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Réveil Communiste

Les PV de section (compilation de Nicolas Marchand), partie 3

19 Janvier 2008 , Rédigé par Réveil Communiste

Suite de la partie 1 :
 

(Pv qui prennent position ou signalent une position majoritaire exprimant attachement à l'existence du PCF le plus souvent associé à des exigences de changements, et/ou opposition au changement de nom), départements 67 à 83

 
 
68 Bassin potassique

Le Parti communiste a un avenir et les participants croient en cet avenir tant que l’adversaire avéré sera le Medef.

Pas de demande de changement de nom.
 
68-Colmar

Il faut savoir dépasser des blocages sans perdre notre identité. Lâcher ce qui est dépassé.

arrêtons de parler de LA Gauche et avançons mieux les propositions du PCF. Parlons au nom du PCF.

 
69-Pierre-Bénite

Nous demandons à l’AG des 8 et 9 décembre de clore un des termes du débat actuel, diviseur et paralysant, en rejetant la proposition d’engager notre Parti dans un processus de dissolution et de dilution du parti dans « une nouvelle force politique » de gauche, très hétéroclite avec un parti réduit à jouer le rôle de tendance.

Le PCF, son action et son apport original est indispensable aux luttes et à la construction d’un rassemblement de notre peuple et des forces de gauche.

Nous ne devons pas rejeter les différences, mais nous devons veiller en permanence à être nous-mêmes avec toute notre identité et parmi celle-ci, il y a l’union et notre volonté de dialogue indispensable avec toutes les forces de gauche et les forces antilibérales pour construire un front unitaire de résistance et de changement et non pour construire une fusion pour constituer un nouveau parti.

Notre Parti doit entreprendre de profondes novations.

Les communistes de Pierre Bénite donne mandat à la direction nationale d’ouvrir ce vaste chantier du changement et d’impulser avec tous et dans la transparence les profondes novations indispensables au PCF pour qu’il redevienne un parti moderne, attractif et utile : révolutionnaire de notre temps.

 
 
69-Venissieux

« Le PCF doit vivre et se renforcer ! »

Nous l’affirmons aujourd’hui alors que notre peuple est confronté à la politique de classe orchestrée par le gouvernement de Sarkozy au service du capital. Depuis plusieurs années, la direction de notre parti tente d’accréditer l’idée que le PCF est fini au travers de thèses qui ont toutes en commun d’aboutir à la liquidation du parti ; mutation, gauche plurielle, refondation, collectifs antilibéraux. Elle refuse de s’expliquer sur ses stratégies de renoncement qui nous ont conduit à l’impasse.

Nous nous fixons comme feuille de route d’ici 2008 de créer les conditions de l’existence et du développement du PCF. Pour cela, nous proposons de travailler dans trois directions :
 La reconquête idéologique communiste
 Nos propositions pour faire la révolution dans un pays capitaliste développé
 La reconstruction de l’organisation communiste en priorité dans les quartiers populaires et les entreprises

 
71- synthèse FD

A propos du parti communiste, l'idée générale de la conférence peut se résumer par la déclaration

d'une camarade : on le garde, on l'améliore et on construit un rassemblement vraiment à gauche.

Cette amélioration passe par un renouvellement du parti, ce qui donne toute son importance à la

question de l'adhésion.
 
73- Basse Tarentaise

Conclusion: conserver le Parti, le rénover et mieux prendre en compte les besoins des travailleurs

 
73-Albertville-Basse Tarentaise

Plusieurs votes indicatifs sont émis, à la fin de l’AG:

 Pour un parti communiste : 21 pour, 1 abstention.

 Pour garder la référence communiste dans la dénomination: 21 pour, 1 abstention.

 Pour un Front dans lequel le parti communiste serait à égalité avec les autres et

conserverait son indépendance : 21 pour, 1 abstention.

 
73 La Bridoire

comment faire pour rassembler la gauche ? une question de direction ? un seul parti à gauche s’interroge une personne non communiste ?

pour d’autres, communistes et non communistes, il y a nécessité d’un PC :

~ en référence aux 70 000 résistants communistes fusillés.

~ une politique plus favorable aux travailleurs quand il est fort.

~ garder son identité en étant le plus proche possible des travailleurs.

~ se déterminer par rapport aux besoins des populations, le capitalisme ne donne jamais, c’est par la lutte qu’il cède un peu.

