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Réveil Communiste

PCF : Maxime Gremetz est candidat

22 Janvier 2011 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Élections

Après les candidatures des députés communistes André Chassaigne et André Gerin, puis celle de l'eurodéputé du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon, c'est au tour du député communiste Maxime Gremetz d'« officialiser » la sienne ce vendredi
PCF : Maxime Gremetz est candidat « communiste je suis et communiste je resterai »
Après les candidatures des députés communistes André Chassaigne et André Gerin, puis celle de l'eurodéputé du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon, c'est au tour du député apparenté communiste Maxime Gremetz d'« officialiser » la sienne ce vendredi après-midi dans un entretien accordé à Rue89, fustigeant au passage l'actuelle direction du PCF et l'ancien socialiste.

L'appel à candidature ouvert le 7 janvier par le Parti communiste français a donc bien été entendu, même si font toujours débat les modalités retenues. La direction du PCF a décidé que le candidat désigné pourrait ne pas être issu de ses rangs et pourrait concourir en 2012 sous la bannière du Front de Gauche, qui rassemble également le Parti de Gauche et la Gauche unitaire.

Le nom d'un candidat sera ensuite arrêté par la conférence nationale des 4 et 5 juin. A l'issue de ce processus, les militants communistes seront enfin appelés à voter les 16, 17 et 18 juin, mais ne pourront qu'accepter ou refuser le candidat proposé. A l'inverse du Parti socialiste, le Parti communiste n'entend pas organiser de primaires entre tous les candidats.

 

« Communiste je suis et communiste je resterai »

Rue89 : Allez-vous répondre à l'appel à candidature lancé par le Parti communiste français ?

Maxime Gremetz : Oui et j'officialise ici ma candidature dès aujourd'hui ! Mais je demande des primaires entre tous les candidats.

Que reprochez-vous à la solution retenue par la direction du PCF ?

Ils pensaient que tout le monde allait se mettre d'accord autour d'une même candidature qui ferait consensus, mais il n'y en a plusieurs. Alors comment les départager autrement qu'en faisant voter tous les militants communistes ? C'est comme si au PS, on disait qu'il n'y a que Strauss-Kahn qui est candidat et que les militants socialistes ne peuvent se prononcer que sur lui.

Mais surtout, c'est contraire aux statuts du Parti communiste français [l'article 18 dispose : « La décision de présenter au nom du parti ou de soutenir des candidats aux différentes élections est prise par les adhérents. Les propositions de candidatures, après appel à candidature, peuvent émaner des assemblées générales et des instances départementales et nationales comme être présentées dans le parti à titre individuel », ndlr].

Si vous êtes désigné, allez-vous concourir sous la bannière du PCF ou du Front de Gauche ?

Même si quelques apparatchiks de la Somme refusent de me donner ma carte, ce qui me vaut d'être considéré comme apparenté, communiste je suis et communiste je resterai. Je ne veux pas qu'on enterre mon parti sous prétexte d'un Front de Gauche. Notre peuple a besoin d'un Parti communiste français et pas d'une formation électoraliste qui ne sert qu'à avoir quelques ministres.

 

Pensez-vous que c'est l'objectif de Jean-Luc Mélenchon ?

Je me souviens de Mélenchon qui léchait les pompes de Jospin pour avoir un petit secrétariat d'Etat [le ministère délégué à l'Enseignement professionnel de 2000 à 2002, ndlr] et qui disait que les amendements communistes étaient de la merde. Mélenchon reste socialiste et veut finir le travail de Mitterrand, qui voulait achever le PCF.

Que répondez-vous à ceux qui estiment que c'est le seul candidat capable de franchir la barre des 5% en 2012, permettant d'obtenir le remboursement des frais de campagne ?

