Mélenchon : Mitterrand le petit (et les erreurs stratégiques du groupe dirigeant du PCF)
origine : lepecf.fr, via Nicolas Maury pour la photo et le chapeau (en gras)
Excellent article de Pierre-Alain Millet Adjoint PCF au maire de Vénissieux et conseiller communautaire du Grand Lyon
"Hegel fait remarquer quelque part que, dans l’histoire universelle, les grands faits et les grands personnages se produisent, pour ainsi dire, deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde comme farce. Caussidière et Danton, Louis Blanc et Robespierre, la Montagne de 1848-1851 et la Montagne de 1793-1795, le neveu et l’oncle." (Le 18 brumaire de Louis Bonaparte (1853), Karl Marx.)
On pourra rajouter à cette liste, Mélenchon et Mitterrand !
Car programme commun et programme partagé, candidature unique de la gauche et candidature unique du Front de Gauche, la direction du parti communiste semble vouloir répéter jusqu’au bout cette stratégie d’union de la gauche...
Sauf que le PCF des années 60 la discutait dans un contexte de luttes sociales intenses, débouchant sur un des plus grand mouvement du peuple Français en 68, puis sur le meilleur score du PCF à une élection présidentielle avec Jacques Duclos. En signant le programme commun en 1972, le PCF pensait avoir mis sous contrôle son meilleur ennemi...
Qu’en est-il en 2011 ?
On pourra rajouter à cette liste, Mélenchon et Mitterrand !
Car programme commun et programme partagé, candidature unique de la gauche et candidature unique du Front de Gauche, la direction du parti communiste semble vouloir répéter jusqu’au bout cette stratégie d’union de la gauche...
Sauf que le PCF des années 60 la discutait dans un contexte de luttes sociales intenses, débouchant sur un des plus grand mouvement du peuple Français en 68, puis sur le meilleur score du PCF à une élection présidentielle avec Jacques Duclos. En signant le programme commun en 1972, le PCF pensait avoir mis sous contrôle son meilleur ennemi...
Qu’en est-il en 2011 ?
Après le choc du score du 1er tour de 1981 et la première victoire nette de Mitterrand dans sa stratégie d’effacement du PCF, après le départ des ministres communistes en 1984, plusieurs congrès du PCF ont tenté de tirer les leçons de cette stratégie d’union de la gauche, sans jamais revenir aux questions fondamentales qui avaient été discutées dans les années 60 sur les conditions d’une transition pacifique au socialisme dans un pays capitaliste développé, sur le rapport entre parti et élus, luttes et institutions...
Résultat, la direction du PCF joue la redite, choisissant pour la première fois depuis 1974, comme le dira lui-même Pierre Laurent, de ne pas présenter de candidat communiste et de choisir un candidat socialiste pour le représenter aux élections présidentielles. La citation de Marx nous dit si la première expérience a été une tragédie pour la gauche et la France, la deuxième en sera une farce...
Le raisonnement politique est fondamentalement le même dans un contexte différent :
- En 1974, la direction du PCF pensait qu’il ne manquait que quelques milliers de voix des couches moyennes ou de la petite bourgeoisie pour battre la droite et que le PCF, trop marqué par le monde ouvrier et le soutien à l’URSS, ne pourrait pas les mobiliser, alors qu’un candidat plus neutre pourrait faire basculer l’élection et battre la droite, tout en étant persuadé que le PCF étant le seul vrai parti de masse et le plus fort, pourrait imposer son orientation politique à cette alliance de gauche... Le PCF a donc choisi une personnalité un peu isolée qu’elle pensait pouvoir maitriser...
- En 2011, certes, il ne s’agit pas de gagner l’élection, mais c’est bien parce qu’on considère toujours que le PCF ne peut être porteur lui même d’un rassemblement large qu’on préfère s’en remettre à une personnalité socialiste, qui plus est isolée dans un petit parti qui ne devrait pas pouvoir imposer ses décisions à un PCF implanté partout avec des milliers de militants et d’élus...