 
75 Paris 14ème

L’idée que nous avons besoin d’un parti est partagée par tous les participants. Cela suppose de démocratiser notre mode de fonctionnement afin de donner toute leur place aux adhérent-e-s dans la prise de décision.

Aux yeux des camarades, il s’agit moins de construire un nouveau parti que d’écrire une

nouvelle page de l’histoire du PCF et de travailler à un front, une alliance durable, qui

rassemble celles et ceux qui veulent rompre avec le capitalisme. Le Parti Communiste n’a pas

le monopole de la contestation du système capitaliste : il doit avoir un rôle moteur dans la

création d’un tel front, et contribuer à rapprocher action politique et mouvement social.

 
75 Paris 5ème

La section du 5e arrondissement ne veut pas voir disparaître le PCF. Nous sommes attachés à la forme parti et au projet communiste, même si nous pensons que l’un comme l’autre doivent être améliorés.

Dans cette perspective, nous pensons qu’un changement de nom du PCF ne serait pas efficace. Nous travaillerons à préserver et à développer le PCF, et à lui donner une plus grande efficacité

 
75 Banque de France

L’originalité de notre parti doit demeurer dans sa constance à maintenir son orientation de rupture avec le capitalisme.

Certes le parti à besoin de changer. Pour amorcer son redressement, il se doit d’aller chercher des forces nouvelles (il y a des communistes ailleurs qu’au parti) et réinvestir tout les champs politiques.

De nombreux camarades travaillent sur des sujets de société (féminisme, école, développement durable, médias, service public, emploi et formation, VIème République, logement, santé, économie etc.). Il faut savoir faire partager ces travaux à l’intérieur du parti pour mieux les faire connaître à nos concitoyens si nous voulons que ces propositions soient prises en compte par le plus grand nombre.

Il ne faut pas hésiter à faire les critiques nécessaires pour mieux analyser ce qui nous empêche d’être le parti de l’ensemble du salariat.

L’existence du parti passe par sa capacité à conserver son autonomie d’action et de réflexion tout en recherchant les convergences d’actions transformatrices avec toutes les formations ou mouvements qui militent pour la rupture avec le libéralisme et le dépassement du capitaliste.

Les élus doivent être des outils pour construire le rapport de force dans leur domaine d’intervention politique.

Le terme « communisme » a encore de la signification dans le conscient des gens. Nous ne trouvons pas de raison d’occulter ce mot à partir du moment où il s’accompagne de la notion de liberté.

 
75- Paris 9ème

Chacune et chacun se réclame du communisme et personne ne souhaite la dissolution du Parti communiste français. La nécessité d'un parti communiste s'exprime fortement et, aussi fortement, la nécessité de changements profonds, d'une démocratisation de son fonctionnement, sur la base d'un bilan critique de ce qui a été tenté jusqu'ici ; la nécessité inséparablement de se poser la question de son rôle et de sa place dans un rassemblement majoritaire de transformation sociale.

 
75- Paris 3ème

Un sentiment très majoritaire s’est exprimé en faveur du maintien du nom « PCF ».

 
75 Paris 20ème

les communistes du 20ème donnent mandat à la direction nationale pour construire notre avenir politique, notre militantisme, notre politique de rassemblement et d'alliance, à partir de l'outil essentiel que constitue le Parti Communiste Français. Parce que le parti est la forme d'organisation la plus efficace et démocratique pour organiser la lutte politique, et parce que la référence au communisme est essentielle pour traduire l'ambition révolutionnaire de notre projet.

Par ailleurs, le débat d'options sur l'avenir doit être mené de manière contradictoire devant l'ensemble des communistes.

Pour que le parti retrouve justement une efficacité maximale, les communistes du 20ème donnent mandat à la direction nationale pour dresser un bilan critique, constructif et créatif de notre fonctionnement et de notre stratégie, devant conduire à un plan d'action concret pour le parti, inscrit dans un calendrier.

N'ignorant pas la recomposition profonde qui va s'opérer à gauche dans le paysage politique français, les communistes du 20ème donnent mandat à la direction nationale de travailler la question du rôle majeur que doit jouer le PCF en tant que tel dans cette recomposition.

Le PCF doit développer ses relations avec d'autres organisations politiques sur le plan international et avec les organisations syndicales.

 
75 RATP
La question de l’outil

Quel outil politique nous faut-il pour porter un tel projet ?

