A l’occasion du 36ème Congrès du PCF, rien n’a évolué ou bougé dans le comportement de ses dirigeants. Je suis donc, comme beaucoup, désolé d’observer leur incapacité à élaborer quoique ce soit de sérieux pour la lutte sociale et révolutionnaire, tant de court que de long terme, dans ce pays et dans le monde. Mais leurs idées, je le crois, ne doivent pas être analysées selon une grille morale. Elles sont partagées par l’opinion communiste majoritaire et représentent une ligne. Voici quelques hypothèses, émises par un communiste de vieille génération, relatives à la base sociologique de cette ligne et aux conclusions que l’on peut déduire de cette analyse.
1) La qualité d’une décision est d’autant plus grande qu’elle est élaborée collectivement et sans malice. La nature collective de son élaboration n’en garantit pas la justesse. Mais elle contient les mécanismes les plus efficaces de sa reformulation dans tous les cas de figure (erreur initiale ou changement du contexte).
2) On ne peut pas dire que le dernier Congrès ait donné l’image d’un processus collectif de décision orienté par la transparence. Le communisme de nouvelle génération est un communisme du "coup tordu", et, comme me le confiait un ami : « Quand j’ai lu dans l’Humanité les articles rendant compte de ces journées, je me suis dit que, les journalistes et moi, nous n’avions pas assisté au même Congrès ». De ces torsions et distorsions, on a pu lire plusieurs témoignages convergents sur le site « Faire vivre le PCF ». Cela étant dit, mon hypothèse de départ dans ce texte est la suivante. Aussi tordu et verrouillé qu’ait été ce Congrès, il fut quand même en phase avec « une opinion générale ».
3) Selon moi, les délégués ayant voté les textes du Congrès se trompent lourdement. Cela dit, quoique je dise ou pense, le seul juge en dernier ressort de nos désaccords et de nos interprétations respectives sera l’histoire. Le marxisme présente cette différence avec la religion, que la sanction des analyses qu’il aide à produire n’est pas reportée au Ciel. Elle a lieu sur Terre. Dans le cas qui nous occupe, on verra. Et on verra assez rapidement.
4) Si l’objet de mon observation était une opération simple et secondaire de la vie courante, je pourrais me contenter de dire : « Les paris sont ouverts ». Ils le sont, évidemment. Mais je crois qu’il faut faire plus et autre chose que ricaner sur le bord de la route. L’enjeu actuel de ce Congrès est le pourrissement de la société française.
Je sais que les communistes de ce pays sont, pour une partie d’entre eux, passés maîtres dans l’art d’esquiver leur responsabilité dans cette évolution. Ce n’est pas la faute à Voltaire, mais c’est tout comme. C’est la faute à la crise, c’est la faute à la droite, c’est la faute aux socialistes, c’est la faute à la droitisation des idées. Et nous là-dedans ? C’est pourtant l’une de nos tâches, en tant que communistes, que de comprendre la situation politique dans sa profondeur.
Je suis donc conduit à me demander : derrière ces désaccords et différences d’idées, ne peut-on déceler des différences plus accentuées, d’âge, d’histoire individuelle et collective, de milieu social ? Quel est le sous-bassement sociologique du fonctionnement actuel du PCF ? Quelles conséquences en tirer au plan de l’action ?
5) Je crois qu’il existe deux lignes, distinctes et opposées,pour interpréter la crise en cours et en proposer des solutions de long terme. Lorsque Pierre Laurent a sorti son topo sur la nouvelle génération de communistes devant mettre au point, disait-il, un communisme de nouvelle génération, j’ai tout d’abord été choqué. Jadis (mais cela se passait dans des temps très anciens), nous aurions plutôt insisté sur « l’amalgame ». Je crois cependant que notre "Da Wang", quel que soit la maladresse de son propos, a néanmoins raison sur le fond. On observerait deux catégories de communistes. Il y aurait « les vieux schnocks » et « les jeunes ». Comme l’a rappelé récemment un grand penseur, les chats ne font pas des moutons. En sorte que, à chaque groupe correspondrait une certaine idée de la révolution. Essayons tout d’abord d’approfondir cette approche zoologique du communisme de notre temps par ce qui constitue désormais le phare de notre pensée, à savoir "l’humain".
