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Réveil Communiste

Déclaration d'André Gerin : Marie-George Buffet, Robert Hue: Cherchez la différence!

6 Novembre 2009 , Rédigé par Réveil Communiste

DECLARATION

Elections régionales mars 2010 :

 

Marie-George Buffet, Robert Hue

Cherchez la différence !

 

27 octobre 2009

 

 

 

En proposant des listes de front de gauche élargies pour les élections régionales de 2010, la direction du PCF donne l’impression de prendre ses distances avec le PS.

Quand Marie-George Buffet parle d’un accord de gouvernement à gauche tout en déclarant qu’il n’est pas question de s’allier au second tour avec des socialistes qui auraient fait alliance, au 1er tour, avec le MoDem. Nous demandons à voir.

Car on a déjà vu ! Aux municipales de 2008, c’est ce qui a été fait sans sourciller, à Lyon, Grenoble, Dijon, Montpellier et Marseille avec le MoDem et même plus.

Au-delà des nuances, je cherche la différence avec ce que dit Robert Hue « favorable à une gauche de gouvernement ouvert jusqu’au MoDem ».

C’est bien ce qui va se passer au deuxième tour dans des régions où la droite UMP risque de gagner.

Et pour compléter le tout : alliance avec les écologistes et Cohn-Bendit. (Il serait même de gauche !... sic)

En 1998, on a eu droit à la gauche plurielle. En 2004 : alliance à tout prix avec le PS à l’exception des listes ouvertes présentées par le PCF Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Auvergne.

Rappelons-nous, en 2004, une particularité symbolique, dans la région parisienne : la liste conduite par Marie-George Buffet se présentait, déjà, sans l’identité communiste.

Depuis des années, nous stigmatisons la LCR puis le NPA comme les mauvais canards, comme s’il constituait un obstacle.

Pourquoi y aurait-il un automatisme de désistement au deuxième tour ?

Pourquoi faudrait-il fusionner à tout prix ?

Il serait utile de tirer les enseignements, dans le Nord-Pas-de-Calais, de la non participation à l’exécutif. On peut être constructif sans être obligé de dépendre du Parti socialiste.

Nous voulons battre la droite et nous battre contre toutes les politiques de droite. C’est notre engagement communiste notre identité.

Au-delà des discours ronflants du PS, la tentation de poursuivre la politique du gouvernement Jospin est plus forte que jamais, ainsi que la volonté de réduire le PCF et ses élus à la portion congrue, par la filiale Mélenchon interposée.

C’est l’obsession générale : tout faire pour que l’identité du PCF n’apparaisse plus au premier plan du niveau national.

Je n’ai aucun doute sur l’excellent travail réalisé par les élus communistes dans les régions. Mais tout le monde a pu observer que le PS n’a pas voulu faire des régions, comme il le proclamait, des pôles de résistance à la politique de régression de l’UMP et de Nicolas Sarkozy, et pour cause.

Pour le deuxième tour, la question se pose donc plus fortement encore : alliance ou pas ? Fusion ou pas ?

Si c’est pour aboutir à réduire le nombre d’élus communistes : non merci !

Comme en 2004, je préfère des listes conduites par le PCF de large ouverture pour préserver l’avenir, car le PCF reste un pilier essentiel pour toute politique de transformation

André GERIN

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G
<br /> Dans ces condition, le vrai débat n'est pas "pour ou contre Braouezec", même si  nous sommes contre, bien sûr, sa candidature à la tête de liste IDF.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> La fédé de Paris s'est surtout consacrée uniquement sur les négociations, plutôt que d'organiser l'action communiste autonome portant une analyse de la mandature et un projet pour la capitale. Les<br /> AG n'étaient que des épisodes du feuilleton où on nous faisait croire que nos courageux dirigeants se battaient l'arme au poing contre les méchants socialistes hégémoniques.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Exemple : la fédé de Paris du PCF a négocié le nombre d'élus communistes à la baisse (ainsi il a diminué sur tapis vert de 11 à 8 au conseil municipal de Paris en 2008).<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Pour t'éclairer, Jérôme, il faudrait demander à Gérin lui-même ou à son attaché parlementaire qui doit l'aider dans la rédaction de ses communiqués.<br /> <br /> Pour le bilan des élus régionaux, on peu supposer que Gérin parle au premier degré ("les élus communistes, en général, ont fait du bon travail"), au second degré (Ironique, dans ce cas-là) ou c'est<br /> une affirmation de politesse.<br /> <br /> Quant à la fusion qui ferait baisser le nombre d'élus communistes, je crois qu'il fait référence à la présence de liste Europe-Ecologie à qui on prédit un bon score et qui, si elles souhaitaient<br /> fusionner avec celles du PS, exigeraient de nombreuses places éligibles... au détriment "logique" des autres composantes de ce rassemblement.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Deux choses, sur cette déclaration de Gerin. Premièrement, il écrit : "Je n'ai aucun doute sur l'excellent travail réalisé par les élus communistes dans les régions"... Le doute est permis,<br /> pourtant, concernant certains élus. Daniel Brunel, par exemple, a distribué beaucoup d'argent, en Ile de France, à des multinationales, au nom de "l'emploi", etc. Mais peut-être qu'André Gerin<br /> n'est pas au courant.<br /> <br /> Ensuite, il y a ce passage que je ne comprends pas : "Pour le deuxième tour, la question se pose donc plus fortement encore : alliance ou pas ? Fusion ou pas ? Si c'est pour aboutir à réduire le<br /> nombre d'élus communistes : non merci !". Comment le fait de fusionner pourrait-il "réduire le nombre d'élus communistes" ? N'est-ce pas le contraire ? Merci de m'éclairer...<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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