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Réveil Communiste

Stalingrad, novembre 1942

8 Novembre 2022 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Front historique, #Russie

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BIS REPETITA -<br /> <br /> Pour ceux qui ont « oublié » : La contribution soviétique à la victoire de 1945 <br /> <br /> <br /> Pendant près de 4 ans, du 22 juin 1941 au 9 mai 1945, le front germano-soviétique fut le front principal de la Seconde Guerre mondiale. Il s'étendait sur 6 200 Km. Sur ce front immense, l'Union soviétique, dirigée par le Parti communiste et son dirigeant intègre Joseph Staline,  y affronta seule à seule l'Allemagne hitlérienne, résista aux coups des hordes fascistes, stoppa leur avance et les refoula. Vingt huit millions de vies humaines sur les 50 millions emportées au total dans la dernière guerre, tel fut le tribut du peuple soviétique sur le fascisme. Le défilé de la Victoire sur la place Rouge à Moscou, le 24 juin 1945, fut véritablement triomphal. Son moment culminant fut le dépôt, au pied du Mausolée de Lénine, sous les roulements des tambours, des étendards des divisions vaincues du Reich. <br /> Il fut difficile ce chemin vers la Victoire. Le retracer contribue à rappeler que l'URSS a plus que largement contribué à la défense de "la liberté", de "la démocratie", des "droits de l’homme" et que ses peuples en ont fortement payé le prix. C'est une vérité historique et un devoir de ne pas l'oublier ! Stalingrad est un nom glorieux que l'on ne réussira jamais à rayer de l'Histoire des peuples ! Si aujourd'hui encore les chantres de l'Occident peuvent chanter leurs couplets sur la "liberté", c'est aussi en grande partie grâce à  l'Union soviétique : Hitler voulait en effet bâtir son empire capitaliste, raciste et fasciste pour 1 000 ans, de l'Atlantique à l'Oural ! <br /> <br /> Le second front ou la duplicité des «  alliés » !!!<br /> L'existence de deux fronts équivalents en Europe aurait permis d'épuiser plus rapidement les forces du bloc fasciste, avant tout celles de l'Allemagne nazie. Cela aurait aidé également les forces de la Résistance dans les pays occupés et contribué au rassemblement et à la cohésion de toutes les forces antifascistes dans le monde. Enfin, cela aurait évité des pertes et rapproché le terme du conflit. On comprend que non seulement l'Union Soviétique, mais les forces antifascistes aux USA, en Grande Bretagne, les groupes de Résistance dans les pays de l'Europe occupée aient tant insisté sur l'ouverture du second front à l'Ouest.<br /> Cependant, ce second front en Europe Occidentale, que les alliés avaient promis solennellement d'ouvrir en 1942, n'était toujours pas créé en 1943. Les dirigeants des USA et de la Grande Bretagne arguaient d'un manque de forces et de moyens indispensables pour l'intervention. Or, les faits sont là pour prouver que ces forces et moyens existaient bel et bien. L'armée mobilisée des USA comptait,  fin 1942, 73 divisions et 167 groupes d'aviation de combat. En mars 1943, la Grande Bretagne disposait de 65 divisions. Existaient également des moyens de débarquements suffisants. Les opérations des troupes anglo-américaines en Afrique, en Sicile et en Italie ne remplaçaient pas et ne pouvaient remplacer un second front qui devait attirer sur lui (selon les arrangements entre l'URSS, les USA et la Grande Bretagne) 30 à 40 divisions de la Wehrmacht. Contre l'URSS, opéraient 266 divisions du bloc fasciste, alors qu'on n'en comptait que 21 contre les troupes anglo-américaines. La perte de l'Afrique du Nord et de la Sicile n'eut pas pour effet de contraindre le commandement allemand à détacher des forces tant soit peu importantes pour consolider ses positions en Europe Méridionale.<br /> Les succès des troupes soviétiques durant l'été 1944 avaient montré que l'URSS pouvait par ses propres moyens non seulement chasser l'ennemi de son territoire, mais libérer les peuples asservis et achever l'écrasement des armées hitlériennes. Cela décida les milieux dirigeants des USA et de la Grande Bretagne à renoncer à leur politique d'atermoiement concernant les délais d'ouverture d'un second front en Europe occidentale. Le 6 juin1944, les troupes anglo-américaines débarquaient en Normandie. Mais cette démonstration outrancière des soi-disant alliés ne modifia pas la stratégie des forces armées de l'Allemagne hitlérienne. Le front germano-soviétique demeurait décisif et les troupes soviétiques poursuivaient l'offensive, paralysant les hordes fascistes allemandes.