Les empires meurent de ce qui les fonde. L’empire américain basé sur la cupidité triviale de chacun, sur la concurrence effrénée dont l’autre visage est la guerre est en train de décliner, de mourir peut-être de cela. Et rien n’illustre mieux cette déchéance que la caricature démocratique de ces oligarques prêts à manger la chair de leur peuple, chassant en meute, que rien ne rassasie, et se dévorant entre eux, guidés par ce frêle individu qui n’est plus que stratégie de communication… Que nous en soyons arrivés à cette caricature de la démocratie, de la vertu occidentale, celle au nom de laquelle nous considérions avoir toutes les légitimités d’exploitation, de pillage, dit tout sur la chute… Non seulement celle de l’empire, mais de tous ceux qui ont fait du profit le nerf même de cette société, y compris nos politiciens… Ils ont tout bradé…
Je ne parle pas seulement de la farce qu’est le vote ce dimanche en Ukraine, mais celui de ce même dimanche pour la prostituée des États-Unis, l’Europe prête à toutes les basses œuvres, qui fait les yeux doux à toutes les extrêmes-droites tout en nous inventant le danger "populiste" comme argument de vente ultime de leur passage obligé dans les urnes…
Est-ce que l’un de vous a confiance en qui que ce soit ? Quand on mesure qui est celui qui nous gouverne et qui a cru bon non seulement de trahir sa campagne, aller servir de paillasson au patronat, mais de surcroit prétend ne nous épargner aucune aventure guerrière, aucune vassalité, aucune bassesse... L’Ukraine a été le révélateur de jusqu’où ces gens là sont prêts à aller, cautionner la participation de nazis au gouvernement qu’ils installent en violation de toute légalité internationale et soutenir ceux qui interdisent les communistes et traquent les militants de gauche…
Réfléchissez à quelques caricatures au passage : cet oligarque jouissant du passeport israélien et ukrainien ayant des troupes de mercenaires nazis qui se réclament ouvertement de celui qui a aidé à Babi Yar, ceux qui sont payées à la tête de chaque "russe" leur compatriote, de chaque individu brûlé à Odessa. Odessa la juive, la cosmopolite, là où Babel écrivit ses contes et où Eisenstein nous conta la révolte du Potemkine… Vous en voulez encore ? Pensez à ce narcissique, brushing sur vide abyssal, que représente Bernard Henry Levy, grotesque, sinistre, allant tel une hyène porter partout la guerre civile au nom de cette même démocratie… Enfin s’il vous en faut encore du burlesque grotesque, celui qui faisait jouer aux orchestres nazis "Viens poupoule", pendant que le camp de Dachau défilait derrière l’orchestre pour assister aux pendaisons, imaginez la sœur de Mohamed Merah rejoignant dans ses grands voiles noirs les stipendiés des saoudiens nos alliés, tandis que les israéliens fous hurlent qu’il faut attaquer Bachar el Assad à leurs côtés… Qui aurait pu imaginer pareil grotesque immonde où tout se confond pour mieux pisser sur les états d’âme de Primo Levi…
C’est cela le système de propagande de l’occident, ses incohérences, son besoin de Boco Haram financé par les mêmes pour avoir le prétexte de vierges menacées pour mieux piller l’Afrique… Mais quand on sait que nos chers soldats violent les recrues féminines de nos propres armées, que peut-on attendre de leur débarquement dans un pays africains ? Sur quel aveuglement volontaire pouvons-nous encore croire aux fables dont on nous abreuve…
Voilà réfléchissez et dimanche agissez en votre âme et conscience.
Danielle Bleitrach
Tiré de son blog