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Réveil Communiste

Prise de parole de Gilles Questiaux au rassemblement pour le 92ème anniversaire Révolution d’Octobre, contre la criminalisation du communisme, place Stalingrad

7 Novembre 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Front historique

 

La video de l'intervention

 

Je suis ici à titre personnel, comme animateur du blog Réveil Communiste, et comme membre revendiqué du PCF. Je  représente aussi Pasquale Noizet, membre du Comité national du PCF, qui ne peut pas être présente aujourd’hui pour raison professionnelles, mais qui est de cœur avec nous. Je rappelle que 40% des militants du PCF se sont prononcés au congrès de décembre 2008 pour un retour aux fondamentaux marxistes et ouvriers. Il ne faut pas tirer une croix sur la PCF, même si sa direction est souvent absente des luttes, à commencer par celle-ci.


Nous sommes réunis ici pour réaffirmer que la cause du socialisme est juste et qu’il représente le seul avenir possible pour l’humanité.


La campagne de propagande des 20 ans du mur, qui mobilise tous les médias, essaye de montrer le contraire. Cette campagne édifiante, lourde et grossière va se retourner contre ses promoteurs, elle montre en définitive tout ce qu’elle veut cacher.

 

Nombreux dans le public, confrontés aux difficultés quotidiennes de l'existence, aggravées par la crise, vont s’interroger sur les raisons de ce bourrage de crâne.


Les communistes, et les anciens pays socialistes ne devaient pas être si mauvais pour que la sainte alliance des médias, des mystiques de tout poil, des politiciens de tout bord et des renégats se donne tant de mal.


Et l’idée communiste ne cesse pas de les hanter.

 

En 1989, a pris fin la première grande expérience socialiste à l’échelle de l’histoire de l’humanité. Elle a pris fin à cause des pressions hostiles constantes et formidables exercées de l'extérieur par le monde capitaliste, et sous l'effet de contradictions internes. Cette expérience nous devons la traiter comme une expérience : nous devons l’étudier pour construire sur ces bases un nouveau socialisme.


Mais ce socialisme ne sera pas entièrement nouveau : il inclura certainement la définition minimale du socialisme, la propriété collective des moyens de production.


C’est d’ailleurs une nécessité pour l’avenir de la liberté de pensée dans le capitalisme actuel qui évolue rapidement vers un monde du contrôle total, où la pensée, la recherche, l'information sont privatisées par les nouveaux monopoles des médias et des technologies.

 

Aujourd’hui le capitalisme est un danger permanent pour la paix, pour les peuples, leur souveraineté et leurs droits. La campagne actuelle pour célébrer l'annexion de la RDA coïncide, comme par hasard, avec l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, imposé au Français malgré le vote "non" du 29 mai 2005, et qui prive notre pays d'une bonne part de sa souveraineté.


Le capitalisme va jusqu'à mettre en danger la planète elle-même. La proposition d’une alternative est une nécessité vitale.


Mais nous ne sommes en rien nostalgiques : ce que l’histoire des pays socialistes européens a montré, c’est l’importance de la liberté et de la démocratie dans le mouvement communiste. Les peuples n’ont pas voulu le retour au capitalisme, mais ils ont exigé le respect des libertés individuelles, dont celle bien concrète de voyager à l'étranger. Et surtout, les peuples des pays socialistes sont restés passifs pour l’essentiel devant la destruction des acquis sociaux, qu'ils regrettent massivement aujourd'hui. Pourquoi? Il est évident pour tous que le socialisme réel, organisé de manière trop bureaucratique, avait découragé les initiatives critiques constructives et n’avait pas cultivé l’intervention populaire de masse. C’est à mon avis la leçon principale à en tirer, pour construire l'avenir du socialisme.

 

Et nous devons donc développer maintenant un mouvement communiste uni dont le fonctionnement démocratique efficace et réel préfigurera le futur socialisme réel.


GQ, membre du CE de la section de Paris XXème, 7 novembre 2009



 

 