L’hypothèse de dissoudre le Parti Communiste dans une force rassemblant les forces anti-libérales est-elle la bonne réponse ? Au vu de l’expérience malheureuse de la campagne des présidentielles, elle apparaît déjà bien peu réaliste ; et pour des raisons de fond : entre les différentes composantes de cette mouvance, il y a des divergences de projet qu’on ne peut balayer d'un revers de main, et sur des points essentiels (notamment sur ce qui touche à la production, à la science, aux institutions). Mais cette perspective soulève également des objections fondamentales. En effet, si le PCF disparaît, qui mènera le combat pour le projet communiste ? Qui portera le fer au cœur des contradictions du système et parlera rapports de production là où certains en restent à l’amélioration de la répartition des richesses ? Et on ne règlera pas cette question par l’existence d’une simple tendance au sein d’un conglomérat nécessairement hétéroclite ; les raisons qui nous ont fait refuser hier ce type d’organisation en fractions ne disparaîtront pas demain.

La dissolution du PCF dans un nouveau parti à gauche du PS doit selon nous être récusée. Ce parti ne pourrait, en effet, que rabougrir en contenu le rassemblement en le réduisant à un plus petit dénominateur commun incapable d’incarner une alternative crédible au capitalisme.

Il ne faut à notre sens ni confondre, ni opposer deux exigences : rassembler le plus largement possible pour gagner une majorité autour d’une politique réellement nouvelle et préserver une identité communiste. La construction d’un mouvement populaire majoritaire doit demeurer notre axe stratégique central. Mais nous pensons que c’est précisément en assurant l'existence et l'avenir du PCF qu’on peut rendre le meilleur service au nécessaire rassemblement pour transformer la société et assurer à tous les niveaux, local, national, européen la participation réelle du peuple à la définition des orientations qui le concernent. Le rassemblement populaire nécessite un débat clair et exigeant pour dégager des issues, ce qui implique que le projet et les positions communistes puissent s’y exprimer en permanence en pleine autonomie.

Cela ne signifie nullement céder à la tentation du repli. Il y a en même temps besoin, au plan local comme au plan national, de lieux de rencontre et de confrontation des forces de transformation sociale, pour agir sans attendre sur les sujets où il y a convergence et pour confronter les projets. Par exemple à travers une structure de coordination.

le congrès de 2008 doit être sans ambiguité le congrès du Parti Communiste Français. L' ordre du jour ne doit en aucun cas porter sur son éventuelle dissolution dans une force aux contours et à l'orientation floue.

 
75-Paris 10eme

Les camarades restent profondément attachés à l’existence du parti et sont farouchement opposés à la dissolution au profit d’une entité antilibérale ou socialiste. Tout débat sur l’évolution, la transformation que peut subir notre organisation doit être clairement annoncée, il doit s’appuyer sur des textes clairs où tout est mis sur la table. C’est un sujet trop important pour qu’il puisse être

résolu à quelques-uns pendant un congrès ou une assemblée extraordinaire.

 
75-Paris 11ème

La question de la forme d organisation notamment fait l objet de positions divergentes sur

lesquelles le Congrès 2008 devra trancher.

Aujourd hui 17 camarades pensent que la question de l existence du Parti communiste ne se

posent pas. 5 camarades pensent que cette question est ouverte et doit être soumise au débat.

 
75-Paris 17ème

La section du PCF du 17é arrondissement réunie en Assemblée Générale, le 29 novembre 2007 a décidé d’adopter LE MANDAT SUIVANT :

 - Maintien du Parti Communiste Français (PCF) et volonté d’inscrire les débats dans le cadre de cette volonté.

- Le débats devront accorder une place prépondérante à l’élaboration d’un projet de société.

- Effort de transparence et implication d’un maximum de militant(e)s pour la préparation du congrès de 2008.

- Nécessité absolue d’une formation des militant(e)s.

- Revalorisation du rôle des cellules et du militantisme local.

- Meilleure transmissions des informations entre élu(e)s et militant(e)s et réciproquement, et entre militant(e)s et direction et réciproquement.

- Analyse de la société.

- Efforts en matière de communication, dans les médias et plus généralement, dans notre manière de nous adresser aux gens.

-         Accent particulier à mettre sur les questions relatives au féminisme, à la culture, à l’écologie, à l’urbanisme et la mixité sociale.