6) Autrefois les communistes, qui faisaient déjà preuve d’une préoccupation écologique évidente, s’éclairaient, disaient-ils, « à la lumière du marxisme ». Aujourd’hui, les nouveaux communistes envisagent de s’éclairer « à la lumière de l’humain ».
Quelles sont les caractéristiques de l’humain dans le champ politique ? Je dois dire que je suis perplexe. La notion d’humain est-elle un guide mental infaillible ? D’une part, les hommes sont parfois très pervers, indépendamment de toute influence liée à la naissance et à la fortune. D’autre part, je ne vois pas très bien en quoi la référence à l’humain distinguerait la pensée communiste d’une autre pensée politique.
Car enfin, quel est le parti politique qui, par contraste avec les communistes, se glorifierait d’être « le parti de l’inhumain » ? Peut-on envisager, par exemple, que, pour creuser l’écart qui mène au succès, tel ou tel candidat de l’UMP se déclare « favorable à l’inhumain » ? Les financiers eux-mêmes défendent l’idée que la mondialisation capitaliste est au service de l’humain. Ils poussent la démagogie jusqu’à dire que les classes ouvrières des pays développés sont hostiles à la mondialisation pour des raisons égoïstes, des raisons contraires à l’humain.
7) Oui, bien sûr, j’exagère. Mais dès lors que l’on commence à dire qu’il y a "humain" et "humain", en quoi "l’humain" peut-il être un référentiel politique ? Certes, nous sommes des communistes occidentaux. Nous véhiculons donc dans nos pensées les idées religieuses qui sont au principe de notre entendement occidental. L’humain, ce n’est pas très loin du partage, la grande idée du communisme de nouvelle génération. Mais au plan de la précision nécessaire des concepts, l’humain c’est tout et rien, c’est la belle et la bête, c’est le bon et le truand, le zéro et l’infini. C’est le rond, le carré et le pyramidal, c’est un mouton à tête de chat comme dirait le camarade Bessac. Penser la politique par l’intermédiaire de la notion d’humain, c’est tout simplement nul.
8) Quel est donc le concept sur lequel une pensée communiste, fût-elle de nouvelle génération, devrait prendre appui pour récupérer ce qui peut être éventuellement récupéré de la notion d’"humain" ? A mon avis, la réponse est simple. Je l’ai trouvée en m’éclairant « à la lumière du marxisme ». Cette réponse, c’est LE TRAVAIL. L’homme n’est homme que par son travail, c’est Charles qui l’a dit, et sur ce point, il n’est pas dépassé.
Les communistes de la nouvelle génération, de concert avec ceux de la génération ancienne, et pour la raison qu’ils forment "le grand parti des travailleurs" devraient envisager de faire la révolution, au nom du travail, avec les travailleurs, en les écoutant et en luttant avec eux. Bernique ! La révolution informationnelle a effacé le travail de leur entendement.
9) Puisque la notion d’humain ne me permet pas de comprendre la rationalité du communisme de nouvelle génération, il me faut utiliser un concept réellement opératoire. Ce concept est le travail et le travail renvoie lui-même à la position dans la société de ceux qui travaillent. Quelques mots, donc, maintenant, sur la matérialité sociologique des producteurs du communisme de nouvelle génération. Beaucoup de choses ont déjà été dites à ce propos. Mais je pense qu’il faut encore creuser. Ce que j’avance est en partie hypothétique.