<br /> Des millions de citoyens des pays alliés auraient pu échapper à la mort si avait dominé dans les milieux dirigeants des USA et de la grande Bretagne le désir sincère d’en finir avec l’ennemi commun. Le sénateur Harry Truman qui accéda à la présidence des USA à la mort de Roosevelt exprimait cette situation en ces termes en 1941 :« Si nous voyons que l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie, mais si la Russie gagne, nous devons aider l’Allemagne et qu’elles s’entre-tuent ainsi le plus possible. »<br /> <br /> Derrière cette infâme réaction se profilait la haine viscérale de l’impérialisme mondial à l’encontre du système d’économie socialiste allant vers un système communiste, dont la finalité est l’élévation constante du niveau de vie des populations, sans a priori, sans ostracisme, sans ségrégation.<br /> Car il ne faut pas perdre de vue que les démocraties occidentales souhaitaient ardemment que le molosse Hitler en finisse avec l’Union Soviétique communiste afin qu’elles puissent se partager les immenses richesses du continent russe, comme aux temps « béni pour eux » des tzars.<br /> * que c’est le grand capital international et national, la grande bourgeoisie française, les « élites françaises » qui ont propulsé Hitler au pouvoir et couvert le meurtre délibéré de millions d’être humains.<br /> * que les Accords de Munich signés avec Hitler par les gouvernements Anglais et Français, sont la cause essentielle de l’invasion de l’URSS par le 3ème Reich <br /> * que le sinistre Etat-major français dressait des plans de guerre contre l’URSS en pleine « drôle de guerre ».<br /> *que les soi-disant démocraties occidentales laissèrent les fascismes égorger la république espagnole qui avait le mauvais goût d’être un peu trop rouge. En 1936 toutes les techniques et méthodes de la guerre nouvelle furent mises en œuvre en Espagne, car l’Allemagne nazie apporta son concours à Franco.<br /> Le 3ème Reich avait pu se doter d’armes modernes grâce aux investissements américains, français, anglais. <br /> Seule l’URSS apporta une aide substantielle ( armes – divisions militaires ) à la République Espagnole Mais malgré l’aide de l’URSS et les Brigades Internationales, l’Espagne républicaine ne fut pas de force face à l’aide nazie à Franco et surtout face à la trahison ouverte des gouvernements « socialistes » en particulier le gouvernement français mené par Léon Blum.<br /> * que toutes les offres soviétiques de sécurité collective entre elle et la France et l’Angleterre furent ignorées et méprisées.<br /> * que le gouvernement soviétique conduit par le prestigieux et intègre Joseph Staline, savait très bien qu’Hitler, mis au pouvoir ( je le répète ) grâce aux concours des banquiers Allemands, Américains, Français, Anglais, Italiens. avait clairement exprimé ses visées par rapport à l’URSS, centre pour lui, du « judéo-bolchévisme ». Les soviétiques avaient depuis longtemps compris le message à savoir que le monde capitaliste allait aider Hitler à détruire l’URSS. En effet les puissances occidentales passaient accords secrets sur accords secrets sur le dos de l’URSS. <br /> Sur la base de ces informations l’industrie lourde fut donc mise au service de la production d’armement. Les peuples de l’URSS rentraient dans une nouvelle période de difficultés, (ils sortaient à peine de la guerre de 14/18 et de la coalition des puissances capitalistes qui voulaient détruire le pouvoir des soviets de 1918 à 1924) dans la phase de préparation d’une nouvelle guerre défensive dont l’enjeu était tout autant la destruction de l’URSS qu’un nouveau partage du monde. <br /> En 1945, l’impérialisme U$ associé à l’impérialisme allemand (toujours nazi de coeur) ont réintégré tous les criminels nazis au sein des services de l’État allemand, afin de lutter contre l'URSS. Ainsi Wernher von Braun ? Celui-ci était le concepteur des V-2 et travaillait vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale à l’élaboration d’un prototype de fusée intercontinentale capable de frapper les U$A. Wernher von Braun ainsi que ses conceptions furent exfiltrés aux U$A contre l’assurance qu’il ne serait pas jugé à Nüremberg, du fait qu’il avait toutes les chances d’y perdre la vie.<br /> Wernher von Braun fût rapidement naturalisé américain et fût le grand responsable de l’effort spatial américain à la NA$A puisqu’il mit au point les fusées Jupiter, Explorer et Saturne, avant d’assurer la direction du programme Apollo.