 
75- Paris 8eme

le communisme a de l’avenir et que le parti communiste est indispensable

 · Conserver la « chose » et le « nom »

 · Lieu de réflexion et d’élaboration de la politique, des propositions des

communistes qui seront ensuite confrontées à d’autres qui en retour les enrichiront

 et non dilution à priori dans un mouvement où se chercherait le « plus petit

commun dénominateur » de ses différentes composantes

 · Lieu ouvert et de débat, de respect mutuel et du droit à la différence, où

l’expression majoritaire doit se concrétiser et être clairement exposée pour être

audible et reconnaissable

 · Lieu de proximité dans l’entreprise et dans la cité

 · Formes d’organisation nouvelles et dirigeants nouveaux correspondant au

« changement d’époque »
 
75-Paris 12ème

Nous pensons tous, pour de multiples raisons, que le Parti communiste doit continuer à exister et qu'il ne doit pas changer de nom. La question de ce qu'il est, de ses idées et de son projet, est beaucoup plus importante...Nous souhaitons en particulier améliorer le fonctionnement et l'organisation internes du PCF...Un parti est nécessaire pour porter un projet clair. Une nébuleuse comportant un courant de pensée communiste ne le permet pas.

Nous voulons un parti uni...Nous avons la volonté de militer sans attendre...Nous souhaitons un renouvellement de la direction...Il faut continuer à développer et renforcer la démocratie interne...La formation des cadres et des militants doit être renforcée....Il est nécessaire de continuer à travailler à des rassemblements...

 
75-Paris 16ème

Des Camarades aussi se sont montré soucieux de ce que le PCF soit plus mis en avant dans les

luttes politiques, et soit montré comme l’élément cohérent au sein des luttes ; et que sa

spécificité de Parti de la classe ouvrière mais aussi Parti de la révolution socialiste apparaisse

plus clairement notamment au sein du mouvement anti-libéral, c’est, selon eux, à ce prix que

le déclin du PCF serait enrayé. Ainsi, à la question faut-il ou non un parti communiste,

l’ensemble des camarades présents a été favorable au maintien du nom, Parti Communiste

Français : les structures et le programme sont valables, ainsi que les programmes des 30

dernières années, ainsi aussi que les droits politiques et sociaux mis en avant durant cette

période.
 
76- Gonfreville

Le rôle du PCF est essentiel pour aider les gens à réfléchir autrement qu’en fonction des seules idées diffusées par la droite et les médias.

La force du PCF est incontournable. C’est le seul parti qui inquiète la droite. Son organisation, à Gonfreville l’Orcher, est préoccupante. Tout comme certains choix défendus par des dirigeants nationaux. La question de l’identité communiste et du nom du parti fait débat. Le PCF doit continuer à se battre pour la justice, la solidarité, la paix et le bien-être. Il ne doit pas rougir de son passé. Ses actions ont permis les avancées sociales que la France connaît et son rôle sur la scène internationale n’a pas été négligeable (guerre d’Espagne, anticolonialisme, Résistance, front populaire…). Il est clair que la disparition du PCF serait un contresens y compris son changement de nom tant il est vrai que là des expériences de cette nature ont été menées, les valeurs communistes ont disparu. Il y a cependant peut-être urgence à se poser des questions telle que « que propose le Parti communiste aujourd’hui ? ». Car le sentiment se ressent que le PCF n’a rien à proposer.

 
76-Canteleu

une large majorité s’exprime contre la recherche de création d’un nouveau parti (et encore plus l’abandon du terme communiste)

deux idées, peut-être contradictoires, ressortent des discussions :

- rester fortement nous-mêmes, PCF, mais s’affirmer plus

-           garder notre identité « communiste » mais chercher la création d’un rassemblement large sur des vraies valeurs de gauche 

 
76-Agglo dieppoise

Notre parti est structuré et porteur d’une visée communiste - aujourd’hui nous devons faire le point de notre évolution et une remise en question théorique, remettre ainsi en prospection une ligne de transformation sociale. Pas question de chercher des modèles, nous avons ce qu’il faut mais l’adapter à la situation. Il faut rassembler les communistes, être à l’écoute pour pouvoir être utile aux gens, d’où l’utilité de renforcer la conviction. Nous ne devons pas disparaître mais renaître et appuyer cette volonté sur l’action persévérante à la base.

