Pasquale Noizet pose sa candidature au CN du PCF
Candidature au Conseil National du PCF Pasquale NOIZET - Née le 16 avril 1954 à Paris - Profession : réalisatrice et monteuse indépendante Motivation et éléments biographiques destinés à mes camarades Exclue du système scolaire à 15 ans, je me suis lancée dans la vie avec une formation technique en secrétariat, qui ne correspondait pas du tout à mes désirs. Je ne me suis pas découragée, et je me suis construite petit à petit une expérience professionnelle et artistique dans des domaines variés s'inscrivant dans une démarche marquée notamment par l'expérimental. Ayant été aussi comédienne et metteur en scène, je suis en capacité de communiquer et d'exercer des fonctions de directeur artistique. Je ne suis nullement intimidée par les gens des médias, les gens « importants », les gens célèbres, ou tous ceux qui pensent l'être. J'ai repris mes études à 46 ans et j'ai suivi une formation diplômante bac+4 de DEFA, (option développement culturel du territoire...) qui m'a permis d'exercer des fonctions de chargé de mission auprès des élus du XXème, où au contact du public j'ai découvert l'étendue de la précarité qui peut exister dans un quartier comme le nôtre, les problèmes du logement et du handicap. J'ai compris en étant à leur écoute, la grande solitude voire le sentiment d'abandon que peuvent vivre des gens que l'on croise tous les jours dans la rue. J'ai aussi découvert la situation scandaleuse de l'Afrique, où j'ai voyagé pour l'organisation du festival « Belleville milieu du Monde » que j'ai organisé de 1993 à 1997 (entreprise qui m'a valu d'y laisser ma chemise!). Sur le plan politique, j'ai longtemps été de sensibilité « anar » et j'ai été une révolutionnaire autonome durant les années soixante-dix. J'ai adhéré au PCF en 2004 après un passage chez les Verts (2001-2003) où j'ai été membre de l'équivalent du CN chez nous. J'ai quitté ce parti qui commençait sa dérive droitière et libérale, par opposition aux clans et aux tendances qui résumaient la vie interne de cette organisation. J'ai conservé une sensibilité écologique. Mais depuis l'époque où je vendais l'Huma sur le marché de Saint Ouen avec mon grand père et ma grand mère, militants communistes et résistants, j'ai toujours été révoltée par l'injustice, et déterminée à agir contre elle. J'ai graduellement pris conscience de la nécessité d'une organisation politique structurée pour atteindre des objectifs concrets, et j'ai aussi compris que la justice sociale, et la survie de la planète ne pouvait être obtenues que par le socialisme. Pour moi le PCF est le parti de lutte des classes qui parviendra à cet objectif en portant au pouvoir la légitimité des classes exploitées. Au PCF, après avoir soutenu la candidature de Marie George Buffet, et participé activement à son comité de campagne, j'ai conclu de cet échec qu'il fallait réexaminer le discours, trop démagogique et pas suffisamment révolutionnaire, et les stratégies du 33ème congrès. Pour la préparation du 34ème congrès, j'ai activement participé aux débats (y compris celui de Tour) et je me suis ralliée aux positions défendues par le troisième texte, « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps », notamment celles d'André Gerin. Je ne suis pas d'accord avec l'idée que le CN doit être une simple chambre technique, et je pense que les sensibilités réelles du parti doivent y être représentées, sans pour autant devenir des tendances avec des luttes de chefs mais je suis pour une exigence de la démocratie qui se concrétise dans les actions internes de notre parti. Je voudrais représenter non seulement mes camarades et amis du XXème arrondissement, mais aussi tous ceux qui dans toute la France, les 25% de communistes qui ont exprimé un vote pour le texte 3. Je voudrais particulièrement que le parti renoue des liens avec les organisations révolutionnaires et communistes du monde, qu'il se porte observateur dans des congrès d'autres partis à l'échelle internationale. C'est le moindre que nous puissions faire pour nous faire notre propre idée des autres partis communistes et progressistes et en faire état à nos camarades. Je suis pour un parti ouvert sur le monde sans ostracisme, sans démagogie, qui s'affirme sur des positions communistes sans remettre en question son identité à chaque instant, car ainsi il risque d'oublier les raisons même de son existence c'est-à-dire, changer radicalement la société. J'ai réalisé une centaine de vidéos (interviews, reportages) pour la section du XXème (cafés politiques, législatives), pour le comité de campagne de Marie George, et pour les camarades qui ont produit le texte de congrès « faire vivre... ». En décembre 2007, j'ai réalisé avec la participation de nombreux vétérans du parti et grâce au soutien de camarades, le film « Si l'écho de leurs voix faiblit », présenté devant de nombreux militants, au siège de notre parti, place du colonel Fabien. Je viens de réaliser à la demande du conseil de quartier de Belleville un film à partir d'un micro trottoir, un second est en cours. J'ai animé pendant plus de trois ans les cafés politiques du XXème arrondissement sur les sujets les plus divers et avec une totale impartialité (parmi les invités pour ne citer que ceux là : Yves Dimicoli, Pierre Zarka, Jean Lojkine, Francis Parny, Daniel Rome, Jacques Daguenet, Denis Durand, Alain Morin, Véronique Sandoval, Dominique Bari, Pierre Mansat, Danièle Simonet, Charb, des représentants de RESF, la CGT, les grévistes sans papiers, des spécialistes du Tibet et de la Chine, etc) et j'ai été membre assidu du Conseil Départemental de la fédération de Paris. J'aimerais porter haut et fort le message du grand parti populaire et révolutionnaire moderne auquel j'ai l'honneur d'appartenir, le Parti communiste français, et je suis prête à y consacrer une bonne part de mes disponibilités. Par mon expérience variée, je pense pouvoir apporter au PCF une approche dynamique, et cohérente avec ses fondamentaux. Défendre les classes populaires me ramène à mes attaches familiales de gauche. Issue d'une famille dite de « français moyens », de Saint Ouen (père comptable à la Régie Renault, mère aide soignante). Dès l'âge de 18 ans j'ai exercé de nombreux emplois du secteur privé avec le vif sentiment d'être plus une femme exploitée qu'une travailleuse au service du progrès de la société. Ces emplois le plus souvent intérimaires allaient du secrétariat à la restauration. Je les ai exercés tout en persévérant dans ma démarche de formation au théâtre et au cinéma. C'était avant de devenir réalisatrice et d'organiser un festival pluriculturel à Belleville. J'ai élevé deux enfants, l'un est éducateur, l'autre étudiante en master d'Histoire. J'ai l'honneur de proposer ma candidature pour le Conseil national du PCF avec la conviction de pouvoir y jouer un rôle constructif et créatif qui va dans le sens de l'attente de renouvellement et de redynamisation de notre parti. Pasquale Noizet, 10/11/2008 |
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Jules Molina 16/01/2009 10:11
gilles questiaux 18/11/2008 10:19
gilles questiaux 17/11/2008 02:17
Pasquale Noizet 14/11/2008 14:07
gilles gourlot 13/11/2008 14:32