Non à un gouvernement social libéral qui serait une impasse, seules des positions de ruptures avec le système capitaliste liées aux revendications immédiates des travailleurs doivent être le but recherché.
Rappelons-nous que la victoire du NON au référendum ne s’est pas faite autour d’un candidat, mais autour du vécu des conséquences des directives imposés par l’Union Européenne. La victoire fut avant tout celle de la classe ouvrière, qui vota à 80 % NON en fonction de son vécu contre l’Union Européenne.
Il faut avancer des mesures mobilisatrices et rassembleuses au-delà du Front de gauche.
Pour les revendications sociales immédiates :
1. Interdiction de tous les licenciements.
2. Retraite à 60 ans pour tous, à taux plein.
3. Augmentations générales des salaires, pensions et prestations sociales.
4. Construction d’un million de logements publics, sans surloyer.
Pour les mesures de ruptures immédiates avec le capitalisme :
1. Nationalisation/socialisation des banques et de grandes entreprises stratégiques.
2. Sortie de l’Union Européenne et de suite, nouvelles relations internationales.
3. Assemblée constituante pour la première République sociale de France.
4. Annulation de l’ensemble de la dette publique.
Pour l’Union Européenne, il faut avoir en tête que l’Union Européenne n’est pas l’Europe, mais un organisme, comme l’OTAN, créé par les capitalistes pour leurs intérêts capitalistes. Nous pouvons en sortir et construire d’autres rapports avec les peuples d’Europe, mais aussi de la méditerranée et du monde.
Ces positions seront, à mon avis, mieux portées par un candidat de sensibilité communiste et je crois qu’il serait bien qu’il vienne du milieu syndical.