Quatre idées :
10) La première est que le capitalisme développé de notre temps n’est plus celui que connaissaient Marx et Engels. C’est un capitalisme ayant produit une société « plutôt aisée » en moyenne. Je ne dis pas que tout le monde est riche, loin de là. Car on observe aujourd’hui une société en voie de paupérisation comptant un grand nombre de pauvres absolus. Mais en moyenne, il y a plus de richesse qu’il y a un ou deux siècles, mais aussi une plus grande diffusion de cette richesse, même dans des catégories ouvrières et populaires.
11) La deuxième idée est que ces sociétés "riches" sont animées d’un double mouvement sociologique. D’une part, la petite bourgeoisie agricole, industrielle et commerçante (les petits et moyens propriétaires) tend à disparaître et à former un salariat majoritaire (environ 90% des actifs, en France). C’est un facteur d’unification. D’autre part, au sein des salariés, agissent des facteurs de forte différenciation [1]. Le concept de classes moyennes serait un moyen de rendre compte de cette dualité spécifique puisque d’une part, les membres de ces classes seraient peu distincts d’autres catégories de salariés, le critère du niveau de revenu salarial étant un critère flou. Mais d’autre part, les classes moyennes seraient différenciées de ces autres classes sociales par le niveau et la nature de leurs consommations.
D’un côté, le concept de classes moyennes serait, au plan de la production, une forme de négation de la division de la société en classes. Il aurait donc un usage idéologique. Utiliser le concept de classes moyennes pour interpréter la production aurait un effet fortement idéologique. Mais d’un autre côté, il existerait entre les salariés des différences dans la consommation finale, comme dans la nature et la quantité des actifs qu’ils détiennent. L’emploi de ce concept serait alors scientifiquement justifié. Un certain nombre des salariés constitutifs des classes moyennes modernes disposeraient de responsabilités dans le travail social et d’un salaire suffisant pour atteindre des niveaux de satisfaction professionnelle et de consommation finale qui les différencieraient de salariés d’exécution et plus généralement de ce qu’on appelle les couches populaires. Je ne suis pas en train de dire que les salariés des classes moyennes seraient des bourgeois et qu’il faut les traiter en ennemis. Ce que je crois est qu’ils constituent un groupe disposant d’une certaine stabilité et d’une certaine homogénéité et que l’analyse politique communiste doit en tenir compte.
12) Les classes moyennes seraient donc, dans les pays capitalistes développés, un concept significatif au plan de la consommation finale, accessoirement au plan de la responsabilité dans le processus de travail. Mais ils ne formeraient pas un groupe significatif au plan de la production. Ce sont des salariés dont le salaire ne serait pas suffisant pour leur permettre de former un capital économique et d’exploiter de la main-d’œuvre. Mais ce sont des salariés dont le salaire serait suffisant pour leur permettre de se différencier dans la consommation finale et d’accumuler un capital intellectuel. Les travaux de Bourdieu sur la distinction sont opérationnels sur ce plan. Ce sont, accessoirement des salariés dont le travail relèverait de « la double nature du travail » mentionnée par le principal fondateur de l’UGICT, Le Guen.
13) Les conséquences politiques de mon raisonnement sont les suivantes :
- Ce sont des salariés que les possibilités de consommation finale poussent vers l’individualisme, voire vers l’hyper-individualisme. Je rejoins ici l’une des cogitations récentes de Monsieur René [2].
- Ce sont des salariés qui voyagent, que ce soit en avion ou sur le web. S’ils sont membres d’une organisation révolutionnaire, peu leur importe de participer aujourd’hui à une réunion de cellule à Paris, mais la semaine prochaine à Florianopolis et le mois d’après à Bombay. Ils prennent place dans « la mondialité ».
- Ce sont néanmoins des salariés qui tendent à se radicaliser dans le contexte de la crise du capitalisme financier mondialisé. Le capitalisme mondialisé réduit leur champ d’action et leurs possibilités financières de diverses manières. C’est pourquoi ils envisagent l’idéologie communiste comme étant possible, à la condition de l’adapter à leurs préoccupations.
