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Réveil Communiste

Base commune votée partie 2

9 Janvier 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Congrès du PCF depuis 2008

UN NOUVEAU PROJET, UN NOUVEAU CHEMIN POUR LE CHANGEMENT


Ce sont tous ces défis contemporains qui nous mobilisent. Des échecs subis, des difficultés rencontrées, nous tirons des leçons, mais sûrement pas celle de renoncer au moment où le besoin d'ouvrir de nouveaux chemins au développement humain n'a jamais été aussi pressant.

Nous voulons contribuer à construire une société et un monde débarrassés de toutes les exploitations, aliénations, dominations des êtres humains et de la nature. C'est dans ce but qu'en s'appuyant sur les potentiels de l'époque actuelle, nous combattons pour dépasser le capitalisme qui bride toute émancipation humaine, par un processus de transformations et de ruptures. Nous voulons le faire en partant des contradictions du réel sans jamais s'en détacher, en donnant à voir le sens dans lequel il est possible de transformer la société, l'Europe, le monde : c'est au sens véritable du terme la démarche et la visée communiste.

Nous maintenons que l' Notre ambition doit rester celle demeure d'ouvrir dans un délai rapproché une perspective de changement progressiste réel. Cette perspective de changement à la fois ambitieuse (changer le monde) et immédiatement concrète (des changements tout de suite) qui marque notre l'originalité communiste dans la gauche française, est un processus conflictuel qui n'avancera pas tout le temps et partout du même pas. Elle suppose la coexistence prolongée avec des forces contraires. Nous ne voulons laisser passer aucune occasion de le faire avancer. C'est donc en travaillant en permanence  à des rassemblements à toutes les échelles où c'est possible, localement, en France, en Europe, dans le monde, que redeviendront possibles petites et grandes conquêtes anticapitalistes. L'état actuel de la gauche, notre affaiblissement font Notre affaiblissement et la crise de la gauche font douter du maintien de cette ambition. Mais c'est précisément y renoncer qui est l'une des principales causes de perte de crédibilité de la gauche.

Affirmer cette ambition, définir et rendre crédible un projet politique de changement, a fortiori dans une situation où domine l'idée de son impossibilité, y compris à gauche, c'est indissociablement énoncer le contenu des transformations qui seraient nécessaires et les moyens politiques de leur réalisation.

Le sens et l'ambition de notre projet politique reposent donc sur quelques des idées forces, dont nous voulons faire nos axes de travail dans la durée, car il n'y aura pas de raccourci avec ces exigences si nous voulons réussir le changement :

Ø    impulser et créer en permanence les conditions d'une intervention populaire, d'une maîtrise citoyenne  et démocratique des processus de changement.

Ø    Construire agir, dans les conditions de la société et du monde d'aujourd'hui, pour l'unité des exploités et des dominés, en combattant pied à pied les logiques de domination, les idées de division sur lesquels s'appuient les forces capitalistes, en favorisant à tous les niveaux, local, national, européen et mondial, tous les rapprochements nécessaires.

Ø    favoriser l'élaboration, à partir des contradictions du système et des besoins qui s'expriment, des grands objectifs d'un projet de changement à vocation majoritaire, travailler à les rendre crédibles, animer la confrontation à gauche sur ces choix et faire vivre sans attendre ces axes de transformation partout où c'est possible.

Ø    construire en toute circonstance les luttes, les rassemblements, les dynamiques, les majorités citoyennes et politiques susceptibles de porter ces réformes, ces choix de transformation et d'obtenir des avancées en ce sens.Ce qui suppose l'articulation permanente entre des constructions populaires pour les discuter, les élaborer, les soutenir et les mettre en œuvre ; des constructions unitaires avec des cadres, des fronts, des alliances adaptés aux contenus portés et aux échéances affrontées ; et la recherche du rassemblement de la gauche le plus large possible sur ces idées de transformation.