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G
<br /> Sur l'intervention des masses cet extrait de Danielle Bleitrach sur Mao :<br /> <br /> "Si ce qui distingue de fait le socialisme du communisme but et moyen de la transformation c’est le passage d’une dictature du prolétariat avec pouvoir fort d’un Etat prolétarien et de son parti à<br /> l’autorégulation des producteurs eux-mêmes, on se dit que le socialisme a besoin de l’intervention des masses après la révolution anti-capitaliste, c’est peut-être ce qu’a tenté Mao puisque chacun<br /> s’accorde à dire que son pouvoir n’était pas menacé. Que l’on considère cette révolution culturelle comme une catastrophe, comme le grand bond en avant l’a été dans une tentative de sortie du sous<br /> développement n’enlève pas la nécessité du questionnement de l’intervention des masses dans le socialisme".<br /> <br /> Chine et d’autres lieux : la Mao<br /> nostalgie, de quoi de la tyrannie ou de la démocratie ? par Danielle Bleitrach<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Camarades je suis certes extérieur au débat interne du réseau mais comme militant communiste je voudrais vous faire une remarque.<br /> Nous constatons dans cette discussion les dégâts qu'a pu faire le clivage dans/hors du pcf.<br /> Pour certains agir ensemble, communistes extérieurs au parti ou à l'intérieur de celui ci, sur une base politique claire est scandaleux. Pourquoi? Pas de réponse autre que métaphysique genre"hors<br /> du pcf point de salut!". J'exagère à peine...<br /> Profitions donc de ce pas qualitatif accompli le 7 novembre pour développer l'action commune des vrais communistes (j'explique le "VRAIS communistes" : il me semble assez evident qu'il y a de faux<br /> communistes qui sont en fait des opportunistes liquidateurs).<br /> Nous avons-c'est heureux!- bien des terrains où nos analyses convergent et en particulier sur l'UE et la nécessité d'en sortir.<br /> Donc rien ne nous empêche de nous retrouver dans la rue, publiquement visibles, fraternellement unis, communistes authentiques, dans l'action militante.<br /> Dépasser l'esprit de chapelle pour assumer nos responsabilités politiques devant les travailleurs, quel communiste peut il s'y opposer....<br /> En tous les cas le 7 novembre, militant de la renaissance communiste, j'étais heureux et fier de retrouver mes camarades communistes sans me poser la question, dois je l'avouer, de savoir qui avait<br /> sa carte au pcf et qui ne l'avait pas.<br /> Dépassons ce stade primaire de réflexion et cherchons tout ce qui peut favoriser l'unité d'action et demain la renaissance d'un Parti Communiste de France.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Désormais, il y aurait les sectes de l'extérieur et, ce que je ne savais pas, la ou les sectes de l'intérieur... Si Alain Girard veut créer la secte de Valenton, libre à lui. Mais, à ce que je<br /> sache, le texte 3 n'a jamais été à l'origine d'une organisation para-militaire toute droite derrière un seul homme (ou femme). Au contraire, chacun garde sa liberté d'action et de faire au mieux<br /> selon le contexte dans lequel il vit, et c'est bien comme cela. D'ailleurs, le texte 3 a permis de rassembler les communistes soucieux du devenir du PCF et désireux de recréer son organisation<br /> sur des bases communistes et donc, révolutionnaires, et ce, sur des bases unitaires, rien de plus. Il n'y aurait rien eu de plus catastrophique que la présence de plusieurs textes, ce que<br /> semble regretter Alain Girard à la recherche du Saint Graal de la pureté "révolutionnaire" (?). Pour ce qui est des communistes qui ne sont plus au parti, je rappelle qu'à chaque réunion du réseau,<br /> compte tenu des multiples expériences des camarades, nous faisons appel au rapprochement, loin de tout sectarisme qui n'est pas notre philosophie. Autant que je me souvienne, il y a même des non<br /> adhérents qui ont signé le texte 3. J'ai personnellement fait signer le camarade Pascal Acot, un intellectuel auteur de nombreux livres sur l'environnement avec lequel j'entretiens des échanges et<br /> qui est membre d'Action communiste en Haute-Normandie (Rouges Vifs). De plus, Alain Girard nous cite à tort les sections de Paris 14 et 15, alors que la CAC et le PRCF sont en contact<br /> avec elles et ont été invités et présents notamment lors d'une réunion qui s'est tenue fin août 2008 dans le cadre de la préparation du 34ème congrès. Il ne me semble pas que ces sections qui ont<br /> participé activement au stage de formation de Saint-Chinian aient sa même vision sectaire.<br /> Il faut donc bien se mettre en tête que le réseau "Faire vivre et renforcer le PCF" n'est aucunement animé du centralisme bureaucratique et qu'il n'est aligné derrière aucun grand chef, quel qu'il<br /> soit. Et c'est tant mieux. Pour moi, ce genre d'attitude anti-unitaire n'est bon qu'à faire triompher la direction réformiste du PCF et accélérer la liquidation du parti.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Eclaircissements<br /> Je fais l'objet depuis six mois environ d'attaques pas très intéressantes du style "oh la vilaine qui a été chez les Verts" "Oh la traite qui a bossé à la fédé de Paris (c'était à mon arrivée et ne<br /> vous inquiétez pas on a pas pu me manipuler ni me récupérer). Je vois bien la manoeuvre de ce camarade (que je citerai pas ici) mais qui lorsque je suis allée directement lui demander des comptes<br /> sur son harcellement à mon égard n'a pas eu "les couilles" de me regarder en face ni de me répondre sinon en disant "je m'en fous" et de partir en tramblottant commes'il avait vu le diable en<br /> personne. Alors mieux vaut en rire même si je pense que tout ceci est contreproductif pour "Faire vivre et renforcer le PCF". Je constate que des camarades sont manipulés et c'est bien dommage pour<br /> eux et pour nous qui avons voté le texte 3.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Franchement je n'arrive pas à comprendre pourquoi tout le monde, "révolutionnaire", "antimutant" "texte 3" et tout le tralala n'était pas à Stalingrad. Ceux qui n'étaient pas là et qui essayent de<br /> s'en faire un mérite me font rigoler.<br /> <br /> <br />
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