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14) Mon hypothèse sociologique relativement au PCF est que « le communisme de nouvelle génération » prend sa source dans ces classes moyennes. Je sais bien qu’il faudrait une recherche beaucoup plus documentée pour donner force à mon hypothèse. Mais je note ici et là, des comportements. Il y a, par exemple, cette personne qui, confondant politique et communication a pour préoccupation majeure de "figurer sur la photo". Elle n’est pas membre du PCF mais elle me paraît représentative de ce milieu social. Il y a le refus de la direction communiste de donner la CSP (Composition Socio-Professionnelle) des membres de ses organes de direction. Il y a surtout le contenu des textes adoptés par ce Congrès.
15) Les membres de ces catégories sociales sont, évidement, violemment opposées à toute idée de socialisme révolutionnaire, qu’elles identifient à l’image qu’elles ont du socialisme de type soviétique. On l’a noté plusieurs fois, le concept de socialisme est le grand absent du nouveau communisme. Celui-ci aujourd’hui, se construirait sans qu’on y pense. Telle était la pensée d’André Gorz, l’auteur de Adieu au prolétariat.
J’ai souvenir d’une histoire que m’avait suggéré la lecture d’un texte de Gorz, texte dont j’avais rendu compte dans un numéro de La Pensée. Cette histoire est la suivante. Un haut dignitaire chinois est condamné par l’empereur à avoir la tête tranchée. Il s’adresse à son bourreau et lui dit : « S’il vous plaît, Monsieur le bourreau, quand vous me trancherez la tête, faites que je ne m’en aperçoive pas ». Et le bourreau de lui répondre : « Mais, que Votre Seigneurie se rassure, c’est déjà fait ».
16) J’ai déjà développé, dans un texte sur la Chine perçue à travers les travaux du 36ème Congrès du PCF, comment on pouvait appréhender les raisons de l’opposition « de fond » entre PCF et PCC. D’un côté, pour la Chine, le plus important serait le contenu du socialisme. D’un autre côté, pour les communistes français relevant du « communisme de nouvelle génération », ce qui compterait avant tout serait la forme démocratique de la solution des contradictions de tous les jours, processus qui devrait déboucher un jour ou l’autre sur le Communisme. Je pense que les membres de cette catégorie sociologique ignorent ce que signifie le mot « travailler ». Ils savent prendre la parole et souhaitent jouir pleinement de cet exercice. Ils ont certaines connaissances scolaires. Ils ignorent le marxisme, idéologie qui serait dépassée. Ils ne sont pas concernés par les structures parce qu’ils occupent une certaine position en leur sein.
17) Les différences entre les systèmes de représentation de la société non-capitaliste, en Chine et en France, sont surdéterminées par les différences culturelles existant entre ces deux zones, historiquement séparées jusqu’à la mondialisation. Cela étant dit, au-delà des facteurs historiques, il existe bien, je le crois, deux approches de la révolution du capitalisme. Elles recoupent la distinction implicitement effectuée par Pierre Laurent. La crainte de la bureaucratie de type soviétique est, selon moi, le paravent derrière lequel ces classes moyennes radicalisées cachent leur peur des ouvriers. Elles semblent avoir accepté que le plus grand nombre et un nombre croissant de ces derniers se reconnaissent dans le Front national.
Les élites du Parti socialiste sont issues des classes moyennes et prétendent prendre appui sur la fraction des classes moyennes désireuse d’humaniser le capitalisme sans le changer. « Les communistes de la nouvelle génération » sont issus eux aussi des classes moyennes. Mais ses membres sont radicalisés relativement aux élites capitalistes, car leur position sociale, largement dépendante des dépenses de l’État, est menacée. Mais simultanément, ils ont peur du socialisme et des ouvriers.
