Jacques Perreux (directeur de campagne de Bové) élu au CD du 94
20 Décembre 2008 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ce qui ne peut plus durer au PCF
Une « purge » au PCF ? (sur le blog du Pcf de Brignoles)
Une « purge » au PCF ou la prise en compte des choix des communistes !
Et le commentaire instructif reproduit ci-dessous d'un certain "Pingouin 94" sur les va et viens de la candidature de Jacques Perreux dans le 94. A mettre au dossier à charge de ces commissions de canddature qui filtrent qui anathémisent qui pistonnent et qui bloquent., en rapport avec mon article en lien ici (GQ)
Suggestions pour un congrès démocratique au PCF
Cet article pose la question de la démocratie interne, et ce des deux côtés.
Pour prendre le cas de la candidature de Jacques Perreux au conseil fédéral du Val de Marne. La section de Vitry a choisit de ne pas présenter sa candidature. Il ne s'agissait pas d'un ordre de la direction national, pas d'un choix d'une commission des mandats à 4 heures du matin, mais d'un vote des adhérents.
La démocratie interne, c'est d'abord de respecter le vote des sections, ce que n'a pas fait Jacques Perreux.
Ensuite, lors du congrès fédéral, la commission des mandats a étudié la candidature de Jacques Perreux, bien qu'il n'ait pas été proposé par sa section. Au sein de la commission, il y'a eu vote, 15 pour sa candidature, 15 contres et 2 absentions. La commission a alors décidé de ne pas retenir sa candidature au motif qu'elle n'était pas présentée par sa section.
Lors du débat du lendemain, la candidature de Jacques Perreus a été réintroduite; Après un houleux débat, il a finalement été élu au congrès fédéral. Et ce contre l'avis de sa section.
La démocratie interne au PCF fonctionne mal, pour preuve le psychodrame qu'a provoqué l'élection de Jacques Perreux : il a fallut jouer avec les mots de nos statuts pour pouvoir réintroduire la candidature de Jacques Perreux qui n'avait pas été "choisi" par la commission des mandats.
Deux autres personnes, qui sont pourtant loin d'être des opposants à la direction n'ont pas été retenu par la commission des mandats et lorsque des camarades ont proposé leur nom, il ne s'est rien passé. Les statuts ne permettaient pas d'ajouter trois noms au choix de la commission des mandats.
Pour un Jacques Perreux, on a su faire une exception, mais pas pour les autres. C'est au moins aussi problématique.
Bref, je dirais qu'avant de crier "au loup" sur la direction, il faut voir les choses :
a) Si notre parti est démocratique, la "purge" se contre par le vote des adhérents. Pour preuve l'élection de Jacques Perreux au congrès fédéral.
b) Ceux qui crient contre les purges sont les premiers à ne pas respecter le vote des adhérents. Pour preuve, la candidature de Jacques Perreux malgré l'opposition de sa section.
c) Quelle que soit les intentions de la direction, et les intentions de votes des congressistes, nos statuts obsolètes font qu'une commission des mandats à un pouvoir qui ne peut qu'être difficilement remis en cause, et ça pose un très grave problème de fonctionnement interne.
Le pire étant que même parmis les opposants, il s'en trouve beaucoup pour regretter de ne pas être sélectionner par la commission des mandats sur une recherche de consensus, et non pas tout simplement de demander à ce que les adhérents tranchent par le vote.
note de GQ : il me semble normal de demander l'unité, et normal aussi de recourir au vote quand elle ne se fait pas.
Réveil Communiste :
Réveil Communiste est animé depuis 2010 par Gilles Questiaux (GQ), né en 1958 à Neuilly sur Seine, professeur d'histoire de l'enseignement secondaire en Seine Saint-Denis de 1990 à 2020, membre du PCF et du SNES. Les opinions exprimées dans le blog n'engagent pas ces deux organisations.
Le blog reproduit des documents pertinents, cela ne signifie pas forcément une approbation de leur contenu.
Le blog est communiste, non-repenti, et orthodoxe (comme ils disent). Il défend l'honneur du mouvement ouvrier et communiste issu de la Révolution d'Octobre, historiquement lié à l'URSS quand elle était gouvernée par Lénine et par Staline, mais sans fétichisme ni sectarisme. Sa ligne politique est de travailler à la création et à l'unité du parti du prolétariat moderne, et de lutter contre l'impérialisme (contre le seul qui importe, l'impérialisme occidental, dirigé par les États-Unis).
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