<br /> <br /> C’est fondé sur cette haine des «  rouges »que le second front en Europe de l’Ouest ne fût ouvert par les alliés occidentaux que onze mois avant la fin du conflit en Europe, alors que l’URSS combattit seule à seule durant 36 mois l’Allemagne fasciste et ses alliés ? <br /> La mission de libération<br /> La mission de libération exigea des troupes soviétiques des efforts et des sacrifices considérables. <br /> La bataille de Berlin coûta 300.000 morts a l’Armée Rouge ce qui est l’équivalent du total des morts américains durant toute la guerre et sur tous les fronts. Dans les combats pour la libération de la Pologne périrent 600 000 soldats et officiers soviétiques. 14 000 soldats soviétiques reposent en terre hongroise et le même nombre en Tchécoslovaquie. En Roumanie, 69 000 soldats tomèrent au combat et en Autriche plus de 26 000. Lors de la libération de Belgrade, les pertes des troupes soviétiques se chiffrèrent à 20 000 tués, blessés et portés disparus et à environ 16 000 lors de l'opération Petsamo-Kirkennes pour la libération du nord de la Norvège. Au total, plus d'un million de soldats et officiers soviétiques trouvèrent la mort dans les pays libérés d'Europe.  <br /> Pendant leur mission de libération, les troupes soviétiques libérèrent totalement ou partiellement le territoire de onze états d’une superficie de 1 million de Km2 et totalisant une population de 113 millions d’habitants. De juillet 1944 jusqu’à la fin de la guerre, environ 7 millions de combattants soviétiques participèrent aux opérations pour la libération des pays européens. <br /> <br /> Mais les « soi disant démocratie capitalistes » ne veulent pas que les jeunes générations connaissent la réalité de l’Histoire contemporaine. <br /> Et c’est ainsi que l’historiographie mis en œuvre par le grand capital révisionniste pose une chape de plomb sur la réalité des faits de l’histoire contemporaine. Ainsi en 1945 plus de 80 % des français considéraient que l’URSS était le principal vainqueur de la guerre ; à ce jour ils sont moins de 10 %. <br /> <br /> En France les réformes des programmes d’Histoire, ont contribué à profondément affaiblir les savoirs transmis et à gommer tout aspect critique de la discipline afin de présenter aux élèves le système capitaliste comme inéluctable. Au fil des réformes l’objectif est de plus en plus clair. L’Histoire n’a plus vocation à donner aux jeunes les clés de compréhension du monde passé et actuel pour qu’ils puissent se forger un esprit critique face aux discours politiques ou médiatiques. Au contraire, l’enseignement de l’Histoire cherche à présenter l’ordre capitaliste comme un modèle économique, social et politique seul porteur de progrès et au premier chef il a pour objectif de falsifier et d’effacer le rôle fondamental de l’URSS dans la défaite sans condition du 3ème Reich nazi. <br /> Et ces réformes ont pour but d’empêcher les jeunes de réfléchir sur le fait intangible que les guerres du XXe siècle ont été des guerres impérialistes, commandées par une logique économique et géo-stratégique tellement forte qu’elle explique encore, après les guerres de 1914-1918 et de 1940-1945, celles d’aujourd’hui (celles qui sont en cours et cette Troisième Guerre mondiale qui est à nos portes et qu’on redoute de plus en plus).<br /> Il en découle que la simple connaissance historique est pour l’heure inaccessible à la masse de la population, qui ignore et continuera à ignorer jusqu’à nouvel ordre, tout sur les causes réelles de la défaite de la France en 1940 et le maintien aux affaires (appareil d’État compris), de ceux qui avaient fait le choix de la défaite et ont collaboré fructueusement avec l’occupant allemand.<br /> <br /> Mais pour les générations de ceux que j’appelle « les enfants de déportés » orphelins ou quasi orphelins, élevés dans les Maisons d’enfants créées par des anciens résistants communistes, il n’est qu’un combat digne, c’est de rappeler avec insistance que si nous avons pu survivre c’est bien grâce à la poignante ténacité de la résistance des peuples de l’Union Soviétiques, tous unis contre l’abomination des hordes nazies, grâce à la résistance intérieure, inlassable et impitoyable de la résistance communiste, en France et dans les pays occupés par les hordes du 3ème Reich.<br /> <br /> Berthe Poggiale Avidor
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