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Réveil Communiste

FAKIR : La soirée « La dissidence, pas le silence ! » du 12 janvier 2015 à Paris est maintenue

12 Janvier 2015 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Initatives et rendez-vous

Lu sur Diablo

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Après une large consultation d’intervenants, de co-organisateurs, de conseillers, nous avons décidé de maintenir la soirée de lundi 12 janvier 2015, 19 h, à la Bourse du Travail.

 

Néanmoins, au vu des événements, et à moins d’une profonde surdité, on ne saurait conserver notre rencontre telle quelle.

 

 

Aussi, nous mènerons cet exercice : au-delà de l’évidente émotion, que nous inspire ce moment présent ? Que traduit-il de la société française ? Que risque-t-il d’en sortir ? Quel rôle pouvons-nous remplir ? Bref, quelle ébauche d’analyse esquissons-nous.


Ceci, en compagnie toujours de Frédéric Lordon, de Emmanuel Vire (SNJ-CGT), de Gérard Mordillat, de Lionel Thompson (SNJ-CGT France Inter), de Eric Coquerel (PG), de Gérard Filoche, et d’autres.

 

Parler de Charlie, d’accord, mais garder l’esprit Charlie, aussi. Comme le dessinateur Willem, qui ironisait dans un journal néerlandais : « Nous avons beaucoup de nouveaux amis, comme le pape, la reine Elizabeth, ou Poutine. Ca me fait bien rien rire. Nous vomissons sur tous ces gens qui, subitement, disent être nos amis. »

 

Ou encore Luz dans une longue interview accordée aux Inrock hier, pour qui « les médias ont fait une montagne de nos dessins alors qu’au regard du monde on est un putain de fanzine, un petit fanzine de lycéen. Ce fanzine est devenu un symbole national et international, mais ce sont des gens qui ont été assassinés, pas la liberté d’expression ! Des gens qui faisaient des petits dessins dans leur coin. » « A la différence des anglo-saxons ou de Plantu, Charlie se bat contre le symbolisme. Les colombes de la paix et autres métaphores du monde en guerre, ce n’est pas notre truc », a-t-il ajouté.

 

En fait, on retiendra surtout ses paroles qui, ont l’espère, donneront aussi le ton de notre soirée :

 

Des gens ont chanté la Marseillaise. On parle de la mémoire de Charb, Tignous, Cabus, Honoré, Wolinski : ils auraient conchié ce genre d’attitude. Les gens s’expriment comme ils veulent mais il ne faut pas que la République ressemble à une pleureuse de la Corée du Nord. Ce serait dommage.


*****

Le 12 janvier 2015, on se retrouve, avec Frédéric Lordon, Serge Halimi, Gérard Filoche et d’autres encore pour une grande soirée révélation « On nous cache tout ». Le moment de parler de ce qu’on entend pas sur les ondes de France Inter, et de faire un point sur la campagne « De l’air à France Inter ». Venez nombreux !


Pourquoi une soirée « On nous cache tout » ?


Pour faire le tri, recenser,, constater, révéler : combien d’émission sur le TAFTA ? Combien de reportages à Pôle Emploi ? dans les usines ?, chez les petits agriculteurs ? Combien de sujets sur les accidentés du travail ?, sur l’utilisation du CICE ?


Nous l’avions écrit à Laurence Bloch, en octobre : « Que la principale radio de service public rende ainsi invisible, inaudible, quotidiennement, la « France d’en bas », que la majorité de la population soit passée sous silence, que ses préoccupations soient tues, voilà qui nuit manifestement au bon fonctionnement de la démocratie. »


Or, ces « préoccupations » sont délaissées par la radio publique, alors que, chaque matin, Dominique Seux, éditorialiste salarié desEchos, le quotidien du patronat, le journal de Bernard Arnault, première fortune de France, fait entendre sa voix – et ainsi, celle du patronat.


Comment est-ce qu’on va faire ça, l’état des lieux de la radio ?


Ce sont Frédéric Lordon, Serge Halimi, Gérard Filoche, Gérard Mordillat, Danielle Simonnet (PG) et Aurélie Trouvé (Attac) qui, tour à tour, s’exprimeront, révéleront « ce qu’on nous cache ». Des experts ? Oui, mais des travailleurs, aussi, comme Kamel, qui seront là eux-aussi, pour faire entendre leur voix !

Comme les centaines de lecteurs et d’auditeurs qui ont répondu à notre appel le 13 décembre, vous êtes invités à nous rejoindre. Comme France Inter, cette campagne est aussi la vôtre. On peut faire le travail de fourmis, envoyer des mails, faire du lobbying, préparer les troupes mais le combat ne se fera pas sans vous !

Ca serait le signe, que pour la radio publique, on peut se mobiliser et non pas déserter. Se battre plutôt que fuir, vers des niches – comme notre petit journal.


Parce que sans vous, on ne peut rien. Avec vous, on peut beaucoup ! Et c’est pour ça qu’à la fin, c’est nous qu’on va gagner !


source : fakir

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