Le Parti communiste français serait-il réduit à ça ? Non, moi je pense qu'il a de l'avenir !
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J
<br /> <br /> Entendons-nous bien, Gilles, je ne nie pas des qualités à Maxime, avec qui j'ai travaillé je te le rappelle: il est par exemple pugnace et c'est un travailleur acharné. Mais à côté, il y a le<br /> "côté obscur" du personnage. Spar exemple son insupportable nombrilisme qui s'est doublé un temps de la tentation de la notabilisation (accentuée juste après sa réélection en 2007), qui l'a fait<br /> se croire au dessus du commun des mortels en terme éthique et comportemental. Et sa "pugnacité" a pu se retourner en défaut à bien des occasions, je ne vais pas non plus te l'apprendre... Jusqu'à<br /> agresser physiquement des camarades aujourd'hui à l'Aube Nouvelle" et avec lesquels il aurait pu trouver des points de convergence déjà à l'époque sans ces méthodes inacceptables...<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Oui mais c'est une sacrée bête politique ...<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Cher "Roquet": pour comprendre la Somme, il faut partir de la situation qui prévalait AVANT la rupture entre Maxime et la fédération de la Somme.<br /> <br /> <br /> Maxime a été longtemps secrétaire fédéral de la Somme, beaucoup ne semblent pas le savoir. C'est lui qui a mis en place les dirigeants actuels de la fédération, suffisamment médiocres pour qu'ils<br /> ne lui fassent pas d'ombre et pouvoir les contrôler, jouant pour ça à fond la carte du "diviser pour mieux régner" en les montant les uns contre les autres, faisant et défaisant l'organigramme en<br /> fonction de son humeur. Et faisant "purger" le Parti périodiquement par ceux qui étaient alors ses exécutants serviles, sur la base de méthodes qu'il leur avait transmises. De ce point de vue, il<br /> y a des milliers d'adhérents PCF purgés qui considèrent Maxime comme responsable de leur éviction...<br /> <br /> <br /> Sauf qu'à un moment, les "marionnettes" se sont "révoltées" contre une tutelle "paternaliste" d'autant plus insupportable que versatile et donc imprévisible. Ils ont préféré faire<br /> "prévisible" en se mettant d'accord, mettant de côté leurs antipathies et faisant arbitrer leurs ambitions contradictoires par une autre autorité, plus prévisible et donc rassurante. Ce fut leur<br /> ralliement à la direction nationale. Ralliement qui n'a signifié ni renonciation aux anciennes méthodes "gremetziennes"...<br /> <br /> <br /> Du côté de Maxime, le choix du "tous les coups sont permis" (y compris physiquement...), donc l'application des mêmes pratiques par les deux "clans", a conduit les communistes de la Somme<br /> dans une impasse, provoquant une personnalisation à outrance du débat interne autour de la personne de Maxime au détriment du débat d'orientation. Et sans doute une hémoragie des forces<br /> militantes, déstabilisées et usées par ces batailles internes d'arrière-garde.<br /> <br /> <br /> De ce fait, on peut dire que Maxime a une responsabilité au moins indirecte dans la situation dans la Somme. En réalité, un certain nombre de CHOIX plus ou moins assumés de sa part, et sa<br /> versatilité, a conduit de cette situation de tension interne à une scission de fait: la renonciation sur le plan juridique à ses prétentions sur la section PCF d'Amiens (suite à une "OPA"<br /> controversée de lui et ses partisans sur ladite section, qui aurait eu des chances d'être validée en justice si Maxime avait été plus persévérant et moins versatile) pour un repli qui<br /> se voulait "tactique" pour créer "Communistes en Somme". Mais le repli présenté comme "tactique" (donc provisoire) à ses partisans a été rendu ensuite irréversible par la<br /> présentation de candidatures de "Communistes en Somme" dans toute la Somme aux élections législatives de 2007 (ce qui pouvait encore être justifiable à la rigueur) et surtout la présentation de<br /> candidatures contre les conseillers généraux communistes sortants en 2008, qui, outre qu'il a précipité un accord avec le PS, a conduit à un point de non-retour: en bref à une scission de fait.<br /> <br /> <br /> Si pour beaucoup de ses partisans (moins nombreux qu'il le prétend néanmoins, et minoritaires sans doute au Congrès de 2006, plus autour des 25-30% érodés à un niveau risible par les méthodes<br /> déplorables de la fédération), on peut parler d'exclusions (ou en tout cas de choix involontaire), ce n'est pas le cas pour lui. Il savait parfaitement ce qu'il faisait et ce à quoi conduisaient<br /> ses actes non seulement pour lui mais aussi pour ceux qu'il entraînait avec lui, qu'il a utilisé comme des "pions". Mais comme beaucoup, malheureusement, avec lui c'est "après moi le déluge"...<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Il a pas tort le Maxime, mais il n'incarne pas vraiment l'avenir, le Gremetz !<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Est-il tout-à-fait conforme à la vérité de dire qu'"il a de fait quitté le PCF"? Est-ce vraiment lui qui l'a quitté,ou bien en a-t-il été viré,d'où le rassemblement avec lui de communistes comme<br /> lui privés de carte? Roquet<br /> <br /> <br /> <br />
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