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Réveil Communiste

La communication du PCF? quelle communication? et Mélenchon pendant ce temps là?

14 Octobre 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ce que dit la presse

Vu sur Yahoo 9 octobre 2009 :
Parti communiste

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Par contre, Mélenchon ne se gène pas pour communiquer, lui :

lu sur la lettre de Daniel Schneiderman

Une fois n'est pas coutume, je ne sais quelle émission vous recommander, tant notre production de la semaine est riche. D'abord, vous ne pouvez pas rater le show Mélenchon, et je sais que vous ne le raterez pas. Cette semaine, le fondateur du Parti de gauche a dynamité pas moins de deux émissions de radio, et un plateau de télé, dans la même journée. En voilà un, qui a trouvé le mode d'emploi des grands médias, et sans rien renier de ses convictions. Face à nous, même vigilance affûtée : chacune de nos questions, chaque mot employé ou presque, nous a été renvoyé par notre invité. Sportif, et salubre. Notre émission @rrêt sur images est ici (1), et ses meilleurs moments sont là (2).

Commentaire n°1 posté par GQ



"Moi ça m'arrange d'incarner le mec qui ne se laisse pas faire !" sic parole de Mélenchon invité par les journalistes de l'émission "Arrêt sur image". Il a tout compris en bon tacticien qui se respecte et parce que ce n'est pas un imbécile et qu'il a aussi des convictions. Ce qui interpelle sur notre manière de communiquer au PCF : pas de conviction, profil mou, suivisme du style girouette tantôt vers le PS tantôt vers les divers gauches des collectifs anti libéraux. PCF représenté par une MG Buffet qui même relookée ne passe pas. Ce n'est d'ailleurs pas une question de relookage c'est une question de personnalité basée sur des convictions et une façon de les mettre en avant sans bafouiller, sans se laisser interrompre, avec de l'humour quand il faut, et surtout ce que font Mélenchon et aussi Besancenot : critiquer les médias et dire qu'ils font partie des dominants. Ce qui est intéressant dans ce que nous livre Mélenchon sur sa stratégie, c'est que les dominés se reconaissent dans son discours contre les dominants et que c'est de ce côté là qu'est le public qu'il veut conquérir. Mais nous au PCF (je parle de la direction) que fait-elle ? Elle brouille le message, tout le temps. Qui peut encore dire que le PCF est pour la lutte des classes?  Mélenchon est un "partenaire" plus "dangereux" qu'on ne le pense pour le PCF. IL mange à notre ratelier tout en se rendant bien compte qu'il est plus malin à lui tout seul que toute notre direction. IL n'a pas les militants du PCF ni ses moyens alors il tire tout ce qu'il peut en tirer. Mais il est bien évident qu'il a des projets sans le PCF.

Mais à la rigeur, ses projets je m'en fiche. Ce qui m'intéresse c'est comment nous pouvons, nous les communistes, communiquer clairement sur la luttre des classes, sur les dominants et les dominés, le monde d'aujourd'hui, redonner de l'espoir pas seulement avec des mots mais avec des actions et une posture courageuse, radicale.

Commentaire n°2 posté par Pasquale NOizet



La grande différence entre Mélanchon et MGB, c'est que l'un est à la tête d'un parti qui se construit et l'autre à la tête d'un parti qui s'est notabilisé.

Comme dans tout secteur économique, l'entreprise Mélanchon a une démarche commerciale agressive pour gagner des parts de marché. Son concurrent immédiat, le PCF, cherche à conserver les siennes.

Plus "politiquement", le Parti de Gauche n'a rien à perdre alors que la seule stratégie de la direction du Parti c'est de conserver ses élus.
Pour la direction du Parti (on le voit pour les régionales), il n'y a aucune ambition politique. On annonce que les communistes seront consultés sur la stratégie pour les Régionales mais on nous assomme avec des phrases comme "attention à ne pas être responsables du basculement à droite de la Région !" ou "si on ne fait pas attention, on va pousser le PS dans les bras du MODEM !".

Le projet politique ? La lutte des classes ? C'est bien beau mais, pour tout ce petit monde, cela ne fait pas des indemnités d'élus en fin de mois !

Commentaire n°3 posté par Eric RUIZ


Je trouve le commentaire de Pasquale Noizet très lucide . la communication du PCF est a l'image de sa non perspective politique . sam 82 .

