Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Réveil Communiste

Sauver le soldat Chassaigne (suite)

30 Janvier 2011 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Élections

 Deux brèves à méditer sur lepecf.fr
Chassaigne invite le PCF à se prononcer
dimanche 30 janvier

Le député appelle son parti à exprimer une préférence entre les candidats pour 2012.

Jean-Luc Mélenchon, désormais proposé par son parti comme le meilleur candidat pour représenter le Front de gauche à l’élection présidentielle, le député communiste André Chassaigne appelle son parti à exprimer à son tour une préférence dans le débat où lui-même est candidat à l’investiture.

« Dans la mesure où le Parti de gauche a désigné un candidat, je pose la question suivante : est-ce que le PCF, à partir des candidats qui se sont déclarés en son sein, va lui aussi proposer un candidat à la candidature du Front de gauche, interroge-t-il dans un entretien accordé à Libération et publié hier. Je ne demande pas que le PCF impose un candidat mais qu’on puisse discuter sans a priori. » Le député communiste du Puy-de-Dôme alerte sur le risque d’un débat biaisé à ses yeux entre les candidatures, du fait de « la forme d’exclusion a priori de (sa) candidature » pratiquée par les télés et les radios « en considérant que Mélenchon est le candidat naturel du Front de gauche ».

Répétant son attachement à une méthode de désignation qui « doit se faire sur une réflexion et non sur un rapport de forces quantitatif », André Chassaigne estime qu’il y a, chez les électeurs et les militants, « une attente qui ne correspond pas à la façon de faire de Jean-Luc Mélenchon », en particulier sur le « positionnement face au PS » et dans la déclinaison de l’ambition qu’André Chassaigne fait sienne de « faire gagner une gauche bien ancrée à gauche ».

L’ambiguïté de Chassaigne
dimanche 30 janvier


Dans une interview à La Montagne, Chassaigne fraichement candidat à la candidature, prétendait que les adhérents du PCF ne devaient pas se prononcer dans le cadre du Front de gauche car mathématiquement trop nombreux, ce qui l’aurait porté automatiquement candidat. Cette attitude ambigüe laissait à penser qu’il était un candidat bidon, donc de connivence avec la direction du PCF, toute acquise à la candidature Mélenchon. Puis, Chassaigne, dans une lettre ouverte aux communistes, s’est plaint que la direction du PCF manifeste de l’allergie à tout candidat communiste, s’étonnant qu’elle refuse de porter sa candidature. Cette attitude a permis de se rendre compte qu’il était vraiment candidat, et j’avoue avoir cru qu’il avait évolué favorablement.

Finalement non, car l’intéressé récidive ouvertement dans une interview à Libération du 25 janvier. Certes, il s’étonne toujours que la direction du PCF ne puisse supporter la candidature d’un de ses adhérents : « Dans la mesure où le Parti de gauche a désigné un candidat, je pose la question suivante : est-ce que le PCF, à partir des candidats qui se sont déclarés en son sein, va lui aussi proposer un candidat à la candidature du Front de gauche. Je ne demande pas que le PCF impose un candidat mais qu’on puisse discuter sans a priori ».

Mais il continue de s’insérer dans ce cadre bidon qu’est le Front de Gauche, instrument de la liquidation du PCF. Et de ce fait, il répète son attachement à une méthode de désignation qui « doit se faire sur une réflexion et non sur un rapport de forces quantitatif ». Comprenne qui pourra. Cette ambiguïté le poursuit. Au moins pourrait-il demander avec force en signant l’appel du 4 décembre en ligne sur ce site, que ce soit les adhérents qui désignent leur candidat et non une Conférence Nationale, puisque verrouillée et toute acquise à la direction.

Pascal Brula

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article