Résultat, la direction du PCF joue la redite, choisissant pour la première fois depuis 1974, comme le dira lui-même Pierre Laurent, de ne pas présenter de candidat communiste et de choisir un candidat socialiste pour le représenter aux élections présidentielles. La citation de Marx nous dit si la première expérience a été une tragédie pour la gauche et la France, la deuxième en sera une farce...
Le raisonnement politique est fondamentalement le même dans un contexte différent :
- En 1974, la direction du PCF pensait qu’il ne manquait que quelques milliers de voix des couches moyennes ou de la petite bourgeoisie pour battre la droite et que le PCF, trop marqué par le monde ouvrier et le soutien à l’URSS, ne pourrait pas les mobiliser, alors qu’un candidat plus neutre pourrait faire basculer l’élection et battre la droite, tout en étant persuadé que le PCF étant le seul vrai parti de masse et le plus fort, pourrait imposer son orientation politique à cette alliance de gauche... Le PCF a donc choisi une personnalité un peu isolée qu’elle pensait pouvoir maitriser...
- En 2011, certes, il ne s’agit pas de gagner l’élection, mais c’est bien parce qu’on considère toujours que le PCF ne peut être porteur lui même d’un rassemblement large qu’on préfère s’en remettre à une personnalité socialiste, qui plus est isolée dans un petit parti qui ne devrait pas pouvoir imposer ses décisions à un PCF implanté partout avec des milliers de militants et d’élus...
La décision du PCF de 1974 a fabriqué "l’affaiblisseur" du PCF de 1981 et ses suites...
Quelles conséquences aurait une telle décision du PCF en 2011 ?
Certes, une citation de Marx n’est pas une démonstration, donc regardons en quoi les situations sont différentes, et cherchons si ces différences pourraient faire que cette histoire soit nouvelle, ou au contraire, si elles risquent de renforcer les conséquences constatées en 81...
D’abord la nation et l’Europe.
C’est bien la principale différence. En 1972, à la signature du programme commun, le général de Gaulle a sorti la France de l’OTAN et l’a engagé dans une construction européenne, qui ne remet en cause aucun attribut de souveraineté nationale.
En 2011, la France est retourné dans l’OTAN et Mitterrand a choisi en 1983 de faire entrer la France dans une construction européenne intégrée, provoquant le tournant de la rigueur, ouvrant la voie à la dérèglementation financière, pour finir par le traité de Maastricht, la création de l’Euro et la perte de toute souveraineté monétaire...
Si la transition "électorale" au socialisme pouvait déjà être discutée en 1974, un an après l’assassinat d’Allende, il est ridicule en 2011 de laisser croire qu’une victoire de la gauche pourra résoudre ce problème dans la tranquillité. Admettons que le Front de Gauche progresse nettement et se rapproche des 10%... comment pourrait-il peser plus fortement sur la "gauche" que les 16% de Marchais en 1981 ?
D’autant qu’il faudrait "peser" beaucoup plus fort qu’en 1983 puisqu’il s’agirait pour mener une autre politique en France de peser aussi sur la commission européenne, le parlement européen, le conseil... représentant les 27 pays de l’UE dont à l’évidence, la presque totalité agirait contre des changements en France !
La stratégie "électorale" devient dans ce contexte une farce, et il suffit d’écouter le peuple aujourd’hui pour le constater. Comme souvent, le peuple, soumis aux idées dominantes, cherche inconsciemment les réponses aux questions qui lui sont posées, et il sait dans son quotidien, qu’on ne peut rien attendre de la gauche "d’en haut". Que ce soit DSK, Aubry ou Mélenchon ne change rien à l’affaire. Il n’y a pas de changement politique possible en France sans un immense et durable mouvement social... Comment dire quelque chose en 2012 sans répondre d’abord à cette question ?
Si en 1981, on peut comprendre que des communistes pensaient que Mitterrand allait "changer la vie" si on le poussait avec détermination [1], ceux qui le pensent encore en 2011 sont tout entier dans l’idéalisme et prêt à vivre une farce...