Il nous faut nous débarrasser de certaines conceptions, d’images données dans le monde (ex : Chine - Cuba). Nous avons notre propre histoire et elle est différente. Nous avons un projet, il convient de fixer des objectifs.

 
76- Sotteville

Sur la préparation de l’Assemblée Nationale Extraordinaire, et donc du congrès 2008, la discussion a principalement porté sur l’existence d’un parti communiste français.

Conscient qu’il ne faut pas fermer dès maintenant le débat, nous souhaitons qu’une réponse claire soit apportée à cette question les 8 et 9 décembre.

Les communistes de Sotteville se prononcent pour le maintien d’un Parti Communiste Français qui ait la transformation sociale comme moteur.

Il faut travailler conjointement le contenu de notre politique et la forme d’organisation, bien sûr, notre fonctionnement doit être revu. Il nous faut notamment renforcer notre travail pour aller vers les gens.

Cela passe par un renforcement de la formation des adhérents, mais aussi par un langage plus clair, plus concis, plus compréhensible.

Cela permettrait de mieux faire passer l’idée que nos propositions constituent l’ossature d’un réel projet alternatif. C’est ce qui nous a manqué lors de la compagne des présidentielles.

 
76- Montivilliers

Le PC doit se renforcer et être un outil au service du peuple. Il doit innover sans avoir les yeux rivés sur le rétroviseur et idéaliser le passé («le bon temps où on faisait 25%»). Le monde a changé, nous devons écouter les gens, et partir de leurs aspirations d’aujourd’hui pour contruire le changement de société car le capita­liste est à bout de souffle.

 
76-Malaunay

Nous sommes tous attachés a ce patrimoine révolutionnaire, historique et affectif qu'est notre parti!

Nous sommes tous conscients que ce parti est notre force et notre identité profonde, par son histoire lieé à celle de chacun d'entre nous, par les hommes et les femmes qui l'ont fait et qui sont notre mémoire.

Ainsi nous excluons de changer le nom "parti communiste", mais surtout nous ne souhaitons pas nous priver de cet outil,et de tout ce qu'il contient de dynamisant.pour autant, s'il est notre force ,il est aussi notre faiblesse tant son fonctionnement interne n'est pas à l'image de l'évolution de la société ni même et surtout conforme à ce que ses statuts et les différents congrès l'ont amené à changer. nous nous inquiétons aussi d'un véritable besoin de redonner au mot communisme son vrais sens

 
76-Renault Sandouville

Cette société supérieure, c’est le communisme. C’est aussi pour cela que le parti communiste n’a pas besoin de changer d’appellation. Mais un camarade ajoute : il y a le mot et la chose. Et il faut donner à la chose un minimum de contenu crédible et lisible (c’est la visée communiste) pour que le mot(leParti Communiste) recouvre lui-même une certaine crédibilité. Un autre ajoute que ce n’est pas en supprimant le mot que l’on donne force à la chose.

Il nous faut faire davantage d’efforts théoriques (Ecole du Parti) non pas au sens d’un endoctrinement mais pour que chaque communiste devienne « autonome » dans sa réflexion, son argumentation avec les gens, son action, ses initiatives. C’est aussi ce qui a manqué ces dernières années. Cela favoriserait un meilleur rayonnement du parti.

 
76-AG départementale

L'actualité du communisme comme réponse au développement du capitalisme fait l'unanimité. Cela se traduit par un attachement à un PCF même s'il faut transformer et améliorer son fonctionnement par un effort de formation, par une meilleure prise en compte par les directions de l'opinion des communistes et aussi par un développement du travail de terrain avec nos propositions.

 
77- Chelles

Les communistes souhaitent que ce débat et ces travaux aient lieu sans tabou et sans non-dit, notamment de la part de leur dirigeants. Ils ont indiqué leur attachement à l’organisation communiste et réfuté l’idée d’engager arbitrairement un processus de type PCI conduisant à sa disparition.

 
77-Meaux-Lizy-Dammartin

Il paraît évident que, à tous les niveaux du Parti, et en premier lieu à la Direction nationale, on a négligé, voire refusé de faire l'analyse de trente ans d'échecs et de déclin.
La question aujourd'hui posée, de l'existence même du Parti communiste est la preuve de cette fuite en avant qui préfère se réfugier dans l'imaginaire d'un autre parti idéal plutôt que de rechercher, ici et maintenant, à redonner force et crédibilité au Parti.