Au fond, l'objectif auquel nous ramènent toutes ces orientations d'action est celui-là : comment œuvrer à ce que des millions de femmes et d'hommes, divers par les courants de pensée dans lesquels ils se reconnaissent, par les organisations politiques et sociales dont ils se sentent proches, soient suffisamment unis et résolus pour rendre incontournables des changements dont ils auront acquis la conviction qu'ils sont indispensables.

Nous prenons dans cet esprit plusieurs grandes initiatives politiques de ripostes et de rassemblements. Ces initiatives, toutes nécessaires à nos yeux, cherchent à dépasser les oppositions ou les hiérarchies stériles entre « bas » et « haut », entre luttes et projet, entre contenus du rassemblement et formes politiques de ce rassemblement, entre constructions citoyennes et constructions politiques. La réussite du changement bute achoppe quand implique que toutes ces dimensions ne se nourrissent pas suffisamment les unes les des autres. Nous savons qu'elles n'avancent pas forcément toutes du même pas. Il faut plutôt savoir provoquer et saisir toutes les occasions de progresser. Il n'y a pas d'automatisme à leur enchaînement ou d'emboîtement idéal. Nous pensons que c'est en travaillant de manière conjuguée et permanente à toutes ces dimensions d'une construction politique majoritaire de changement qu'elle peut réussir.  

A. DEUX FILS ROUGES DE NOTRE DEMARCHE :

Ø DEMOCRATIE ET INTERVENTION CITOYENNE.

Dans tout ce que nous allons entreprendre, nous voulons mettre la démocratie, l'intervention et la participation active des citoyens au cœur de la construction du changement. Face aux dérives autoritaires et à la confiscation des pouvoirs de décision qui caractérisent les processus de mondialisation actuels et les tentatives de réponses du capitalisme à la crise de son propre système, la participation des conquête et l'exercice par les citoyens de pouvoirs de aux décisions, leur participation active deviennent devient une exigence universelle, une condition de la construction d'une autre mondialisation humaine et solidaire, à tous les échelons, en France, en Europe et dans le monde. Leur implication est le ressort du développement d'un mouvement populaire porteur d'exigences transformatrices qui se forgent dans les ripostes, les luttes électorales, le débat et la promotion d'idées neuves..

Placer sans attendre cette souveraineté du peuple au centre de notre  pratique et de nos actes politiques, doit devenir une est et doit mieux être la marque de fabrique de notre démarche, de notre identité communiste d'aujourd'hui .

Il s'agit d'un levier formidable, comme l'ont montré aussi bien la campagne pour le « non », que les élections municipales ou la conduite démocratique de nombreux mouvements sociaux.

Dans les élections municipales, l'élaboration des projets et des listes, la conduite des campagnes et aujourd'hui des gestions ont marqué cette originalité. Les élus communistes sont un point d'appui essentiel pour faire vivre cette démarche qui vise à redonner en toutes circonstances du pouvoir aux citoyens notamment à travers leur réseau national « démocratie participative ».. La conquête d'un Gagner un nombre grandissant de ces élus est un de nos objectifs.

Nous chercherons à devons pousser en toute occasion cette démarche participative de co-construction dans la vie politique, avec l'atout que constitue le fait d'être un parti de militants et d'élus sur le terrain. Elle doit aussi être portée dans la sphère économique, car la démocratie ne doit pas s'arrêter à la porte des entreprises.

Ø UNITE DES EXPLOITES ET DES DOMINES.

Nous voulons aussi faire reculer en toutes circonstances les divisions qui affaiblissent le salariat et le mouvement populaire. Combattre toute forme d'exploitation, d'oppression, de domination suppose de rassembler toutes celles et tous ceux qui en sont victimes, dans la lutte pour s'en libérer.

