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Réveil Communiste

A l'appel de la CGTP et l'UGT Le Portugal est totalement paralysé aujourd'hui par la grève générale.

24 Novembre 2010 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #L'Internationale


 

par Jean LEVY


France Info - Lisbonne, hier, à la veille de la première grève générale depuis 1988. Pas de manifestation prévue, mais des piquets de grèves dans les services publics © REUTERS/Jose Manuel Ribeiro

 

Tout un peuple est mobilisé contre la politique de super austérité décidée par le gouvernement du socialiste Socrates. A l'appel de la CGTP et de l'UGT, une première depuis 22 ans, les salariés du public et du privé ont, majoritairement cessé le travail, ce 24 novembre.

 

"C'est la plus grande grève [qui ait jamais eu lieu], plus importante que celle de 1988", année de la dernière grève générale unitaire du pays, a déclaré Joao Proença, secrétaire général de la centrale UGT, l'une des deux centrales syndicales ayant appelé à la grève. "Dans la grande majorité des cas, la mobilisation est même plus forte que lors des grèves sectorielles et ne concerne pas seulement le secteur public, mais aussi le secteur privé", a souligné M. Proença.

  Avions annulés, ports paralysés, métros fermés : la grève générale contre l'austérité était massivement suivie mercredi 24 novembre au Portugal, affectant fortement l'ensemble des services publics mais aussi les grandes entreprises 

  L'usine Autoeuropa de Volkswagen, qui produit autour de 500 véhicules par jour, a interrompu sa production. Le syndicat CGTP a annoncé que l'ensemble des ports du pays étaient fermés. La compagnie aérienne nationale TAP a annulé quant à elle la majeure partie de ses vols.

  Plus des trois quarts des trains ont été annulés et 60 % des autobus, selon des chiffres fournis par les directions de Comboios de Portugal et Carris.

A Lisbonne, aucun métro ne circulera de la journée, et le transport fluvial entre les deux rives du Tage a été interrompu.

 

 Les Portugais refusent de passer sous les fourches caudines de l'Union européenne et du FMI, qui veulent fair payer à la population la note de la crise économique.

Or,  celle-ci découle de la logique interne du capital : la nécessité pour lui ,d'une rotation de plus en plus rapide pour engranger des profits toujours plus élevés. Et pour mener à bien cet objectif, il faut au grand patronat réduire d'autant la part du PIB dans le salaires et retraites et effacer tous les acquis sociaux, considérés comme des obstacles à leur politique. 

 

Face à  cela les peuples se rebiffent, comme en Grèce, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Irlande, et aussi en France au sujet des retraites

 

Comme disent les Grecs :"Peuples d'Europe, révoltez-vous !"

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