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Réveil Communiste

Marx, plus que jamais d'actualité

18 Septembre 2007 , Rédigé par Pasquale Noizet Publié dans #Théorie immédiate

MARX-.jpgJe lis actuellement le  Manifeste du Parti Communiste afin de me plonger dans le B.A. BA marxiste que je trouve plus actuel que jamais. Quelques exemples :

Je cite : "Chaque crise détruit régulièrement non seulement une masse de produits déjà créés, mais encore une grande partie des forces productives elles-mêmes".
En 2007, on vit en état de crise permanent. Le Capital arrive au bout de sa boucle et avant qu'elle ne se referme, je pense qu'il y a possibilité d'y coincer le bâton de l'idéologie communiste.Comment? Déjà dans les luttes mais aussi en prenant à revers le Capital dans ce qu'il a de plus contradictoire : je cite :

"Une épidémie qui, a toute autre époque, eût semblé un paradoxe s'abat sur la société - l'épidémie de la surproduction....Et pourquoi? Parce que la société a trop de civilisation, trop de moyens de subsistance, trop d'industrie, trop de commerce. Les forces productives.../sont devenues trop puissantes pour ces conditions (celles de la propriété bourgeoise) qui se tournent en entraves.../Le système bourgeois est devenu trop étroit pour contenir les richesses créées dans son sein."

Voilà ce que j'appelle les contradictions du capital.

Je reviens au "comment" : je cite


" Parfois, les ouvriers triomphent; mais c'est un triomphe éphémère. Le véritable résultat de leurs luttes est moins le succès immédiat que la solidarité croissante des ouvriers."

Voilà le point où l'on peut agir. Voilà le point où le gouvernement de droite en France et ailleurs agit avec succès en montant les usagers contre les grévistes, en travaillant à désolidariser les luttes les unes des autres, en flattant bassement les syndicalistes dirigeants en leur donnant l'impression de jouer dans la cour des grands, d'être au dessus de la mêlée.

Je continue et je cite :

"
Cette solidarisation est facilitée par l'
accroissement des moyens de communication, qui permettent aux ouvriers de localités différentes d'entrer en relation. Or, il suffit de cette mise en contact pour transformer les nombreuses luttes locales qui partout revêtent le  même caractère en une lutte nationale, en une lutte de classe.Et l'union que les bourgeois du Moyen -âge mettaient des siècles à établir avrec leurs chemins vicinaux, les prolétaires modernes l'établissent en quelques années par les chemins de fer. "(et j'ajoute qu'en 2007, il y a aussi Internet et l'avion).

Je reste persuadée qu'il faut ancrer (et encrer) nos luttes avec celles des  prolétaires à l'échelle internationale (comme dit l'adage "prolétaires de tous les pays, unissez vous!"). Le capitalisme n'a pas de frontière, les luttes et l'union du prolétariat doivent s'inscrirent dans cette réalité là. Je cite :

"La lutte du prolétariat contre la bourgeoisie, bien qu'elle ne soit pas au fond une lutte nationale, en revêt cependant tout d'abord la forme. Il va sans dire que le prolétariat de chaque pays doit en finir, avant tout, avec sa propre bourgeoisie."

Pour en revenir à la fameuse boucle. Voici - je cite :

"La condition essentielle d'existence et de suprématie pour la classe bourgeoise est l'accumulation de la richesse dans des mains privées, la formation et l'accroissement du capital;
la condition du capital est le salariat. Le salariat repose exlusivement sur  la concurrence des ouvriers entre eux. Le progrès de l'industrie, dont la bourgeoisie est l'agent passif et inconscient, remplace l'isolement des ouvriers par  leur union révolutionnaire.Le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d'appropriation.La bourgeoisie produit avant tout ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables."

Merci,  Marx, tu me donnes du courage pour continuer!

Pasquale Noizet


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