par l’instauration des mécanismes de marché. Et ces petits bourgeois sont les acteurs principaux de la révolution de couleur initiée par l’oligarchie états uniennes. En effet le fait que le gouvernement Cubain ait fait des concessions au « marché » a fait naître des petits capitalistes attachés à leurs prébendes et cette génération de petits capitalistes, individuels et consuméristes, est utilisée par l’oligarchie du capital pour organiser des actions contre-révolutionnaires.<br /> Ces nouveaux petits bourgeois mesurent-ils l’importance des mesures sociales mises en œuvre par le gouvernement Cubain ???? santé gratuite, éducation de haut niveau sans ostracisme, logement accessible à tous, chômage éradiqué, et j’en passe.Et a tous ceux, qui, comme ce « monsieur » s’imaginent que le consumérisme du capitalisme est l’avenir des populations je voudrais qu’ils jettent un œil sur la situation actuelle des populations laborieuses des ex pays de l’URSS depuis l’instauration du capitalisme sauvage, à savoir chômage, et quand il y a du travail, salaires non payés par les employeurs, inculture, privatisation du système de santé gratuit pour tous qui était un des fleurons de l’URSS bolchévik, prostitution intense des femmes, mafia, logements hors de portée des prolétaires et j’en passe.<br /> En conclusion Cubains en avant pour votre victoire face à l’agression du système capitaliste américain qui veut faire main basse, gratuitement, sur les formidables ressources de votre petite île.<br /> <br />  .
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G
Padura est un hypocrite, parce qu'il sait que les difficultés économiques conjoncturelles de son pays sont dues à la saignée brutale de ressources qu'a provoqué le Covid en interrompant net la principale activités du pays, le tourisme (comme la crise au Venezuela en 2014 a été provoquée par l'effondrement du prix du pétrole). S'y ajoute l'effondrement des rentrée de devise des émigrés, provoquée par le crise des pays d'accueil, mais aussi par le blocus financier. A cela s'ajoute la strangulation économique dues à l'aggravation délirante du blocus par Trump, que Biden n'a en rien levé. Il sait aussi que les manifestation vont servir de prétexte pour renforcer ou prolonger les mesures de blocus. En tant que cubain, il devrait protester d'abord contre le piétinement cynique de la souveraineté de son pays. Une idée pour son prochain polar : comment un écrivain infatué se fait manipuler par Miami.
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