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Réveil Communiste

Réponse à Olivier sur l'obscurantisme de gauche

20 Avril 2008 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Ce qui ne peut plus durer au PCF

lien au texte d'Olivier Imbert en référence


Je comprends dans ce très explicite et intéressant point de vue  argumenté d'Olivier qu'il s'agit plus de la critique des opportunismes de camarades qui s'associent à la pensée "bien pensante" autour des expériences qui se situent autour d'autres formes d'apprentissage (dont Freinet que j'admire aussi fait partie) qui sont mises en avant dans des cadres qui ne s'y prêtent pas car démagogiquement placées sans de réelles articulations avec ce qu'est l'école, ses formes actuelles (très contestables par certains côtés mais qui feraient l'objet d'un débat) et pédagogie qui est utilisée par des camarades "experts" sur le thème de l'école  comme l'exemple unique à suivre et qui fait des professeurs si on y regarde de plus près, les coupables d'un système plus global dont ils sont eux même les victimes : ils font un métier qui depuis deux décennies au moins les a dévalorisés aux yeux des enfants et des parents parce qu'au lieu d'apprendre leur matière aux enfants,  ils gèrent  des classes de plus en plus surchargées, font la police ou l'assistante sociale, et font figure de vilains lourdauds qui n'ont rien compris à la pédagogie. On oublie le contexte.

Pour en revenir à l'idéologie grimpante qui essaie d'étouffer les enjeux réels liés à l'école et l'apprentissage, celle ci s'identifie à d'autres causes de "liberté" de pseudo tolérances comme porter le voile à l'école au nom d'une intégration des filles à l'école dite laique et autres dérives qui font régresser les libertés fondamentales de l'être humain.

Donc c'est bien beau de prôner une "autre école" mais il faut aller voir ce qu'il y  a réellement derrière et qui sont ces associations qui préconisent de  la changer car leurs idées sont le plus souvent sectaires pour les plus pauvres qui auraient droit à l'expérimentation sans objectifs ni cadre ni moyens réels tandis que leurs propres enfants auraient droit à l'école dite "classique " et de qualité soit dans le privé soit dans les hautes sphères reconnues des lycées renommés de la bourgeoisie.

Ne nous y trompons pas et là dessus je suis d'accord avec Olivier qui tire la sonnette d'alarme et nous invite à y regarder à deux fois.

Pasquale

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O
merci pasquale! mais je crois qu'il faut aller un peu plus loin, si le frénétisme-pcf du gfen a eu un rôle très stimulant sur certaines des pratiques des enseignants notamment après 1968; en revanche la génaralisation pédagogique de la théâtralisation s'est accompagné dans le rôle montant de l'éducation et de l'animation qui est un fait du salariat moderne aussi effectif que tout autre fait- financier informationnel etc...- d'une destruction des exigences de rationnalités abstraites en liaison avec l'"agir communicationnel" qui participe d'une destruction lente du savoir démocratique de masse. Dénoncé le conservatisme des enseignants a été le signe évident de cette division du salariat et surtout allié à l'entrisme généralisé dans l'appareil d'Etat le signe d'un dépérisement de l'aspect critique et démocratique de cette pédagogie poru devenir exactement comme en urss ou en hongrie 'idéologie de l'état national-social démocrate actuel, en cela c'est denu un nouvel élitisme par renoncement à enseigner l'abstraction et les sciences dures de haut niveau en milieu populaire, en revanche cela a généralisé l'enseignement de l'intermittence et de la flexibilité de l'attention flottante adéquate aux nouveaux modes de produire dans le tertiaire et le spectacle. On laisse les structures et les systèmes alghoritmiques à quelques experts et on occupe les autres contre la dépressions et pour consommer les nouveaux produtis marchants, à la place de l'imprimerie et du travail, le commerce et les tice; donc pourquoi pas? mais alors que faire de la démocratisation du savoir théorique? que faire de a dignité du travail d'instituteur et de professeur?
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