Le programme partagé tire-t-il les leçons de l’échec du programme commun ?
Il est très amusant de constater les points communs et les différences entre le programme commun, les 101 propositions de Mitterrand, et le programme partagé de 2011... Une relecture rapide confirme tout de suite le constat du "glissement à droite" de la France. Car les 101 Propositions de Mitterrand sont beaucoup plus audacieuses à gauche que le programme partagé !
Quelles conséquences aurait une telle décision du PCF en 2011 ?
Certes, une citation de Marx n’est pas une démonstration, donc regardons en quoi les situations sont différentes, et cherchons si ces différences pourraient faire que cette histoire soit nouvelle, ou au contraire, si elles risquent de renforcer les conséquences constatées en 81...
D’abord la nation et l’Europe.
C’est bien la principale différence. En 1972, à la signature du programme commun, le général de Gaulle a sorti la France de l’OTAN et l’a engagé dans une construction européenne, qui ne remet en cause aucun attribut de souveraineté nationale.
En 2011, la France est retourné dans l’OTAN et Mitterrand a choisi en 1983 de faire entrer la France dans une construction européenne intégrée, provoquant le tournant de la rigueur, ouvrant la voie à la dérèglementation financière, pour finir par le traité de Maastricht, la création de l’Euro et la perte de toute souveraineté monétaire...
Si la transition "électorale" au socialisme pouvait déjà être discutée en 1974, un an après l’assassinat d’Allende, il est ridicule en 2011 de laisser croire qu’une victoire de la gauche pourra résoudre ce problème dans la tranquillité. Admettons que le Front de Gauche progresse nettement et se rapproche des 10%... comment pourrait-il peser plus fortement sur la "gauche" que les 16% de Marchais en 1981 ?
D’autant qu’il faudrait "peser" beaucoup plus fort qu’en 1983 puisqu’il s’agirait pour mener une autre politique en France de peser aussi sur la commission européenne, le parlement européen, le conseil... représentant les 27 pays de l’UE dont à l’évidence, la presque totalité agirait contre des changements en France !
La stratégie "électorale" devient dans ce contexte une farce, et il suffit d’écouter le peuple aujourd’hui pour le constater. Comme souvent, le peuple, soumis aux idées dominantes, cherche inconsciemment les réponses aux questions qui lui sont posées, et il sait dans son quotidien, qu’on ne peut rien attendre de la gauche "d’en haut". Que ce soit DSK, Aubry ou Mélenchon ne change rien à l’affaire. Il n’y a pas de changement politique possible en France sans un immense et durable mouvement social... Comment dire quelque chose en 2012 sans répondre d’abord à cette question ?
Si en 1981, on peut comprendre que des communistes pensaient que Mitterrand allait "changer la vie" si on le poussait avec détermination [1], ceux qui le pensent encore en 2011 sont tout entier dans l’idéalisme et prêt à vivre une farce...
Le programme partagé tire-t-il les leçons de l’échec du programme commun ?
Il est très amusant de constater les points communs et les différences entre le programme commun, les 101 propositions de Mitterrand, et le programme partagé de 2011... Une relecture rapide confirme tout de suite le constat du "glissement à droite" de la France. Car les 101 Propositions de Mitterrand sont beaucoup plus audacieuses à gauche que le programme partagé !
Proposition 21 de Mitterrand
Le secteur public sera élargi par la nationalisation des neuf groupes industriels prévus dans le Programme commun et le programme socialiste, de la sidérurgie et des activités de l’armement et de l’espace financées sur fonds publics. La nationalisation du crédit et des assurances sera achevée.
et dans le programme partagé
Nous créerons un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières existantes – services de Bercy, Banque de France, Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale, les banques et assurances mutualistes– et la nationalisation de banques et compagnies d’assurances.
(on n’en connait pas la liste, mais visiblement, on est loin de l’achèvement proposé par Mitterrand !)