A notre sens, c'est en réinvestissant le champ de l'idéologie et en redonnant vie à une organisation qui redonne toute sa place aux militants....Nous avons également besoin d'une révolution démocratique dans le Parti. Nous avons aussi besoin que le Parti retrouve sa dimension éducatrice...

Nous sommes contre le changement de nom du Parti Communiste Français comme nous sommes contre le démantèlement de son organisation en tant que parti politique....Le vrai défi, pour nous et pour la France, est la reconstruction d'un Parti fort.

 
78 Section de Limay

L’hypothèse, émise par certains cadres du PCF, de diluer le PCF dans une force rassemblant

les forces anti-capitaliste ne nous parait opportune.

Le rassemblement populaire a besoin de s’alimenter d’une pensée communiste autonome.

4. Révolutionner le fonctionnement du PCF.

Est-ce à dire que tout va bien et qu’il ne faut absolument rien changer ? Sûrement pas, les

communistes de Limay ne prônent pas le statut quo. Ils considèrent que des modifications

majeures restent indispensables dans plusieurs domaines.

L’expression démesurée de la diversité (fonctionnement en tendances) au sein du CN nuit à la

mobilisation des forces du PCF et donc à l’efficacité globale de notre parti.

Nous avons besoin d’une direction nationale plus resserrée, mieux en phase avec le monde du

travail et cantonnée dans un rôle visant à mettre en musique la partition écrite

démocratiquement par les délégués de sections et de fédérations qui pourraient être

convoqués régulièrement en conférence nationale.

Le nombre de commissions de travail devra également être réduit et leur fonctionnement

optimisé afin de recentrer leur travail sur la question de la restructuration d’une activité

communiste dans les entreprises en cohérence avec la place nouvelle que nous souhaitons

donner au TRAVAIL dans notre nouveau projet communiste.

L’activité communiste dans les entreprises devra se conjuguer, plutôt que de s’opposer, avec

l’activité du PCF dans la citée en lien avec les élus.

La formation des membres du parti devra également constituer une priorité de travail dans la

prochaine période. Les communistes doivent disposer d’un bagage politique leur permettant

d’expliquer le sens et la nature de notre projet de société.

Dans ce domaine, comme dans d’autres, il n’y a pas de génération spontanée.

 
81-Castres
La section souhaite que :

            -la dénomination « Parti Communiste Français » demeure le nôtre, et que le congrès 2008 ne se donne pas comme but la dissolution du Parti Communiste Français, au risque d’accepter la fin du combat, de perdre définitivement le combat idéologique, donc politique, et d’abandonner la population à une histoire qui n’est pas encore écrite.

 

            -la direction nationale, avec les adhérents, mette tout en œuvre pour définir une politique de reconquête, basé sur un corpus idéologique puissant, en mesure de redonner de la force au Parti Communiste Français dans l’intérêt des classes dominées.

 
81- section des bastides

L’idée maîtresse est que le parti n’est pas à la hauteur des inspirations populaires ; la mise en œuvre d’une politique révolutionnaire est de l’ordre du jour, revenir aux idéaux et aux valeurs du marxisme et de la lutte des classes, abandonner le réformisme.

 
81-Puylaurens
Garder le PCF, un parti de la lutte des classes.

Supprimer le seul fonctionnement vertical.

 
81-Lavaur
Mandat
-           Notre choix de société

Le PCF est le parti qui a le plus évolué au point de ne plus poser de principes fondamentaux. Il nous faut poser des principes forts :

→ L’anti-capitalisme

→ Mettre l’être humain au centre (l’activité utile ne doit pas obligatoirement s’organiser par le travail salarié).

→ La dimension internationale
→ L’environnement
 
-           Les obstacles à surmonter

Il ne faut plus penser et agir en fonction de ce que fait le PS.

Il faut former les militants.

On explique mal nos propositions, notamment sur la redistribution des richesses par l’impôt.

 
-           Notre combat politique

On s’est laissé enlisé par la propagande capitaliste. Notre communication doit être accès sur l’emploi (SEF), le pouvoir d’achat, le logement, les libertés. Poids de la télévision.

Notre participation au pouvoir avec le PS pèse autant que l’anticommunisme. Faire la critiquer les Etats-Unis.

 
-           Quelle forme d’organisation est nécessaire ?

Il y a un décalage entre les militants locaux et la direction nationale. Avant tout venait d’en haut, aujourd’hui on se débrouille en bas.

