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Réveil Communiste

Le communisme ! par Jean Jacques Karman

23 Mai 2008 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Théorie immédiate

Signalé par Olivier Imbert, cet article a été publié sur le blog de JJ Karman le premier mai 2008.

Nous ne pouvons disserter sur le communisme en général. Il y a le communisme sociétal (théorique) et le communisme politique (pratique).

Le concret actuel c'est la crise générale du capitalisme. La réponse immédiate ne peu être le communisme sociétal, donc s'il est notre objectif nous ne pouvons faire l'impasse sur le communisme politique, la révolution et la période de transition démocratique de classe.

Il y a eu dans l'histoire plusieurs approches du communisme, approches primitive, chrétienne, utopique, anarchique et marxiste. Cela nous impose de préciser notre positionnement. C'est la conception marxiste du communisme qui est au plan théorique et politique la plus cohérente et la plus juste. Précisons que les conceptions staliniennes, maoïstes et leurs dérivées nous sont étrangères.

Chez Marx la conception de la société communiste au plan théorique ne peut être séparée de l'action politique pour y parvenir. Marx précise dans ses thèses sur Feuerbach : « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières - ce qui importe, c'est de le transformer. »

Les écrits marxistes définissent la société communiste comme une société qui est dans l'ordre de l'histoire universelle, qui commence après les étapes de la mondialisation impérialiste, de la révolution socialiste et de la période de transition démocratique de classe. Le communisme est une société dans laquelle : « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous » ou encore l'adage « de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins ». Le communisme est aussi « le mouvement réel qui abolit l'état actuel ». Les conditions de ce mouvement réel font donc partie du communisme.

Nous ne pouvons pas résumer le communisme simplement comme le « mouvement » en dehors de la lutte des classes actuelle. Le « mouvement » qui est aussi dans la contradiction capital/travail dans la société capitaliste ne se développe pas d'une manière linéaire (réformiste). La logique capitaliste trouvera toujours des réponses à ses crises, quitte à les reproduire et les aggraver à un autre niveau.

La crise générale du capitalisme ne peut-être stoppée que par une révolution et une transition démocratique de classe (marxiste). S'il n'y a pas une rupture révolutionnaire et démocratique de classe avec le capitalisme il n'y aura pas de début du communisme sociétal.

Le communisme sociétal sera un mouvement de développement continu de l'individu dans son particulier et son collectif, sans classe, sans bureaucratie ni couches parasitaires, qui produira à un moment une nouvelle organisation supérieure de la société que nous ne pouvons connaître aujourd'hui.
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G
Patrice Bessac a dit à la télé que le stalinisme ne le concernait pas parce que lorsque Staline est mort son père n'était même pas né.
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C
j'ajouterai que les oppositionnel du PCF (dont certains sont visiblement tacxé de néo stalinien par Patric e beyssac selon un message ici) ont en fait bien plus rompus  avec le stalinisme pratique que la plupart des membres de la direction...
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G
Jean Jacques Karman rompt en tout cas avec la tradition stalinienne en demandant le rétablissement du droit de tendance (voir dans l'entetien qu'il a accordé au révail, qui sera publié bientôt).
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C
la même phrase m'a fait réagir... (et faire du maoisme un simple dérivé duu stalinisme n'est pas très sérieux...) Et pour jouer au cuistre je dirai qu'en bon marxiste on ne s edébarasse pas ...on dépasse ;)Et si j'étais psychanaliste (freudien?) je dirai que Karman refoule notre passé (et tous ce qui est passé est présent...) stalinien
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G
"Les conceptions staliniennes, et leurs dérivés, maoistes, nous sont étrangères", pas tant que ça, pas tant que ça. Nous parviendrons vraiment à nous débarasser de ce que ces expériences peuvent surdéterminer de tragique et d'oppression qu'en faisant l'analyse des expériences réelles, non en les éloignant avec un geste d'horreur.
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