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Réveil Communiste

Contre l’austérité et la précarité. Contre l’impérialisme au Nord et au Sud. Une seule solution : le socialisme. Un seul chemin, la sortie de l’Euro. !

5 Mai 2013 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Réseaux communistes

Sur lepcf.fr :

Malgré la pluie, 4000 manifestants ont défilé ce matin dans les rues de Lyon. Cette mobilisation est une bonne nouvelle alors que beaucoup pronostiquaient la résignation des salariés.

Le réseau "Faire vivre et renforcer le PCF" du Rhône a distribué un tract appelant aux nationalisations et à la sortie de l’euro.


De Florange à Petroplus, de Kem’One à Fralib, que peuvent faire un gouvernement et des élus locaux quand une multinationale décide de fermer un site ?

Rien si on écoute le PS et l’UMP ! Rien à part baisser les salaires pour rendre les entreprises françaises plus compétitives. Ils finiront par nous demander de nous aligner sur la Pologne où le salaire moyen est de 500 € ! La Chine a déjà dépassé la Grèce pour le salaire moyen !

On ne peut se contenter de parler d’interdiction des licenciements boursiers, de droits nouveaux des travailleurs ou « d’état stratège ». Nos propositions doivent répondre aux demandes des salariés en lutte qui dans des formes parfois différentes posent tous la question de la propriété des entreprises. Quand un licenciement d’une multinationale est-il boursier ou pas ? On peut faire confiance aux capitalistes pour trouver des parades à ce type de législation si elle venait à être votée.

A Florange, ce sont 30.000 personnes qui ont signé une pétition pour la nationalisation de l’usine et cela va plus loin que la notion d’interdiction des licenciements.

Nationalisation : Encore faut-il s’entendre sur le mot en lui-même ! S’il s’agit de verser de l’argent public à un groupe privé qui s’est accaparé une entreprise, ce n’est qu’un changement d’actionnaire qui ne garantit aucun droit nouveau aux salariés ni une appropriation sociale par le peuple. Si par contre on considère qu’il faut que les grandes entreprises rendent ce qu’elles ont pris au monde du travail, si on considère que la production de richesses est un bien commun qui doit donc être socialisé, alors dans ce cas-là on parle de nationalisation au sens de la charte d’Amiens de la CGT en 1906 : « l’expropriation capitaliste ».

Oui PSA, GoodYear, Fralib, Florange, Virgin, Kem’One, Bosch, Veninov et tant d’autres entreprises le prouvent par leurs plans de casse, il faut que les salariés reprennent en main leur moyens de commerce ou d’industrie.

Utopique ? Pourquoi avoir peur des mots, nous qui avons en tête la célèbre phrase du Che : « Soyons réalistes, exigeons l’impossible ». Si le gouvernement « se contentait » comme en Bolivie de reprendre 82% des multinationales tout en élargissant les droits des travailleurs dans l’ensemble des entreprises cela serait un bon début ! Mais bien sur, il faudra l’y contraindre, car Hollande a fait un choix de plus en plus clair, celui de la défense des "entrepreneurs" contre les salariés, de la défense des rentes et des dividendes contre les salaires et l’emploi !

Et tout le monde peut constater que les grandes manifestations ne suffisent pas, que le rapport des forces se construit d’abord dans l’entreprise et le quartier ! Les travailleurs d’Aulnay qui mènent une grève exemplaire montrent une voie difficile, mais porteuse d’avenir ! Car l’expérience nous montre une chose : quand l’acceptation du recul social domine, dans l’espoir de sauver ce qui peut l’être, les travailleurs se font avoir à chaque fois. Ils acceptent un premier recul, puis un deuxième, puis le site ferme et, au mieux, les travailleurs ont une prime et le droit à la télé pour quelques jours.

Si le vote Hollande "de gauche" peut être retourné si facilement, c’est que le vote n’est rien sans la lutte organisée pour prendre le pouvoir partout où le capitalisme le détient ! Nous lançons un appel, à la désobéissance, au refus des logiques patronales, du capital, de destruction des emplois, des industries et des savoir-faire, qui n’ont d’autre but que d’augmenter les profits et prendre une part toujours plus grande des richesses créées par le travail.

Imposer des choix économiques, industriels, qui répondent aux besoins des populations et développent l’emploi, c’est construire le socialisme, cela suppose d’imposer à la bourgeoisie la souveraineté populaire, nationale, la sortie de l’Euro !

L’urgence, c’est la sociale !


Une nouvelle république pour quelle société ? La 6ème de Montebourg ? Une société de sobriété, nom consensuel de l’austérité, une société de décroissance, le retour aux cités-états ?

L’urgence pour les travailleurs, ce sont les salaires, l’emploi stable, la solidarité, les nationalisations, c’est le socialisme !

Hollande félicite les patrons et refuse l’amnistie sociale !

De pire en pire, Hollande a imposé l’ANI détruisant le CDI, laisse tomber les travailleurs des usines en lutte, refuse l’amnistie sociale en faveur des syndicalistes condamnés pour leur action, et va féliciter les patrons voyous dans leur colloque des "entrepreneurs". Il a choisi sa classe sociale !

Que faut-il balayer ?

Ce ne sont pas les formules médiatiques qui font les mobilisations, mais l’organisation concrète avec les travailleurs partout en France pour poser à grande échelle la question de qui décide des investissements, des choix industriels, du niveau des salaires. Il ne s’agit pas de "nettoyer" l’état, de trouver des dirigeants "propres", il faut des ouvriers pour diriger l’état et les entreprises !

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