 
81-Vallée du Thoré

Les camarades pensent que le PC doit jouer son rôle de rassembleur ;

Le PC doit intervenir plus à partir de la base

- Pouvoir d’achat, retraite, hausse des prix, sécurité sociale, cadeaux fiscaux, etc. Un camarade faisait remarquer qu’en 1958 le PCF avait 10 députés

- La situation du PS et sa position laisse à penser que l’on peut marquer des points. Nos élus doivent être plus près des valeurs que doit avoir le PC et moins calé sur le PS

- Faire la différence entre notre politique et celle de la social-démocratie

- Revenir à nos valeurs

- Etre communiste c’est redonner à l’humain sa place au centre de la société. La visée communiste doit être l’émancipation de l’homme

- Les camarades disent non à la création d’un nouveau parti
 
83 Var

Mandat aux Directions débattu, amendé, par les adhérents, en cellule, adopté par l’unanimité des assemblées générales de Section ( 20 AG dont 17 conférences, 181 participants ), par l’unanimité de la Conférence fédérale du Var (2 abstentions) ( 81 délègues désigner par les AG de Sections).

-           Massivement, les adhérents varois ne partagent pas les options conduisant à renoncer au Pcf ou au communisme.

-           Les communistes varois majoritairement ne s’inscrivent pas dans les recompositions des forces politiques, que ce soit avec le PS dans le parti de la Gauche, ou a gauche du PS,

-           Dans les nécessaires rassemblements, les communistes varois se refusent majoritairement à confondre : alliance entre partenaires d’une part et fusion pour des recompositions organisationnelles d’autre part. Nous travaillons au rassemblement populaire dans les luttes, du quartier à l’entreprise, du local au national.

-           L’indépendance d’analyses et positions communistes, ainsi que l’autonomie d’initiative et d’action est indispensable pour travailler à une visée, un projet communiste, avec une démarche et une stratégie, pour construire des rapports de force et une influence communiste renouvelée.

-         Dans la démarche de rassemblement, nous ne devons pas créer de confusions et d’illusions en proposant des raccourcis. Nous devons travailler avec nos moyens et en partenariat dans les débats et confrontations publiques avec d’autres à enrichir nos connaissances et analyses critiques. 

 
83-Salernes

Le Parti ne peut exister pour lui même, il doit être un outil, constitués de plus de cent mille

adhérents qui ne sont pas au service du parti , mais avec nos concitoyens français et étrangers, parce qu’ils sont nous, et parce que notre raison d’être est la solidarité et la justice .

Mais attention au risque de n’être compris que comme un groupuscule en voie de disparition, étouffé dans les bras d’un grand parti démocrate ou agonisant sous le regard narquois, méprisant, compatissant de ceux qui attendent goulûment notre auto destruction, ou mourant dans l’indifférence générale parce que nous ne servons plus à rien 

Vivre, c’est être communiste, c’est faire sa révolution en rompant totalement avec un passé terrible et douloureux, tout en se souvenant que l’histoire de l’humanité est traversée de luttes émancipatrices, qui sont du communisme, sans nécessaire référence à un parti communiste.

Alors faut-il changer de nom pour que rien ne change ? Là n’est pas l’essentiel, même si dans la bataille idéologique le mot communiste est, aujourd’hui présenté comme un mot du passé. Rien n’est figé, parce que la visée communiste est l’avenir immédiat de l’homme. Ce qui compte c’est le fond, la visée de transformation sociale et sociétale, la stratégie pour construire et les instruments.

Cela passe nécessairement par l’existence d’un Parti neuf, immergé dans la population, ancrée dans la vie, à l’écoute, ouvert sur le monde, rassembleur mais pas cadenassé dans une union d’appareils, un parti qui met la démocratie au cœur de sa pratique, qui surmonte le clanisme qui altère la confrontation au bénéfice d’enjeux de pouvoir, qui forge son unité , son utilité, sa richesse, dans sa diversité.

 

83- section de Sollies

Aucun des intervenants ne reprend à son compte l'idée d'un changement de nom de notre Parti ou de sa fusion dans un conglomérat « de gauche ». La référence communiste ne doit pas être abandonnée.

Mais la réflexion doit porter plus loin :

            un Parti Communiste pour faire quoi ?

            avec qui ?

               c'est quoi « être communiste » en 2007-2008 ?

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