Nous créerons un pôle public de l’énergie par la nationalisation de toutes les entreprises du secteur énergétique...
pour l’énergie, c’est tout le secteur, mais rien sur d’autres industries (Renault, Arcelor, Rhodia, Arkema...). Quand à l’eau, le programme partagé parle de gestion en régie par les collectivités sans dire si on nationalise les grands du secteur...
La proposition 22 de Mitterrand contre la précarité...
Le contrat de travail à durée indéterminée redeviendra la base des relations du travail : les capacités d’intervention du syndicat dans l’entreprise seront étendues et affermies : moyens et production des délégués élus, temps consacré à l’information et à l’expression collective.
se retrouve dans le programme partagé :
Le CDI à plein temps sera réaffirmé comme étant la norme du contrat de travail, le recours aux intérimaires et contrats à durée déterminée strictement encadré.
Donc rien d’extraordinaire dans le programme partagé et la question est encore plus importante... puisque Mitterrand qui avait fait cette "promesse" l’a trahie en développant comme jamais l’interim, la précarité, le temps partiel... Qu’est-ce qui peut changer demain avec une troisième expérience "de gauche" ?
A noter que Mitterrand proposait aussi de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité... ce qu’oublie le programme partagé qui ne parle même pas de cette première urgence sociale des prix des produits alimentaires... [2]
Le secteur public sera élargi par la nationalisation des neuf groupes industriels prévus dans le Programme commun et le programme socialiste, de la sidérurgie et des activités de l’armement et de l’espace financées sur fonds publics. La nationalisation du crédit et des assurances sera achevée.
et dans le programme partagé
Nous créerons un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières existantes – services de Bercy, Banque de France, Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale, les banques et assurances mutualistes– et la nationalisation de banques et compagnies d’assurances.
(on n’en connait pas la liste, mais visiblement, on est loin de l’achèvement proposé par Mitterrand !)
Nous créerons un pôle public de l’énergie par la nationalisation de toutes les entreprises du secteur énergétique...
pour l’énergie, c’est tout le secteur, mais rien sur d’autres industries (Renault, Arcelor, Rhodia, Arkema...). Quand à l’eau, le programme partagé parle de gestion en régie par les collectivités sans dire si on nationalise les grands du secteur...
La proposition 22 de Mitterrand contre la précarité...
Le contrat de travail à durée indéterminée redeviendra la base des relations du travail : les capacités d’intervention du syndicat dans l’entreprise seront étendues et affermies : moyens et production des délégués élus, temps consacré à l’information et à l’expression collective.
se retrouve dans le programme partagé :
Le CDI à plein temps sera réaffirmé comme étant la norme du contrat de travail, le recours aux intérimaires et contrats à durée déterminée strictement encadré.
Donc rien d’extraordinaire dans le programme partagé et la question est encore plus importante... puisque Mitterrand qui avait fait cette "promesse" l’a trahie en développant comme jamais l’interim, la précarité, le temps partiel... Qu’est-ce qui peut changer demain avec une troisième expérience "de gauche" ?
A noter que Mitterrand proposait aussi de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité... ce qu’oublie le programme partagé qui ne parle même pas de cette première urgence sociale des prix des produits alimentaires... [2]
Mélenchon, le double raté de Mitterrand...
Ce n’est pas pour rien que Mélenchon se targue d’être le vrai fils de Mitterrand. Mais les communistes l’ont-ils bien écouté quand il dit que "la victoire de la gauche en 1981 préfigure la révolution citoyenne" qu’il appelle de ses vœux, ou qu’elle a été "l’effet différé" des grèves de 1968 ?
Les communistes ont payé cher l’échec de 1981 et ne peuvent rebondir sans se sortir des causes de cet échec. Et là encore, il suffit d’écouter Mélenchon qui nous dit pour justifier sa référence à 1981 : "Il ne suffit pas de parler de grève générale. Il faut un projet de conquête du pouvoir"... Or, s’il y a bien une question posée au peuple en 2011, c’est bien exactement l’inverse ! Il ne suffit pas de parler des élections, il faut en même temps, dire comment on construit le mouvement social, comment on crée les conditions d’une grève générale, d’une capacité de longue durée de blocage du pays pour imposer aux gagneurs de la crise de plier devant l’intérêt général... La première cause de l’échec de 1981 est bien dans l’absence de mouvement social fort après la victoire de Mitterrand. Si le peuple avait bloqué le pays en 1983 pour empêcher le tournant de la rigueur, les choses auraient pu se dérouler autrement, mais les communistes avaient-ils préparé cette situation dans leur campagne de 1981, toute entière tournée sur les propositions de gouvernement (au dessus de 4 millions, je prends tout !), et dans leur participation au gouvernement ?