18) Supposons que j’aie raison. Quelles conséquences puis-je tirer de cette analyse ? Il existe, selon, trois conclusions possibles :
a) La première consisterait à dire : « Puisque ces nouveaux communistes représentent les intérêts et les ambitions politiques d’un sous-groupe social particulier, distinct et même opposé aux ouvriers et aux petits paysans des débuts de l’action révolutionnaire organisée dans ce pays, créons une organisation distincte du PCF qu’ils ont complètement investi et perverti ».
b) La deuxième consisterait à dire : « Restons à l’intérieur du PCF dont il faut, coûte que coûte, garantir la pérennité. En effet, ces gens sont des liquidateurs. Essayons de limiter autant que possible les effets désastreux de leurs décisions ». Et puis, lorsque viendra le moment de l’échec, il faudra être présent pour limiter la débandade. Enfin, ces représentants des classes moyennes ont certainement des idées à apporter à la cause commune. Les ouvriers apportent au monde leur connaissance de la production matérielle. Les classes moyennes apportent, de leur côté, leur connaissance de la production non matérielle. Le 36ème Congrès aurait dû avoir pour fonction de resserrer les rangs entre les classes moyennes et les autres salariés. Ce devrait être le rôle des communistes que de favoriser la jonction des salariés de la production matérielle et de la production non matérielle.
c) Je tends à penser qu’il en existe une troisième, en raison du mal galopant qu’engendre et nourrit aussi, dans ce pays, la débilité relative de la stratégie et des décisions envisagées par l’actuelle direction communiste.
Je crois que, d’une part, il faut rester au sein de la structure existante pour les raisons que j’ai dites. Il faut poursuivre le dialogue avec les classes moyennes certes radicalisées mais ignorantes. En outre, même si personne ou presque ne prête désormais attention au PCF, son isolement relatif serait encore plus grand au sein d’une nouvelle structure.
Mais je crois d’autre part qu’il conviendrait d’agir, au sein de cette structure, de manière peut-être plus ouverte, quand bien même il s’agirait de faire autre chose que ce que dit la direction. Car je ne vois pas pourquoi il faudrait en respecter les décisions quand celles-ci sont élaborées de manière aussi peu démocratique.
Je vais essayer d’illustrer mon propos. Le site de « Faire Vivre le PCF » a récemment diffusé une collection d’interventions de travailleurs et responsables syndicaux appartenant à des entreprises actuellement menacées de liquidations. C’était intéressant et important non seulement en raison du contenu de chaque intervention, mais en tant que collection d’interventions. Puisque la direction communiste actuelle n’est pas capable de s’adresser aux salariés tout en les aidant réellement dans leurs luttes pour globaliser leurs objectifs, pourquoi les communistes partisans du communisme d’ancienne génération, jeunes et moins jeunes, ne prendraient-ils pas l’initiative de s’adresser à eux, globalement. En tant que groupe interne au PCF et distinct de sa direction, ils leur diraient, par exemple :
• que nous avons besoin d’écouter ce que la lutte leur a appris sur les solutions à apporter dans leurs entreprises,
• que nous soumettons à leur sagacité les thèmes suivants, que j’énonce ici sans ordre et sans réflexion collective préalable. En voici quelques exemples : Comment, de manière immédiate, sauver globalement leurs entreprises ? Que pensent-ils de leur nationalisation ? Ensuite, avec une vue de plus long terme, quelle politique industrielle et, simultanément, quelle politique de la production non matérielle, conviendrait-il de mettre en œuvre ? Pour quelle forme de travail ? Compte tenu des convergences, mais aussi des contradictions existant au sein du salariat, comment envisagent-ils la démocratie au sein de l’entreprise ? Quels seraient les territoires les mieux adaptés à ces projets de politique économique ? Est-il vrai, selon eux, que la nation n’existerait plus ? Que pensent-ils du combat à mener pour sortir de l’Union européenne ? Comment perçoivent-ils l’obstination des communistes que nous sommes à parler et à agir en faveur du socialisme ?
Jean-Claude Delaunay, février 2013