Or, les conditions de cette lutte se sont considérablement modifiées. La mondialisation rapproche les humains en même temps que la domination capitaliste aiguise les antagonismes, divise les exploités. L' Conjuguer l'affirmation de l'individu est l'enjeu d'un affrontement sur et le sens du collectif est devenu un enjeu. Le renouvellement du monde du travail avec le doublement du nombre des femmes salariées depuis les années soixante et le développement du secteur des services, les nouveaux modes d'organisation du travail rendus possibles par les nouvelles technologies de l'information, l'explosion de la précarité, de la parcellisation, des emplois à temps partiels, la mise en concurrence exacerbée à l'échelle européenne et mondiale ont brouillé les repères anciens et affecté la conscience de classe.

Pourtant la domination du capitalisme mondialisé est le fait d'une classe sociale, celle des grands capitalistes, qui a conscience d'elle-même et qui exerce son pouvoir sur l'immense majorité par des choix politiques.

Face à elle, il ne s'agit donc pas de courir après la « conscience de classe » telle qu'elle s'exprimait dans la culture ouvrière d'antan. En donnant à en prenant la lutte des classes dans son contenu contemporain,  nous voulons aider à construire l'unité de toutes celles et ceux qui ont intérêt à s'émanciper des dominations actuelles. Nous voulons contribuer à la prise de la conscience de leur intérêt commun en reconstruisant des solidarités à partir de leurs différences de situation, de leurs engagements multiples, de leur affirmation à l'autonomie et à l'épanouissement personnel : - ouvriers, techniciens, employés ou cadres, femmes et hommes salariés de toutes catégories, précaires, intellectuels, travailleurs sans-papiers, sans-emploi, paysans, créateurs, étudiants, retraités, artisans -, de leurs engagements multiples, de l'affirmation de leurs aspirations à l'autonomie et à l'épanouissement individuel. Nous voulons renforcer le combat contre la domination patriarcale, l'intégrisme, le sexisme et les violences faites aux femmes, contre l'homophobie et la lesbophobie, contribuer à construire une égalité réelle entre les femmes et les hommes.

Dans cette bataille, l'unité du salariat, par le rôle qu'il joue dans la société, est décisive. Le salariat qui représente aujourd'hui en France 92% de la population active, est un enjeu d'importance et son poids à l'échelle mondiale ne cesse de croître. Avec les mutations du travail, le processus de création de richesses tend à s'élargir à d'autres catégories. Les activités de conception, de recherche, de formation, de gestion, autrefois séparées de l'acte productif, tendent à s'y intégrer toujours davantage. La coopération entre salariés de plusieurs entreprises en est une autre caractéristique. Ainsi, la La mise en concurrence généralisée des travailleurs portée par le capitalisme crée des obstacles à cette leur unité, mais elle n'est pas la seule logique à l'œuvre. Parallèlement et en contradiction avec elle, se créent aussi progressivement les conditions objectives de l'émergence d'une nouvelle conscience de classe. Cette question, dans sa contradiction, appelle une réflexion politique renouvelée. Travailler au rapprochement de ces salariés est un défi quand tant d'entre eux estiment, parfois pour le regretter, que leur avenir se construira non pas avec les autres, mais contre les autres ou tout au moins en se protégeant d'eux.

B.  UN DEBAT INDISPENSABLE SUR LES GRANDS AXES DE TRANSFORMATION

La réussite du changement passe par une confrontation d'idées et de projets, publique, permanente, exigeante, dans la population comme entre les forces sociales et politiques. La question des moyens, des ruptures  auxquelles il faudra faut procéder pour  parvenir à changer réellement la vie dans le monde tel qu'il est, des réformes structurantes auxquelles la gauche ne pourra se dérober est incontournable. Pour les forces de gauche, ne pas affronter ce débat, c'est miner leur crédibilité, car c'est sur cette question que bute le changement, est incontournable. Il est des réformes structurantes auxquelles les forces de la gauche ne pourronta se dérober sous peine de miner leur crédibilité, car c'est sur cette question que bute le rassemblement.

