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Réveil Communiste

Écolos, bobos et cocos, discussion sur Réveil Communiste

4 Octobre 2009 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Correspondance au PCF


Commentaires postés à partir du 2 octobre 2009 sous l'article : 

Pasquale Noizet répond à l'article de Politis sur FVR-PCF


Politis a publié cette fois un édito qui se lamente sur le caractère antiécolo de la culture communiste, sans se poser une minute la question de savoir ce que pensent vraiment les communistes à ce sujet. Commentaire n° 4 posté par GQ avant-hier à 10h45



"Politis" doit confondre écolos et bobos.

Faire de l'écologie sans remettre en cause la logique productiviste et marchande de la société capitaliste, c'est se donner bonne conscience !
Le lien entre la libéralisation des échanges marchands, les délocalisations et l'accroissement du trafic routier et maritime est pourtant facile à comprendre.

Lutter contre la dégradation de notre environnement (pollutions et effet de serre), c'est donc lutter contre le capitalisme.

Conclusion : les seuls vrais écolos sont les cocos ! Commentaire n° 5 posté par Eric RUIZ avant-hier à 14h15


Pour aller dans le sens d'Éric,  je ressors une nouvelle fois ma boutade préférée : quand je croise un "vert" je lui dis de regarder un poivron ou une tomate , il pousse, il est vert, il murit il devient rouge. Pour moi vert, c'est du rouge pas mûr. Les verts et le vieux con de bandit ou la girouette à moustache en tête sont soit des libéraux pur et durs (voire anarcho-capitalistes) soit des socialistes réactionnaires. Tout ça cohabite et c'est certainement pourquoi c'était le bordel chez les verts. Maintenant ils sont tous électoralistes et ça règle en partie leur problème.
Quoiqu'il en soit ce ne sont pas des progressistes.
Dans mon esprit c'est absolument clair et net.

Politiquement l'accident europe écologie est du à une instrumentalisation (on n'en est qu'au début) des médias d'une élection détournée, avec forte abstention ; d'ailleurs aux législatives récentes, les verts sont en reflux en Allemagne, leur bastion politique d'origine.

Le thème écologique ne peut être embrasé que dans un contexte d'éradication du capitalisme. La croissance verte proposée tout à la fois par la droite et les socialistes (cf. Larouturou au dernier café politique de Paris 20ème) c'est refaire la guigne du capitalisme où les salopards d'hier nettoient leur merde aujourd'hui et demain. Faire et défaire, c'est faire deux fois. Les travailleurs et la planète méritent mieux que ça. Nous méritons d'avoir un écommunisme total et entier.

Le "productivisme"  contre la décroissance, le communisme ne peut poser en ces termes le débat car il y a, sous contrainte environnementale désormais vitale, à satisfaire le besoin des classes laborieuses tout en décroissant fortement les besoins artificiels et pour certaines assimilables au luxe toujours et encore totalement indécentes quand par ailleurs on crève de faim.

Je redis à ce propos - toujours et encore je rabâcherai - que la planification macro-économique non technocratique
(que ce fut à l'Est où chez nous, on n'a jusqu'à présent connu que ça, maintenant c'est le bordel du tout-marché), couplée à la démocratisation sur les lieux de production, est un véritable enjeu démocratique, c'est à dire communiste :  les producteurs associés réglant leurs problèmes d'organisation au plus près se doivent en tant que citoyens de décider collectivement quels sont les besoins à satisfaire absolument (il y a des manques criants en France) les secteurs à investir,  et bien sûr, donc sous quelles contraintes.

Je le redis encore une fois. La direction mutante de notre parti et y compris la section éco-po sont à l'ouest.
Le parti de Gauche lui, parle depuis presqu'un an de planification écologique.
Je viens d'aller là http://www.lepartidegauche.fr/vie-du-pg/forum-ecologique/501-compte-rendu-du-forume-ecologique-du-parti-de-gauche-organiser-la-transition-vers-un-alterdeveloppement-la-planification-ecologique, ben c'est pas gagné cf. Jacques Généreux : "Une des grandes illusions ou facilité de la gauche en écologie, c'est de considérer que le capitalisme est responsable." mais c'est autrement plus intéressant que le salmigondis de notre direction. Commentaire n° 6 posté par Jean-Michel Pascal hier à 11h16

Je me relis, c'est quand même dommage de ne pouvoir éditer son message, et évidemment les expériences de planification connues jusqu'à ce jour tant à l'Est qu'à l'ouest n'ont pas été démocratiques mais technocratiques (c'est pas pour ça que c'était mauvais non plus). Commentaire n° 7 posté par Jean-Michel Pascal hier à 11h25


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A
<br /> en effet, je vais regarder ce film qui nous a été proposé en lien par son réalisateur. S'il est bien on le mettra en lien sur réveil (ça fait pas de mal de faire un peu de pub aux gens engagés, de<br /> quelque bord que ce soit !)<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Il est clair que la croissance prônée par le capitalisme et calculée sur la consommation amène naturellement à la consumation des ressources.<br /> Je vous propose d'aller voir le film "De la servitude moderne" que j'ai mis sur mon blog et qui peint un tableau malheureusement réaliste du fonctionnement actuel de notre société.<br /> A la lumière des révélations faites dans ce film, il apparaît comme totalement incompatible de parler d'écologie sans parler de révolution, de parler de respect de l'environnement sans parler<br /> d'arrêt du capitalisme et de mise en place du socialisme et du communisme.<br /> <br /> <br />
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