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Réveil Communiste

Alain de Poilly (PCF Fontenay sous Bois, membre du CN) soutient André Chassaigne

16 Juin 2011 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Élections

Sur lepcf.fr : Notre camarade Alain de Poilly nous transmet cet appel.

Le 16-17-18 juin les communistes vont voter pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle. Ce vote sera très important pour l’avenir du parti communiste et du front de gauche .

En effet en choisissant entre Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne on ne choisit pas entre deux hommes, dont l’un aurait les faveurs des médias et qui de ce faite serait le meilleur candidat du front de gauche et l’autre un inconnu qui serait très populaire et rassembleur. Ce n’est pas un choix entre le coeur et la raison, comme il a pu être écrit, ce qui impliquerait que choisir André Chassaigne ne serait pas raisonnable

Mais en choisissant entre Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne on choisit entre deux conceptions antagonistes du front de gauche.

En effet, Jean-Luc Mélenchon ne cache pas sa conception du front de gauche, pour lui le front de gauche a vocation à devenir un nouveau parti politique née de la fusion du PCF et du Parti de Gauche ( Die Linke ). A cet effet le parti de gauche a déposé officiellement la marque « front de gauche » dont il est aujourd’hui propriétaire ( publication au BOPI 2009-53 numéro 3667173 ) et il crée actuellement dans toute la France des associations front de gauche ayant les mêmes droit qu’un parti politique c’est-à-dire pouvoir se présenter à une élection politique.

André Chassaigne lui déclare « Le front de gauche n’est pas la configuration d’une future organisation politique, nous avons besoin d’un parti révolutionnaire comme le parti communiste, le front de gauche est conçu pour faire du collectif, pas pour être au service d’une personnalité charismatique. » ( voir P.J ) En conséquence choisir entre Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne c’est choisir entre deux conceptions antagonistes du front de gauche, l’une qui va conduire à terme à la disparition du parti communiste français, comme en Italie et en Espagne et l’autre qui a pour ambition de rassembler toutes forces politiques, syndicales et citoyennes autour d’un programme populaire partagé, en respectant l’identité de chacun.

Par ailleurs, à ce jour les négociations sur les législatives ne sont pas terminées, comme pour les élections régionales le parti de gauche a des exigences exorbitantes. Exemple : pour le Val de Marne le parti de gauche demande au PCF de lui donner les circonscriptions de Champigny, Vitry, Fontenay-sous-bois ou Villejuif, Choisy-Orly, Valenton, Villeneuve-St George etc... Or il faut savoir que les élections législatives servent de base pour le financement public des partis politiques ( une voix = 1 euro 67 ), en conséquence abandonner des secteurs ou il y a beaucoup d’électeurs même si sur ces secteurs nous n’avons pas la possibilité d’être élu, c’est abandonner une part de notre financement public au parti de gauche comme nous avons abandonné 50 % de nos élus régionaux sur toute la France.

Il faut refuser la peur entretenue de reproduire 2007, les malédictions ne servent les intérêts que de ceux qui les invoquent.

Il ne faut pas se soumettre au chantage de Jean-Luc Mélenchon sur l’avenir du front de gauche. « Si vous ne me désignez pas candidat, je mets fin au front gauche ». Ce chantage est humiliant pour tous les militant(e)s et citoyen(ne)s qui s’investissent dans le front de gauche, le front de gauche est pour eux une espérance et on ne brise pas une espérance pour satisfaire une ambition personnelle !

A la conférence nationale 79 % des délégués ont voté pour que les communistes puissent se prononcer par un vote entre ces deux conceptions du front de gauche.

En conséquence nous vous appelons à voter le 16-17-18 juin pour André Chassaigne

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L
<br /> <br /> Il est amusant de voir comment JLM est décrié par une frange du PCF parce qu'il ne serait pas un candidat assez rassembleur et représentatif de celui-ci alors que dans le même temps il est la<br /> meilleure chance de faire bénéficier les français de ses propositions. <br /> <br /> <br /> A cet égard, il suffit de voir comment des médias ouvertement contre JLM (ex: France 3) enchainent les repportages traduisant la mélancolie des partisants de Chassaigne qui affirment que lui seul<br /> est capable de fédérer la gauche radicale et  de rassembler les français. Les médias ont choisis car le système connait bien le candidat qui ne lui fera aucun mal. Quelle ironie vous ne<br /> trouvez pas?<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Mélenchon n'est pas le candidat des médias, ils ont choisis Chassaigne. Sans doute, sans doute... euh y a-t-il un infirmier dans la salle?<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> L'idée de rassembler la "gauche radicale" peut avoir un aspect attrayant, motivant.<br /> <br /> <br /> Sauf qu'effectivement, tous les exemples étrangers nous montrent que l'alliance radicale de départ, incluant en général des militants d'extrême gauche (trotskystes et maoïstes), des communistes<br /> ou anciens communistes et des socialistes "de gauche" (!) finit immanquablement en organisation social-démocrate avec un programme de collaboration de classe et une participation à des alliances<br /> avec les sociaux-démocrates.<br /> <br /> <br /> C'est le cas avec Izquierda Unida en Espagne (forte poussée les première année, effondrement par la suite et alliance avec le PSOE pour garderles élus), avec le Bloc de Gauche au Portugal<br /> (poussée électorale l'an dernier et effondrement cette année après son soutien au candidat socialiste aux Présidentielles), avec Synaspismos en Grèce (en chute, le cul entre deux chaises entre<br /> complaisance avec le PASOK et un PC grec ouvertement en lutte contre le plan de super austérité capitaliste) et c'est le cas en Allemagne avec Die Linke qui multiplie les déroutes électorales<br /> depuis quelques mois (Bade-Wurtemberg, Brème, Rhénanie-Palatinat).<br /> <br /> <br /> Les électeurs qui n'entendent avec ces partis qu'un discours social démocrate un peu plus radical que le discours de leur part social-démocrate "officiel" finissent par revenir à la maison<br /> d'origine. L'opportunisme électoraliste intrinsèque de ce genre de formations les amène rapidement à s'allier avec leur PS pour gagner ou sauver leurs élus, ce qui accentue leur crise.<br /> <br /> <br /> Ce dont nous avons besoin, ce n'est pas d'un nouveau parti social démocrate plus "radical" mais d'un message communiste, de rupture avec le capitalisme, et d'une dynamique militante depuis la<br /> base, avec tous ceux qui souhaitent inverser le cours de l'Histoire décidé par les forces du capital, militants politiques, syndicaux, associatifs et simples citoyens.<br /> <br /> <br /> C'est la différence entre la notion de Front de Gauche comme creuset au sommet vers une nouvelle force non communiste (Mélenchon, Laurent, Buffet, Piquet) et la notion d'un véritable FRONT de<br /> Gauche, à la base, défendu par nombre de militants communistes et incarné par André Chassaigne actuellement.<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Autain n'est pas "OK" Autain est un gadget, et Mélenchon c'est supergadget. La "gauche radicale"ça finit toujours en "radical de gauche". Il parait qu'un député du Lot s'est fait un jour arrêté<br /> en Allemagne : les flics l'avaient confondu avec un"links radikal" de la RAF.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> bonjour<br /> <br /> <br /> bien sur autain est ok comme bcp des copains de gu, des collectifs ,du pg ,de la fase la prochaine étape ,cest la mise en place d'unegende formation de gauche.<br /> <br /> <br /> ne laissons pas leps être la seule force de "gauche"rassemblons nous ,unisssons  au plus vite toutes les forces de la gauche radicale<br /> <br /> <br /> <br />
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