Voilà pourquoi nous mettons en débat trois grands axes de transformation que nous jugeons nécessaires. Ces réformes sont à nos yeux des issues possibles aux immenses blocages du système actuel, des alternatives à ses logiques destructrices. Ce n'est donc pas une perspective lointaine que nous remettons à plus tard,  encore moins un idéal inaccessible. Nous savons qu'une société ne se transforme pas d'un bloc. Nous voulons faire avancer des changements ici et maintenant.

Quels sont à nos yeux les trois grands axes de changement incontournables ?

1. UN NOUVEAU MODE DE DEVELOPPEMENT.

Notre projet, c'est d'abord dans tous les domaines la promotion d'un nouveau mode de développement, qui soit tout à la fois durable, renouvelable  sur le plan écologique et générateur de nouvelles conquêtes et  solidarités sociales, d'épanouissement individuel et d'émancipation humaine ; démocratique et citoyen sur le plan politique, dans la gestion des villes comme des territoires, dans celle des lieux de production comme de consommation et de services, ce qui implique de dépasser l'économie de marché capitaliste pour avancer vers une économie solidaire et de partage.

Cela suppose notamment de promouvoir :

Ø un véritable droit à la qualité de la vie, qui s'affirme dans un rapport plus accessible, plus équilibré, plus raisonnable, plus maîtrisé avec la nature ; dans la protection de grands biens communs de l'humanité comme l'eau, ou l'énergie, la biodiversité, l'éducation, la santé, le logement, des dérives de la marchandisation, notamment au travers d'une maîtrise publique ; dans un droit à la ville et à des territoires solidaires, qui englobe la qualité du logement, de l'urbanisme, de l'aménagement des territoires ruraux, des transports, des équipements scolaires, sportifs, culturels, de santé, de loisirs, des espaces verts, la qualité de l'air, de l'eau ; dans une autre conception de la consommation, moins inégale, plus responsable socialement, moins soumise à la rentabilité ; dans la garantie de la souveraineté et de la sécurité alimentaire des peuples, une alimentation de qualité appuyée sur des agricultures respectueuses des territoires, du principe de précaution, et situées le plus près possibles des lieux de consommation, ainsi que sur une pêche durable.

Ø un nouveau mode de production, avec de nouveaux pouvoirs pour les salariés, un nouveau type de croissance (et non la décroissance), qui fasse reculer les gâchis du chômage et de la précarité, qui réponde aux besoins des populations en créant de nouveaux emplois stables et de qualité, en faisant reculer les inégalités et en préservant l'environnement et qui repense les contenus de celle-ci cette croissance: comment produire, en faveur de qui et pour répondre à quels besoins ? Une politique industrielle et énergétique qui, appuyée sur une grande politique publique de recherche qui pousse poussant la recherche fondamentale sur tous les fronts de la connaissance, mette l'innovation au service de productions nouvelles, utiles socialement, capables de relever les défis d'un développement écologique, plus économe en énergies et en ressources. et en transports.

Ø une société de partage informationnel, indépendante des pouvoirs financiers, politiques ou religieux,  qui diffuse les savoirs et les cultures, favorise la diversité, l'échange, la mise en commun, l'éducation populaire, libère les capacités créatrices des individus ; une société qui réhabilite la science et le progrès des connaissances en assurant sa maîtrise sociale effective.

Ø de nouvelles solidarités de progrès social, qui fassent reculer les inégalités, n'opposent ni les générations, ni les salariés entre eux, mais soient construites sur des droits, garantis pour tous, tout au long de la vie à l'emploi, à la formation, à des bons salaires et des revenus décents, à la retraite à 60 ans, au logement, permettant par l'accès au savoir et à la culture, le développement des capacités de chaque être humain en prenant en compte les situations de handicap.

Une intervention publique au service des solidarités par la responsabilisation sociale des entreprises, une réforme de la fiscalité locale et nationale fondée sur la justice sociale, la démocratisation et le développement des services publics. Une nouvelle place, un nouveau rôle pour les collectivités territoriales disposant des libertés et des moyens de répondre aux besoins des populations et des territoires en associant pleinement les citoyens à l'élaboration des décisions.

