1. Immédiatement après la tragédie, les autorités ukrainiennes, bien sûr, ont accusé les forces d’autodéfense. Sur quoi fondez-vous ces accusations ?
2. Kiev peut-il expliquer en détail comment il utilise le système de missiles Buk dans la zone de conflit ? Et pourquoi, en premier lieu, ces systèmes ont été déployées là puisque les forces d’autodéfense n’ont pas d’ avions ?
3. Pourquoi les autorités ukrainiennes ne font-elles rien pour mettre en place une Commission internationale ? Quand est-ce que la Commission commencera ses travaux ?
4. Les forces armées ukrainiennes sont-elles disposées à laisser les enquêteurs internationaux examiner l’inventaire de leurs missiles air-air et sol-air, y compris ceux utilisés dans les systèmes SAM ?
5. La Commission aura-t-elle accès à des données de surveillance internationales - provenant de sources fiables - en ce qui concerne les mouvements d’avions militaires ukrainiens le jour de la tragédie ?
6. Pourquoi les contrôleurs du trafic aérien ukrainien ont-ils laissé l’avion de s’écarter de la voie normale vers le Nord, vers la zone de "opérations antiterroristes" ?
7. Pourquoi l’espace aérien au-dessus de la zone de guerre n’avait pas été fermé aux vols civils, et surtout pourquoi la région n’était pas entièrement couverte par les radars de navigation ?
8. Quels sont les commentaires officiels de Kiev sur le rapport apparu dans les médias sociaux, vraisemblablement d’un contrôleur de la circulation aérienne espagnole qui travaille en Ukraine, sur le fait qu’il y avait deux avions militaires ukrainiens volant près du Boeing 777 sur le territoire ukrainien ?
9. Pourquoi le Service de sécurité de l’Ukraine a-t-il commencé à travailler avec les enregistrements des communications entre les contrôleurs aériens et l’équipage du Boeing ukrainien et des données des systèmes de stockage de radar ukrainien sans attendre les enquêteurs internationaux ?
10. Quelles leçons l’Ukraine a-t-elle tiré d’un incident similaire en 2001, lorsqu’un Tu-154 russe s’est écrasé dans la mer Noire ? Les autorités ukrainiennes ont nié toute implication des forces armées ukrainiennes, jusqu’à ce qu’une preuve concluante ait prouvé la culpabilité de Kiev.
Les questions ont été envoyées aux autorités ukrainiennes par le vice-premier ministre du défense russe Anatoly Antonov.