Mélenchon est certes le fils de Mitterrand, mais un fils dévergondé par le gauchisme et qui n’a retenu de son père que les manœuvres d’appareil, les coups fourrés et les mésalliances politiciennes. Il se trompe d’époque... et de plan de carrière.
La leçon de 1974 a été payée chère avec 1981 et ses suites... La leçon de 2012 et d’une éventuelle victoire d’une gauche institutionnelle sera terrible en 2017, et peut-être que les choses iront plus vite encore et que le bégaiement nous produira l’immonde dès 2012...
Pas étonnant que la direction du PCF tente d’entrainer les communistes dans cette farce qui peut être un drame : quand on ne tire pas les leçons de l’histoire...
Ce n’est pas pour rien que Mélenchon se targue d’être le vrai fils de Mitterrand. Mais les communistes l’ont-ils bien écouté quand il dit que "la victoire de la gauche en 1981 préfigure la révolution citoyenne" qu’il appelle de ses vœux, ou qu’elle a été "l’effet différé" des grèves de 1968 ?
Les communistes ont payé cher l’échec de 1981 et ne peuvent rebondir sans se sortir des causes de cet échec. Et là encore, il suffit d’écouter Mélenchon qui nous dit pour justifier sa référence à 1981 : "Il ne suffit pas de parler de grève générale. Il faut un projet de conquête du pouvoir"... Or, s’il y a bien une question posée au peuple en 2011, c’est bien exactement l’inverse ! Il ne suffit pas de parler des élections, il faut en même temps, dire comment on construit le mouvement social, comment on crée les conditions d’une grève générale, d’une capacité de longue durée de blocage du pays pour imposer aux gagneurs de la crise de plier devant l’intérêt général... La première cause de l’échec de 1981 est bien dans l’absence de mouvement social fort après la victoire de Mitterrand. Si le peuple avait bloqué le pays en 1983 pour empêcher le tournant de la rigueur, les choses auraient pu se dérouler autrement, mais les communistes avaient-ils préparé cette situation dans leur campagne de 1981, toute entière tournée sur les propositions de gouvernement (au dessus de 4 millions, je prends tout !), et dans leur participation au gouvernement ?
Mélenchon est certes le fils de Mitterrand, mais un fils dévergondé par le gauchisme et qui n’a retenu de son père que les manœuvres d’appareil, les coups fourrés et les mésalliances politiciennes. Il se trompe d’époque... et de plan de carrière.
La leçon de 1974 a été payée chère avec 1981 et ses suites... La leçon de 2012 et d’une éventuelle victoire d’une gauche institutionnelle sera terrible en 2017, et peut-être que les choses iront plus vite encore et que le bégaiement nous produira l’immonde dès 2012...
Pas étonnant que la direction du PCF tente d’entrainer les communistes dans cette farce qui peut être un drame : quand on ne tire pas les leçons de l’histoire...
-1 à noter cependant que bien avant 1981, des communistes alertaient et discutaient de cette stratégie
-2 et que les 101 propositions, rédigées avec des phrases courtes et simples, font 28445 signes pour 60000 pour le programme partagé... Visiblement, les longues négociations avec le Front de Gauche rendent la rédaction aussi difficile que celle des traités européens...
-2 et que les 101 propositions, rédigées avec des phrases courtes et simples, font 28445 signes pour 60000 pour le programme partagé... Visiblement, les longues négociations avec le Front de Gauche rendent la rédaction aussi difficile que celle des traités européens...
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