Ø une éducation publique et laïque qui favorise l'appropriation des cultures et l'accès aux savoirs dès la petite enfance, permette l''acquisition par tous et toutes des outils de la compréhension du monde, garantisse la réussite à chacun et lui permette de s'épanouir.

Ø une conception du travail débarrassée de ses aliénations, qui fasse reculer les précarités et les inégalités, favorise les créativités, reconnaisse les qualifications, où les travailleurs retrouvent conquièrent du pouvoir sur la conception, le contenu et la finalité du de leur travail ; un accroissement de la part du temps de vie disponible par la réduction du temps de travail sans diminution de salaire. 

Une revalorisation du travail par l'augmentation des salaires, l'amélioration des conditions de travail et d'emploi. Un nouveau partage de la rémunération entre capital et travail indispensable à une sortie durable de la crise

Ø une protection sociale étendue à tous les âges de la vie, de la naissance au grand vieillissement, qui assume l'accès de tous aux progrès de la santé comme un choix de civilisation partagé, refusant notamment la marchandisation du corps humain ;

Ø une reconnaissance nouvelle des droits de la jeunesse à l'autonomie dans l'accès au revenu,  à la formation, au logement, à l'emploi, à la culture dès la sortie du système éducatif secondaire.

Ø des financements nouveaux et élargis pour tous ces progrès sociaux qui mettent à contribution la masse croissante des capitaux et des revenus financiers et favorisent ainsi leur réorientation vers le développement humain, en utilisant autrement l'argent des profits, des fonds publics et du crédit.

Ø une maîtrise sociale et démocratique des marchés, comme outil essentiel d'un nouveau mode développement.

Cette nouvelle maîtrise publique des marchés, aujourd'hui dominés par le capitalisme financier, est une condition d'un mode de développement respectueux des droits sociaux et des défis écologiques. Cette maîtrise passe notamment :

Ø par une autre gestion de la production et du marché des biens et services de consommation courante, donnant des droits de regard et des pouvoirs d'intervention et de décision aux salariés dans les entreprises et aux consommateurs dans la cité. avec de nouveaux critères d'efficacité sociale et environnementale,

Ø par une appropriation publique et sociale des biens communs de l'humanité (eau, énergie...),   une maîtrise publique du développement avec une conception étendue, renouvelée et démocratisée de pôles, de services et d'entreprises publics. Cela passe par de nouveaux types de nationalisations, de nouvelles formes d'appropriation sociale, à tous les échelons territoriaux, appuyées sur des droits et des financements nouveaux.

Ø par un marché du travail où domine progressivement la sécurisation des parcours d'emploi et de formation, à l'opposé de la précarisation actuelle, allant progressivement vers un dépassement de l'exploitation et des aliénations du salariat actuel. Il faut libérer une marchandise particulière, la force de travail, de la loi de l'offre et de la demande capitaliste, pour marcher très vite vers le plein emploi.

Ø et par une maîtrise publique et sociale du crédit et de la monnaie pour faire reculer le rôle des marchés avec la création d'un pôle public financier regroupant notamment la caisse des dépôts, les caisses d'épargne, Oséo, la Banque Postale, la Société de Prise de Participation de l'Etat, la société de refinancement de activités des établissements de crédit, le Fonds stratégique d'Investissement, travaillant avec les banques mutualistes, ; avec également des directions démocratisées et émancipées des banques privées, des fonds régionaux publics, et une bataille acharnée pour réorienter l'action de la BCE au service du développement durable et de l'emploi. L'objectif serait de promouvoir des crédits pour les investissements matériels ou de recherche avec des taux d'intérêts d'autant plus abaissés que sont programmés de bons emplois et formations. Le pôle public et les Fonds régionaux pourraient être saisis par les travailleurs à l'appui de leurs propositions de gestion nouvelle dans les entreprises, pour l'emploi, la formation, les conditions de travail, d'autres productions.

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