Commentaire n°4 posté par sam 82

Résultat du PC pur et dur portugais hier aux élections locales : 11%
le"bloc des gôches": 3%
source : l'ernesto

travaux pratiques : comparez la communication du PCF et celle du PCP. comparez la ligne de ces deux organisations, et tirez une conclusion logique. Vous avez deux heures.

commentaire de GQ, 14 octobre 2009

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G
<br /> Résultat du PC pur et dur portugais hier aux élections locales : 11%<br /> le"bloc des gôches": 3%<br /> <br /> source : l'ernesto<br /> <br /> <br />
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S
<br /> je trouve le commentaire de Pasquale Noizet très lucide . la communication du PCF est a l'image de sa non perspective politique . sam 82 .<br /> <br /> <br />
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E
<br /> La grande différence entre Mélanchon et MGB, c'est que l'un est à la tête d'un parti qui se construit et l'autre à la tête d'un parti qui s'est notabilisé.<br /> <br /> Comme dans tout secteur économique, l'entreprise Mélanchon a une démarche commerciale agressive pour gagner des parts de marché. Son concurrent immédiat, le PCF, cherche à conserver les<br /> siennes.<br /> <br /> Plus "politiquement", le Parti de Gauche n'a rien à perdre alors que la seule stratégie de la direction du Parti c'est de conserver ses élus.<br /> Pour la direction du Parti (on le voit pour les régionales), il n'y a aucune ambition politique. On annonce que les communistes seront consultés sur la stratégie pour les Régionales mais on nous<br /> assomme avec des phrases comme "attention à ne pas être responsables du basculement à droite de la Région !" ou "si on ne fait pas attention, on va pousser le PS dans les bras du MODEM !".<br /> <br /> Le projet politique ? La lutte des classes ? C'est bien beau mais, pour tout ce petit monde, cela ne fait pas des indemnités d'élus en fin de mois !<br /> <br /> <br />
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P
<br /> "Moi ça m'arrange d'incarner le mec qui ne se laisse pas faire !" sic parole de Mélenchon invité par les journalistes de l'émission "Arrêt sur image". Il a tout compris en bon tacticien qui se<br /> respecte et parce que ce n'est pas un imbécile et qu'il a aussi des convictions. Ce qui interpelle sur notre manière de communiquer au PCF : pas de conviction, profil mou, suivisme du style<br /> girouette tantôt vers le PS tantôt vers les divrs gauches des collectifs anti libéraux. PCF représenté par une MG BUffet qui même relooké ne passe pas. Ce n'est d'ailleurs pas une question de<br /> relookage c'est une question de personnalité basée sur des convictions et une façon de les mettre en avant sans bafouiller, sans se laisser interrompre, avec de l'humour quand il faut, et surtout<br /> ce que fait Mélenchon et aussi Besançenot : critiquer les médias et dire qu'ils font partie des dominants. Ce qui est intéressant dans ce que nous livre Mélenchon sur sa stratégie, c'est que les<br /> dominés se reconaissent dans son discours contre les dominants et que c'est de ce côté là que sont lepublic qu'il veut conquérir. Mais nous au PCF (je parle de la direction) que fait-elle ? Elle<br /> brouille le message, tout le temps. Qui peut encore dire que le PCF est pour la lutte des classes?  Mélenchon est un "partenaire" plus "dangereux" qu'on ne le pense pour le PCF. IL mange à<br /> notre ratelier tout en se rendant bien compte qu'il est plus malin à lui tout seul que toute notre direction. IL n'a pas les militants du PCF ni ses moyens alors il tire tout ce qu'il peut en<br /> tirer. Mais il est bien évident qu'il a des projets sans le PCF.<br /> Mais à la rigeur, ses projets je m'en fiche. Ce qui m'intéresse c'est comment nous pouvons, nous les communistes, communiquer clairement sur la luttre des classes, sur les dominants et les<br /> dominés,le monde d'aujourd'hui, redonner de l'espoir pas seulement avec des mots mais avec des actions et une posture courageuse, radicale.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Par contre, Mélenchon ne se gène pas pour communiquer, lui :<br /> <br /> lu sur lalettre de Daniel Schneiderman<br /> <br /> Une fois n'est pas coutume, je ne sais quelle émission vous recommander, tant notre production de la semaine est riche. D'abord, vous ne pouvez pas rater le show Mélenchon, et je sais que vous ne<br /> le raterez pas. Cette semaine, le fondateur du Parti de gauche a dynamité pas moins de deux émissions de radio, et un plateau de télé, dans la même journée. En voilà un, qui a trouvé le mode<br /> d'emploi des grands médias, et sans rien renier de ses convictions. Face à nous, même vigilance affûtée : chacune de nos questions, chaque mot employé ou presque, nous a été renvoyé par notre<br /> invité. Sportif, et salubre. Notre émission @rrêt sur images est ici (1), et ses meilleurs moments sont là (2).<br /> <br /> <br />
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