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Réveil Communiste

Ça n'a pas trainé ! Le président élu du Chili, Gabriel Boric, a échoué avant même son entrée en fonction

26 Janvier 2022 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Venezuela, #Chili, #Qu'est-ce que la "gauche", #Impérialisme, #GQ

Gabriel Boric : pur produit de marketing désigné candidat de la gauche chilienne à la suite d'une "primaire de gauche" sur une plateforme au nom idiot et qui certes ne mange pas de pain : "j'approuve la dignité".

Son CV se limite à la mention "ancien étudiant".

Il donne à chaque fois qu'il le peut des coups de pieds de l'âne aux gouvernements progressistes latino-américains qui font l'objet de sanctions meurtrières, de subversion et d'agressions quotidienne : Cuba, Venezuela, Nicaragua.

Voir le lien : Boric recadré sur les droits de l'homme à Cuba, au Venezuela, au Nicaragua

Il emploie comme conseillers de notoires agents de l’impérialisme et il a nommé un libéral à l'économie et une proche d'Almagro, secrétaire de l'OEA, présent dans tous les coups fourrés de l'Empire en Amérique latine, aux affaires étrangères.

Il a pris la place de candidats potentiellement plus légitimes, et il a failli être battu par un pur fasciste, tant il n’inspirait pas confiance aux classes populaires. Et on voit qu'elles n'ont pas eu tort de se méfier.

C'est un ancien "leader étudiant". C'est donc à peu près comme si Cohn Bendit avait été élu président au lieu de Giscard et 1974. On imagine le résultat.

Boric est soit : un agent de l'impérialisme; ou si on croit au Père Noël un petit rusé qui lui donne des gages en espérant le berner, ou tout simplement un boy scout stupide et manipulé. Dans tous les cas de figure, c'est une mauvaise pioche à écarter du jeu.

Quand au PC chilien qui a trois ministres dans ce gouvernement (qui ruine sa crédibilité alors qu'il n'est même pas encore entré en fonction), il fait penser dans cette affaire au PC français engagé dans le naufrage de la "gauche plurielle" de 1997 à 2002.

GQ 25 janvier 2022

PS On dira sans doute que le Chili n'est pas la France, et qu'il faut tenir comte de l'expérience cruelle de la dictature. Mais on ne s'est jamais rendu plus fort en faisant preuve de faiblesse.

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